Outils

Un groupe c’est bien, une équipe mieux !

“Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite.” Henry Ford, industriel

Le rôle d’un leader de groupe

Consiste à cultiver l’esprit d’équipe.

Dans bien des situations, le plus grand défi est de limiter les égoïsmes personnels de ses collaborateurs, et de soi-même…, pour travailler ensemble.

Si le team building passe avant tout par des actes, il convient de garder à l’esprit que le choix des mots est également souvent primordial.

Il y a des milliers de modèles

Comment former et diriger une équipe.

Un des modèles, issu des Américains Alan Drexler et David Sibbet (cofondateurs de la société de consulting d’entreprise Grove), est particulièrement intéressant.

Ce modèle connu sous le nom de TPM ou Team Performance Model démontre que chaque groupe passe à travers sept différentes étapes lors d’un projet.

À chaque étape des questions pertinentes

En suivant le modèle, chaque étape peut être facilement reconnue à travers des questions de base. Par exemple au début, c’est de savoir : pourquoi je suis ici ? Au milieu : Comment, allons-nous faire ? Et à la fin : Devons-nous continuer ?

À chaque étape quelques adjectifs

Qui nous permettent de situer facilement le sentiment éprouvé par l’équipe, et ainsi mieux comprendre les réactions.

Nous aurons les groupes : résolu et non résolu.

Ce qui est également important : L’expérience démontre que chaque groupe passe par toutes les phases. Si il en saute une, il sera contrainte d’y revenir ultérieurement.

Un système vivant

Qui tente de favoriser le travail d’équipe.

Il permet de faciliter les réunions ; de travailler à la fois le processus, tout en garder la vue d’ensemble sur la productivité ; d’augmenter la connexion et la sensation d’appartenance à l’équipe.

Les sept étapes du modèle

Qui ont une partie de création partant de l’étape 1 jusqu’à l’étape 4. Et une autre partie entretient partant de l’étape 5 jusqu’à l’étape 7.

Chaque étape contient une situation résolue ou non résolue, que nous pourrons définir avec les adjectifs ci-après.

1. Orientation : Pourquoi, je suis ici ?

Résolu : l’équipe connaît la finalité du projet, les membres qui participent, et se sentent intégrés.
Non résolu : Il y a de la confusion, des incertitudes et de la peur.

2. Construire la confiance : Qui êtes-vous ?

Résolu : Le respect mutuel, la sincérité et la confiance sont de mise.
Non résolu : La précaution, la méfiance et la duplicité, empêchent d’avancer de manière sereine.

3. Clarifier les objectifs : Que fait-on ?

Résolu : Les hypothèses sont explicites, les objectifs clairs, et la vision partagée par tous.
Non résolu : Le groupe est apathique, sceptique et il y règne une concurrence interne inapproprié.

4. L’engagement : Comment fait-on ?

Résolu : Les tâches sont allouées, les rôles définis, les décisions prises.
Non résolu : Il existe une dépendance et une résistance par manque de clarté.

5. Implémentation : Qui fait quoi, quand et où ?

Résolu : Le processus est clair, cohérent et l’exécution organisée.
Non résolu : Il y a des conflits, de la confusion et des jalons manquants.

6. Haute performance : Bravo !

Résolu : Les interactions spontanées et la synergie sont présentes dans l’équipe, et les résultats sont surpassés.
Non résolu : Il y a un ressenti de surcharge et d’incohérence dans le groupe.

7. Renouvellement : Pourquoi continuer ?

Résolu : Il y a de la reconnaissance et des félicitations, la maîtrise du changement et de l’endurance dans le travail de groupe.
Non résolu : Il y a un ressenti d’ennui et d’épuisement.

Un doute sur la phase où se trouve votre équipe ?

Un bon soutien est de noter quelques adjectifs, selon les exemples fournis précédemment, et de poser les questions suivantes :

  • Quels mots vous concernent personnellement ?
  • Quels mots concernent l’équipe ?

Acceptez les réponses négatives

Provoquées par l’insatisfaction des membres du groupe. Pire que le conflit ouvert celui occulté va vous obliger, sur la dernière ligne droite, de régler des thèmes qui devaient l’être depuis bien longtemps.

Évitez d’adapter formellement votre équipe à ce modèle. Voyez-le plutôt comme une boussole qu’un stimulateur cardiaque. 

L’original du site des auteurs http://www.grove.com

The Team Performance Model expliqué par David Sibbet — (anglais durée 10’43’’) également très intéressant.

En résumé

Il est possible d’affirmer que : le TPM couvre aussi bien l’étape de création de l’esprit d’équipe que celle de l’entretien de sa performance.

Mais également que tout est une éternelle remise en cause — ce qui semble inévitable pour autant que l’homme intervient dans le processus — qu’il s’agit de garder en mémoire.

Rien n’est jamais acquis ! 

Même un groupe qui devient une équipe soudée, arrive un jour au point 7. 

Restez vigilant !

Comment mettre en pratique le TPM

Dans un contexte projet.

Pour vous servir au mieux de cette méthode, si vous dirigez une équipe, il est conseillé d’expliquer le TPM à tous les participants du projet dès le début.

Après avoir démarré le projet, faites régulièrement un sondage en demandant à l’équipe :

  • Vous êtes dans quelle phase du TPM ?
  • De quoi avez-vous besoin pour passer à la prochaine phase du TPM ?

À quoi correspondent les étapes

Si nous les transposons en grandes lignes sur un projet.

  • Les étapes 1 à 4 pourraient être assimilées à une réunion de lancement de projet, où sont définis le contenu, l’équipe et leur mission.
  • L’étape 5, si absente à la réunion de lancement, trouve en général sa place dans une réunion commune de planification. Cela permettra à chacun de connaître clairement le plan d’action avec les délais et les principaux jalons.
  • Avant de passer à l’étape 6, nous pouvons ajouter une boucle autoadaptive, qui se situe en général entre les étapes 5 et 6. Elle s’inscrit dans un contexte dynamique, qui est consécutif à des facteurs internes ou/et externes à l’entreprise, et au traitement d’imprévus ou de nouvelles demandes. 
  • Dans une situation de crise — lorsque les résultats intermédiaires sont sur la sellette — ou l’équipe doit être remise sur les rails, les étapes seraient 6–2–3–4–5.
  • L’étape 6, la bonne, peut être assimilée à la fête qui suit le succès d’un projet…
  • La dernière, l’étape 7, permet de remotiver l’équipe en reconnaissant l’apport des participants et les résultats obtenus : au même titre que la réunion de bilan du projet, le renforcement de l’appréciation s’avère une condition préalable au renouvellement du processus collaboratif de travail en mode projet. 

Un groupe avance uniquement

Lorsqu’une personne a le courage de faire le premier pas.

En vous mettant en route, vous serez le vecteur qui fera bouger votre équipe. Vous devriez d'ailleurs être prêt à être le premier à vous lancer et à faire des erreurs.

Quels sont vos secrets pour créer plus d’esprit d’équipe ?

Merci de votre partage!

Articles apparentés

Trouver de nouvelles idées, être créatif, dites-vous ?

La créativité, comme la vie humaine elle-même, naît dans le noir. Julia Cameron

Une étincelle a besoin d’obscurité pour briller

Souvent nous pensons qu’une idée géniale apparaît d’un coup, sans prévenir. La réalité est plutôt qu’elle germe et se développe en nous sans que nous en ayons pris conscience.

C’est en s’imprégnant des choses que nous voyons et qui nous inspirent, qui prépare le terrain vers l’idée finale.

Ces choses finissent par s’accumuler et s’organiser, pour former une certaine cohérence. Et souvent, au moment où on s’y attend le moins, l’idée survient comme un éclair de lucidité. Cela paraît presque évident sur le moment, pourtant c’est le fruit d’un long travail intérieur en amont.

Parfois, les choses doivent aller plus vite

Il est souvent difficile de trouver des nouvelles idées, surtout lorsqu’il s’agit de développer ou d’améliorer un produit ou un service existant. Dans cette situation, souvent imprégnée d’une certaine urgence, il est utile d’avoir quelques outils à disposition.

Une activité de remue-méninges (brainstorming) créatif, comme la technique SCAMPER, peuvent vous être d’une grande utilité dans cette démarche. 

Rappelez-vous que le mot produit se réfère, en plus des produits physiques, également aux processus, services ainsi qu’aux personnes. Ce qui permet d’adapter cette technique à un large éventail de situations.

SCAMPER, de quoi s’agit-il ?

C’est une mnémonique, créée par Bob Eberle (professeur et auteur), qui développa cet outil pour rendre ses élèves plus imaginatifs et créatifs. Il fut largement repris par Alex Osborn (souvent cité comme étant le père du brainstorming), qui consiste à se poser des questions et d’émettre des idées dans la foulée.

La mnémonique est la suivante :

Substitute — Remplacer
Combine — Combiner
Adapt — Adapter
Modify — Modifier
Put to another use — Destiner à un autre usage
Eliminate — Éliminer 
Reverse — Inverser

Entre le noir et le néant, il y a un abysse

Qu’il faut parfois combler rapidement. Même si les idées peuvent germer dans le noir, et faire surface de manière subite et imprévue, nous avons parfois besoin d’un coup de pouce, autre que celui du destin…

La mise en pratique de SCAMPER

  1. Prenez un produit, ou un service existant. Il peut s’agir d’un existant, que vous aimeriez améliorer. Un, avec lequel vous avez des problèmes. Ou un, qui pourrait être la base de départ pour en développer un nouveau.
  2. Posez des questions sous forme de remue-méninges, sur le produit que vous avez choisi, en utilisant la mnémonique pour vous guider.
  3. Regardez les réponses, qui ont été données. Y en a-t-il une qui semble viable ? Pourriez-vous utiliser l’une d’elles pour développer un produit existant, ou en créer un nouveau produit ? S’il vous semble que l’une des solutions proposées semble viable, vous pourrez l’explorer davantage par la suite.

Certaines idées générées seront peut-être impossibles à réaliser, ou peu adaptées à la situation. Ce qui compte, dans un premier temps, c’est de générer autant d’idées que vous pouvez.

Quelques exemples de questions, que vous pourriez vous poser, pour chaque catégorie de la mnémonique

Remplacer — Substitute

  • Que se passerait-il, si votre sentiment ou l’attitude envers le produit changeait ?
  • Quels matériaux ou ressources pourraient être remplacés ou échangés pour améliorer le produit ?
  • Quel autre produit ou procédé pourraient être utilisés ?
  • Ce produit pourrait-il être utilisé ailleurs, ou en remplacer un autre ?
  • Quelles règles pourraient être remplacées ?

Combiner — Combine

  • Comment pourriez-vous combiner les qualités et les ressources pour créer une nouvelle approche de ce produit ?
  • Que se passerait-il si l’on combinait ce produit avec un autre, pour créer quelque chose de nouveau ?
  • Que pourriez-vous combiner pour maximiser l’utilisation de ce produit ?
  • Que faire si vous avez combiné divers buts ou objectifs ?

Adapter — Adapt

  • Comment pourriez-vous adapter ou réajuster ce produit pour qu’il serve à une autre fin ?
  • Qui ou quoi pourriez-vous inspirer pour adapter ce produit ?
  • Quels autres produits ou idées pourriez-vous utiliser pour vous inspirer ?
  • Quoi d’autre est comme votre produit ?
  • À quoi d’autre peut servir ce produit ?
  • Dans quel autre contexte pourriez-vous mettre votre produit ?

Modifier — Modify

  • Que pourriez-vous ajouter pour modifier ce produit ?
  • Quel élément, de ce produit, pourriez-vous renforcer pour créer quelque chose de nouveau ?
  • Comment pourriez-vous changer la forme, le regard, ou le ressenti de votre produit ?
  • Que pourriez-vous souligner ou mettre en avant pour créer plus de valeur ?

Destiner à un autre usage — Put to another use

  • Pourriez-vous recycler les déchets de ce produit pour faire quelque chose de nouveau ?
  • Qui d’autre pourrait utiliser ce produit ?
  • Comment ce produit se comporterait-il dans un autre contexte ?
  • Pouvez-vous utiliser ce produit ailleurs, peut-être dans une autre industrie ?

Éliminer — Eliminate

  • Quelles sont les caractéristiques, les pièces ou règles que vous pourriez éliminer ?
  • Comment pourriez-vous rationaliser ou simplifier ce produit ?
  • Qu’arriverait-il si l’on enlevait une partie de ce produit ? Que voudriez-vous avoir à sa place ?
  • Que pourriez-vous sous-estimer ou atténuer ?
  • Comment pourriez-vous le rendre plus petit, plus rapide, plus léger ou plus amusant ?

Inverser — Reverse

  • Quels sont les composants que vous pourriez remplacer pour modifier l’état de ce produit ?
  • Qu’arriverait-il si vous inversez ce processus ou arrangez les choses différemment ?
  • Comment pourriez-vous réorganiser ce produit?
  • Qu’arrivera-t-il si vous essayez de faire exactement le contraire de ce que vous essayez de faire maintenant ?
  • Quels rôles pourriez-vous inverser ou échanger ?

Comme vous pouvez vous en rendre compte, les questions sont sans limites. A vous de trouver celles qui vous parlent le plus, et qui vous mènent à un résultat probant.

La balle est dans votre camp

Faites un test, avec un sujet qui vous laisse dans le noir… en vous entourant de quelques personnes de votre équipe. Si vous n’avez pas d’équipe, pensez à créer un groupe de travail, avec d’autres entrepreneurs, ou lancez-vous dans un Mastermind group, qui est un excellent moyen pour trouver de nouveaux chemins.

L’objectif primaire est de passer par-dessus la feuille blanche, et de trouver la solution qui sied le mieux à votre situation.

C’est à vous !

Partager et commenter, c’est un clin d’œil à l’auteur…

Vous avez aimé cette publication, donnez en également l’accès à votre réseau en cliquant sur l’icône de partage.

Merci ! 

Pour laisser votre avis, si la case des commentaires est absente, cliquez sur le titre de l’article.

Articles apparentés

Un Mastermind group ne sert à rien

J'ai une excellente idée, comment le faire savoir au monde entier

Comment économiser votre temps, et améliorer l’environnement ?

La visioconférence c’est : une conférence visuelle et sonore entre deux, ou plus, d’individus à distance, possible grâce à un système de télécommunications.

Rester au même endroit, de temps en temps

C’est le souhait de bien des personnes, qui se déplacent sans cesse pour rendre visite à leurs clients. En plus de la fatigue, et des dépenses qui s’accumulent, c’est également l’environnement qui en prend un grand coup sur la tête.

De dire que nous ne pouvons rien y changer, est parfois erroné. Cela d’autant plus que les moyens techniques sont à notre disposition. Bien souvent, nous nous réfugions simplement derrière la peur de ne pouvoir maîtriser le sujet. Ou que parler à une caméra, c’est peu recommandable.

Pensez un instant aux avantages

Une fois les premiers pas, et autres préjugés franchis, vous constaterez rapidement que les avantages sont bien plus nombreux que ce que vous pouviez vous imaginer.

Tout en restant à votre domicile, au bureau, ou dans un café, vous allez pouvoir vous entretenir tête-à-tête avec votre interlocuteur. Ou de tenir une séance à plusieurs, ou chacun se trouve dans une autre région du monde.

Ah, vous le saviez déjà

Mais n’avez encore jamais tenté un essai.

Que ce soit parce que vous ne savez quel outil utiliser. Que vous pensez que le coût est trop élevé. Ou encore, que vos clients ne seront pas ouverts à une telle démarche.

Oui, c’est possible que certains refuseront. Par contre, d’autres seront certainement ravis de faire un essai.

Passer devant la caméra

Toute nouvelle façon de faire, ou technologie, demande un certain temps d’adaptation. De parler à une caméra, c’est une sensation qui peut parfois nous paraître bizarre au début. 

La première fois, il y a bien des années, lorsque j’ai commencé par des visioconférences, il m’a fallu quelques minutes pour me mettre dans le bain. Depuis j’utilise, à chaque fois que c’est possible, cette possibilité pour éviter un déplacement inutile. 

Les outils disponibles sont nombreux

Il existe de très nombreux outils, que vous trouverez très facilement en cherchant sur Google. Les plus populaires sont certainement Skype ou Google Hangout. L’avantage du deuxième est, qu’il est possible d’être jusqu’à dix personnes en même temps sans aucun coût.

Commencez éventuellement avec un membre de votre famille. Ou avec une personne de votre entourage professionnel.

À ce sujet, je pratique la vidéoconférence avec des membres de ma famille, avec qui il me serait plus compliqué d’avoir un contact régulier.

Mettez en place quelques règles

Lorsqu’il s’agit d’une vidéo-conférence à plus de deux personnes, je vous recommande de fixer quelques règles. C’est finalement comme dans une réunion en direct, si tout le monde parle en même temps, cela devient très compliqué.

Certains outils (souvent payants) proposent de nombreuses possibilités de modération pour vous faciliter la démarche.

Testez en plusieurs, pour voir celui qui vous convient le mieux. 

En principe, il y a un temps d’essai de plusieurs jours, voire de plusieurs semaines, pour que vous puissiez vous en faire une meilleure idée.

Tentez un essai, c’est gratuit

En devenant un acteur actif.

Pensez au temps et au confort que vous gagnerez, et le bien que vous allez prodiguer à notre mère nature déjà tellement surmenée.

Partager et commenter, c’est évoluer

Vous avez aimé cette publication, donnez en également l’accès à votre réseau en cliquant sur l’icône de partage.

Pour laisser votre avis, si la case des commentaires est absente, cliquez sur le titre de l’article.

Je cherche désespérément une solution

« L’art n’est pas d’arriver avec des idées neuves, mais d’interpréter ces idées qui nous entourent depuis toujours. » George Lucas

Le remue-méninges ou brainstorming

Est l’outil par excellence, qui consiste à récolter le plus d’idées possible dans un minimum de temps.

Le grand avantage du brainstorming, c’est qu’il peut être utilisé sans modération et à chaque fois qu’il nous manque une solution à une situation donnée.

Si vous avez déjà participé, à plusieurs reprises, à ce genre d’activité. Vous avez certainement fait des expériences très différentes, entre les diverses séances. Entre les unes et les autres, il y a souvent un monde.

Même si le brainstorming est quelque chose qui peut être mené de différentes manières, il y a quelques règles à respecter, comme

  • La critique ou/et l’évaluation, durant la première phase, est à proscrire, car elle diminue fortement la créativité
  • Laisser libre cours aux idées, même les plus farfelues…
  • Rebondir sur les idées déjà exprimées, pour créer de la synergie
  • Mettre tout en œuvre, pour obtenir le maximum d’idées

Pour l’avoir vécu, à de nombreuses reprises, le respect de ces règles peut constituer un défi de taille pour certains participants. Ce qui me fait dire qu’il est important de choisir la bonne personne, pour organiser et mener une séance de ce genre.

Quand utiliser le brainstorming ?

Lorsqu’il faut trouver la solution à un problème, innover pour un nouveau produit ou service, ou encore lors du lancement d’un nouveau projet pour définir les chemins à prendre.

Ou, simplement, lorsqu’il est utile de réunir un groupe de personnes pour trouver des idées.

L’organisation d’une séance de brainstorming

  • Réunissez entre huit et dix personnes
  • Exposez brièvement le but de la séance
  • Donnez les règles de base
  • Définissez la durée (le plus court possible)
  • Lancez le brainstorming*
  • Terminez lorsque le temps convenu est écoulé

*Si les idées peinent à venir, vous pouvez lancer la première proposition. Cela a souvent l’effet du premier danseur, qui ouvre le bal et qui anime à le suivre.

À ce stade, la séance peut prendre fin pour analyser les réponses reçues. Elle peut également continuer, pour passer au stade deux, qui consiste à regrouper les idées en fonction de leur pertinence, faisabilité ou tout autre regroupement de votre choix.

Même si le groupe de brainstorming ne participe plus à la suite des opérations, il est important qu’il puisse voir le résultat de vos analyses. Cela pour qu’ils restent motivés pour un futur brainstorming, si nécessaire.

Tentez un essai

Si c’est votre première, faites-le avec un groupe d’amis ou votre famille.

Vous serez surpris, de la créativité qu’un tel groupe peut générer.

Vos expériences, et premiers pas, m’intéressent beaucoup. Merci de votre message.

Un Mastermind group ne sert à rien !

“Aucun de nous ne sait ce que nous savons tous, ensemble.” Euripide, dramaturge

Que faire d’un groupe…

la vie est déjà assez compliqué en étant seul.

De penser que nous pouvons atteindre, seul, tout ce que nous voulons, peut être assimilé à une certaine insolence. C’est ce que j’ai entendu dernièrement dans un séminaire qui traitait du sujet.

Qu’en pensez-vous ?

Être autonome, la panacée ?

Si je reste de l’avis qu’il faut être capable de faire une grande partie de nos tâches de manière autonome, force m’est de constater qu’il est parfois nécessaire et agréable d’être entouré de personnes qui peuvent me faire avancer dans ma vie.

Oui, je l’ai fait

En y regardant de plus près, je me suis d’ailleurs rapidement rendu compte que la participation dans un Mastermind group, à de très nombreux avantages. En plus du soutien des autres membres du groupe, je me suis trouvé d’un coup enrichi d’un réseau de connaissances bien plus large.

C’est également un très bon moyen pour rester focalisé sur un but, et tenir ses engagements.

De plus, et c’est un point essentiel pour moi, ce fut une expérience très avantageuse au point de vue humain. 

De participer à un Mastermind group, est une démarche qui a de multiples facettes. 

En savoir plus sur le sujet

Tentez de créer ou de participer à un Mastermind group dès que l’occasion se présente. Si elle ne se présente pas, créez l’opportunité ou cherchez plus activement un groupe que vous pourriez rejoindre.

Vous avez créé un groupe, où déjà participe à une telle activité, alors vos expériences m’intéressent au plus haut point.

Merci de nous nous laisser un commentaire.