Le coworking a le vent en poupe…

Ou une « nouvelle » manière de travailler est née et fait son chemin à travers le monde

​Tous les acteurs et les connaisseurs du coworking ont été confrontés à ce débat récurrent non résolu à ce jour : « Qu’est-ce qu’un espace de coworking exactement ? »
Crédit photo : swissfinte.ch— (Impact Hub — Coworking Space, Zurich)

Crédit photo : swissfinte.ch— (Impact Hub — Coworking Space, Zurich)

Une des difficultés à définir le coworking est le fait que les espaces doivent répondre à des besoins très différents. Car entre une startup dans le secteur IT et une autre, active dans la recherche biologique, les besoins sont loin d’être identiques. C’est également cette différence qui fait que chaque espace de coworking devrait savoir qui sont ses futurs membres, mais également pourquoi une personne ou une startup est à la recherche d’un espace de coworking et quels sont ses besoins de base. 

Cela peut être la recherche d’un espace où des indépendants travaillent ensemble pour des clients distincts ou encore un environnement stimulant, sans hiérarchie, sans compétition, sans politique, un cadre convivial et cosy ou autre chose.

C’est ce qui me fait dire qu’il est plus qu’essentiel de savoir quelle sera la communauté hébergée.

Aujourd’hui, nous voulons une meilleure qualité de vie

Nous le constatons chaque jour : la qualité de vie et l’environnement importent toujours pour plus d’êtres humains. Ce qui fait que les entreprises devront s’adapter rapidement si elles entendent garder les meilleurs éléments et la nouvelle génération émergente. Des systèmes obsolètes, comme celui de se rendre chaque jour à un lieu de travail fixe — qui se trouve loin du domicile des collaborateurs — uniquement pour y effectuer des tâches de base qui pourraient être réalisées dans un endroit plus proche de leur domicile, devront disparaître. Si ce n’est la raison qui l’impose, ce seront certainement des problèmes plus terre-à-terre, à l’exemple de la pollution grandissante. 

Seules les entreprises qui comprennent ces besoins et cette réalité vont continuer à prospérer dans le futur.

VillageOffice veut privilégier le bien-être et l’écologie

Yann Heurtaux, un des neuf fondateurs de VillageOffice (qui a vu le jour en février 2016) et cheville ouvrière dans le secteur depuis de nombreuses années, y croit dur comme fer. Selon lui, ce projet est plus qu’un besoin dans le paysage du coworking, c’est un must. 

Il ne fallait rien de plus pour que je lui pose quelques questions, pour mieux comprendre ce que cette société coopérative a fait à ce jour, et va encore faire dans le futur.

Yann, peux-tu nous donner quelques informations sur ce projet qui me semble très intéressant et qui est totalement dans la mouvance de la place de travail moderne du futur ? 

Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à créer VillageOffice ?

Yann : Nous sommes 9 à avoir démarré cette aventure comme tu le précises, alors je vais te donner les miennes pour commencer, ça sera plus court. En ce qui me concerne, deux éléments principalement :

  • le premier, on est enfin passé dans une phase en Suisse où les “pragmatiques” de la Suisse des grosses compagnies traditionnelles commencent à considérer sérieusement le coworking, en tant que façon de travailler différente. Le niveau d’éducation et de veille stratégique sur le sujet a clairement évolué comparé à il y a ne serait-ce que deux ans. On sent enfin un momentum où s’épuiser à évangéliser ne sera plus un tel enjeu : une demande claire, informée, commence à émerger.
  • ensuite, je veux pérenniser mes efforts depuis 2012 dans ce pays à ce sujet, notamment poursuivre les pistes explorées depuis 2015 dans l’association coworking.ch en se donnant les moyens économiques de contribuer durablement. Valoriser les efforts faits par les pionniers indépendants de ce jeune secteur économique, et rendre cette façon de travailler accessible au plus grand nombre. D’après Deloitte, la moitié de la force de travail suisse (soit env. 2.5Mio de personnes) pourrait ou devrait travailler à distance à très court terme. Aujourd’hui, le coworking, cela concerne seulement environ 1’500 personnes en Suisse. Il y a clairement une opportunité pour aider ce secteur économique à croître, et atteindre ainsi plus rapidement des objectifs liés au bonheur au travail, à l’innovation et à la créativité, à une mobilité moins subie et plus durable, pour le plus grand nombre.

Quelle est l’idée de base de VillageOffice ?

Yann : Rendre les meilleures communautés de coworkers et les espaces liés accessibles au plus grand nombre, pour que cette façon de travailler dans la collaboration qu’est le coworking puisse s’ajouter facilement dans la boîte à outils de toutes les entreprises suisses pour qui c’est pertinent. Être aussi un facteur local stabilisant, de durabilité et de pérennité pour cette jeune industrie.

Quelles sont les principales valeurs qui guident les membres de VillageOffice ?

Yann : Nous sommes en train de les raffiner ensemble, puisque nous sommes une jeune équipe, travaillant principalement à distance, et distribuée dans toute la Suisse.

Ce qui se dégage sans équivoque, c’est notre volonté de travailler dur à devenir à terme une “teal organization”, ou une “entreprise libérée”, comme l’expression commence à émerger de la communauté francophone (cf. F. Laloux). Ce qui signifie notamment porter des valeurs telles que la transparence, la plénitude (wholeness), qui “recouvre l’idée qu’un salarié est une seule et même personne dans l’organisation ou dans sa vie privée et que l’organisation ne doit pas le contraindre à “porter un masque”, à renier ses valeurs, à mentir sur sa personnalité pour être accepté”, une finalité évolutive (evolutionary purpose, une certaine interprétation de l’agilité et du mouvement nécessaire pour rester une organisation pertinente), et le principe de l’auto-gestion (hiérarchie souple liée aux projets et objectifs, horizontale et non pyramidale). C’est dans cette logique que nous avons choisi l’holacratie comme système d’organisation de notre gouvernance.

De plus en plus d’entreprises suisses font désormais partie de ce mouvement, on les retrouvent notamment sous la bannière des rencontres #ResponsiveOrg. Le groupe romand se réunira pour la première fois ce 21 juin à Lausanne.

Il faut noter aussi que nous avons choisi la forme de la coopérative de droit suisse, avec obligation de réintégrer nos profits éventuels dans la coopérative, afin de signifier clairement que notre volonté se trouve au-delà du profit économique, dans un fort désir d’impact positif, de long terme. Cela nous permet de cibler plus efficacement nos première recherches de partenariat et d’investissement.

Quelle est la vision de VillageOffice du domaine du coworking ?

Yann : Nous voulons travailler avec et pour les acteurs existant. Mais aussi mieux comprendre les besoins (spécifiques ou pas, les données manquent encore, et nous allons travailler à en établir et partager le plus possible) des télétravailleurs des petites et grandes compagnies suisses, qui découvrent seulement le coworking, après quelques années où on les poussait timidement à essayer de travailler de temps en temps depuis chez eux. Je pense que la mission de VillageOffice dépasse le coworking en lui-même. Il y a plus largement des tiers-lieux, ou espaces hybrides partagés, à réinventer et déployer en plus grand nombre en Suisse, et pas seulement en territoire urbain dense, pour travailler mieux et autrement. Une des questions que nous souhaitons traiter, c’est par exemple : “est-il économiquement viable et bon pour la mobilité et les employés de lancer des espaces hybrides partagés péri-urbains et ruraux ?”.

Quelle est la mission première de VillageOffice ?

Yann : Nous sommes la première “Certified B-Corp pending” suisse, la ligue junior (entreprises de moins d’un an) de ce mouvement mondial, dont un des slogans est “ne pas être les meilleures du monde, mais meilleures pour le monde”. Nous voulons rendre les meilleurs espaces hybrides communautaires disponibles à un maximum de suissesses et de suisses, pour qu’ils puissent découvrir la puissance de ces nouvelles façons de travailler, dès maintenant. Nous sommes persuadés que c’est bon pour les communautés locales, les individus eux-mêmes, les compagnies qui les emploient, les communautés de travailleurs indépendants qui ont lancé ce mouvement, et aussi la planète. Nous allons d’ailleurs traquer ces éléments et leur impact dans le cadre de notre partenariat avec les Nations Unies.

Merci Yann. C’est avec un grand intérêt que je vais suivre les avancées de ce projet. Une idée qui va sans aucun doute trouver un écho favorable dans notre pays et ailleurs. 

Pour plus de renseignements, consultez le site : www.villageoffice.ch

Quoi qu’il en soit, il apparaît clairement que les intérêts sont multiples et importants pour tous, justement

De nouveaux espaces sont créés chaque jour

En d’autres termes : il y a une occasion d’affaires et certainement un gain intéressant en perspective. C’est ce que de nombreux propriétaires d’espaces — opportunistes — se sont dit. Rapidement, la concurrence devant la porte, certains sont entrés dans une lutte acharnée — bien sûr justifiée… à leurs yeux, il en va de leur survie ! — pour acquérir les membres au détriment de l’autre. 

Oui, vous l’aurez certainement compris, nous sommes très loin de l’idée initiale du coworking et de sa philosophie.

C’est un domaine relativement récent

De dire : « Nous sommes un espace de coworking », alors qu’il s’agit d’un lieu où la seule motivation est le partage ou l’encaissement du loyer, peut prêter à confusion et donner une image erronée du secteur. Cela laisse également la place à de nombreuses interprétations, comme ressentir un abus de la dénomination, même s’il s’agit dans certains cas d’ignorance plus que de mauvaise foi.

Est-ce vraiment, ce qui sert la cause ? J’en doute fortement et pense que cela fait plus de mal que de bien au secteur. 

Un coworking, de quoi s’agit-il ?

D’un lieu de rencontres et d’échanges où se retrouvent des personnes avec des intérêts similaires afin de créer une communauté forte et motivée. Également un lieu où il y a un accès à une infrastructure de base qui évite la multiplication d’appareils dans plusieurs lieux. Mais aussi et surtout un lieu où il est possible de trouver de nouvelles idées, voire des partenaires ou des échanges.

Wikipédia le souligne parfaitement : « Cette nouvelle forme de travail remet en question fondamentalement les anciennes théories pyramidales du travail. Aujourd’hui, le travail se fait en réseau par une agrégation ponctuelle de compétences se formant et se reformant selon les projets, plus rapide et flexible que les structures très hiérarchisées des entreprises ».

En bref, un endroit où il fait bon aller et où chacun peut donner quelque chose aux autres membres de la communauté.

Comment reconnaître un espace de coworking ?

Une bonne preuve est certainement la manière dont ce dernier est né. Un espace de coworking démarre en principe par la création de la communauté (le contraire est la pratique courante). En commençant de cette manière, il est possible de tenir compte des besoins de la communauté et d’adapter les locaux. Il y a une vraie communauté qui s’engage. L’échange y est vif et varié.

Il serait inapproprié de débuter l’activité de coworking dans le sens inverse : d’abord ouvrir un lieu et attendre que les gens s’y rendent. C’est la même aberration que de créer un produit et de chercher les clients ensuite… Oui, je sais, cela est encore (trop) souvent le cas aujourd’hui. Le risque, si vous décidez tout de même de le faire : passer à côté de votre vraie communauté.

Lorsque vous entrez dans un vrai coworking, vous savez rapidement que vous êtes à la bonne place. 

Qui sont les utilisateurs du coworking ?

Si, jusqu’à maintenant, ce genre d’endroit était surtout fréquenté par des solopreneurs, freelances ou autres startups (qui se retrouvaient souvent cantonnés dans des cafés ou d’autres endroits similaires), la tendance va clairement vers un élargissement du segment. Il s’agit des entreprises qui commencent également à s’intéresser de près à cette alternative.

Une personne qui décide de se rendre dans un coworking le fait parce qu’elle recherche de la flexibilité et de l’interaction. Plutôt que de rester seul à la maison ou dans un bureau traditionnel avec frais fixes, elle peut partager des connaissances ou trouver chaussure à son pied avec de nouvelles opportunités.

C’est un endroit où toute personne qui se trouve loin de son domicile, ou qui cherche un échange, peut y trouver son compte. 

Un problème de base

La mise en place d’une structure attrayante et dynamique. Si dans certains espaces tout est très bien organisé, d’autres rencontrent plus de problèmes pour trouver le juste milieu. Il y a plusieurs raisons à cette situation comme le manque de savoir-faire ou un réseau insuffisant, ce qui se ressent sur la fréquentation comme sur l’animation (organisation d’événements, par exemple). 

Cela mène régulièrement vers l’échec partiel ou total de l’espace, ce qui peut mettre en péril les utilisateurs réguliers du lieu qui ont capitalisé sur l’endroit.

Seul un espace indépendant peut être libre

Une communauté qui peut se nourrir de manière autonome est libre. Être un promoteur de la liberté et de la pérennité c’est avant tout s’assurer que ce que nous faisons peut être fait aussi longtemps que nécessaire. En d’autres termes, il s’agit de se maintenir, grandir et prospérer sans pour autant dépendre de ressources extérieures.

Une certitude : lorsque l’espace de coworking devient inutile à ses membres, il s’éteint ou évolue naturellement. 

Mon ressenti

À chaque fois que je me rends dans un espace de coworking, je ressens ce plaisir renouvelé de partage et de convivialité. Ce sont des endroits où je me ressource par l’échange souvent nourri avec les personnes présentes ou tout simplement l’énergie qui y règne.

Si l’endroit est en plus à proximité de mon domicile ou des lieux de rendez-vous, je ressens clairement une augmentation de ma qualité de vie et celle de mes clients. 

En bref, je dirai : le coworking est une belle invention et une belle opportunité pour s’enrichir et progresser dans sa vie et celle de sa startup ou de son entreprise. 

Dix bonnes raisons pour devenir un coworker

  1. Être entouré, plutôt que d’être seul au monde
    Avant, vous étiez seul à comprendre en quoi consiste votre travail, seul dans la joie et la peine. Vous manquiez d’oreilles attentives et expertes pour vous conseiller, d’un entourage dynamique et stimulant qui vous communique de l’énergie. Parfois, cette solitude était si pesante que vous sortiez pour terminer votre dossier dans un environnement peuplé par d’autres êtres humains, comme par exemple un café. 
    Aujourd’hui, vous êtes bien entouré. Les gens que vous côtoyez ont vécu des choses semblables aux vôtres. Ils vous comprennent. Ils vous transmettent leur énergie et leurs expériences. Ils sont actifs, créatifs, intelligents et dynamiques. 
    Peut-être même seront-ils votre principale motivation pour vous rendre au travail lors des mauvais jours, qui font partie de la vie de toute personne et tout entrepreneur, même expérimenté.
  2. Pouvoir dire : « J’ai un lieu de travail »
    Avant, vous travailliez chez vous. Personne ne vous considérait sérieusement comme une personne « active ». Peut-être en souffriez-vous et parfois était-ce compliqué de travailler dans le lieu où vous viviez. Vous aviez pris de mauvaises habitudes : allumer votre télé, laisser vos dossiers traîner partout, rester en pyjama toute la journée ou d’autres choses qui minaient insidieusement votre productivité.
    Ajoutez à cela la tendance à la procrastination ou à la dispersion, et le domicile devenait un piège où tout était bon pour éviter de se mettre à l’ouvrage. Que ce soit le ménage, les enfants ou une mission d’un jeu quelconque à finir… C’est le genre de tâches dont vous parveniez à vous convaincre qu’elles étaient importantes, mais qui ne faisaient pourtant nullement progresser vos affaires.
    Aujourd’hui, vous vous rendez à votre espace de coworking près de chez vous. Vous pouvez enfin vous concentrer sur les tâches importantes et vous pouvez désormais faire comprendre à votre entourage que vous avez un lieu de travail !
    En d’autres termes : Vous avez une adresse qui figure dans les registres et qui vous éloigne de votre domicile qui faisait aux yeux de tous — parfois y compris par vous-même — office de faire valoir.
  3. Faire des économies
    Avant, vous vous étiez résigné à louer un bureau pour enfin avoir un lieu de travail et pour être plus crédible auprès de vos partenaires. Vous aviez donc dû, dans certains cas, avancer plusieurs mois de loyer pour la caution du local et augmenter vos frais fixes de manière considérable. De plus, ne pouvant vous permettre de vous installer au centre-ville, vous aviez dû opter pour un local blanc aseptisé de 10 m² dans un centre d’affaires de la périphérie ; un rien tristounet…
    Aujourd’hui, vous êtes un coworker et vous travaillez en plein centre-ville pour un prix inférieur à toutes les offres de locaux existants sur le marché. Vous n’avez pas versé une caution et vous ne payez que pour les jours ou vous êtes présent. De quoi vous rendre un peu plus serein… et par là même, heureux.
    Même si le côté financier est souvent secondaire pour les vrais coworkers, il serait injuste de le passer sous silence.
  4. Être plus agile
    Avant, vous étiez régulièrement en déplacement, vous travailliez dans des cafés Wi-Fi dans des conditions souvent précaires ou chez vos clients. Dans ces moments-là, le bureau que vous aviez loué continuait à vous être facturé même sans y mettre les pieds pendant plusieurs jours ou semaines.
    Aujourd’hui, vous êtes un coworker et vous venez dans l’espace quand vous le souhaitez, à l’heure que vous désirez. Vous adaptez votre forfait à votre besoin. Vous bénéficiez peut-être d’un « visa de coworking » qui vous permet de travailler gratuitement dans d’autres villes du pays ou dans le monde entier. 
    Le constat est clair : le coworking rend plus flexible, plus mobile et plus adaptable.
  5. Être à l’affût
    Avant, vous viviez une relation exclusive (parfois solitaire) avec votre projet. Vous étiez un peu à l’image d’un cheval dont les œillères empêchent de voir son entourage. Souvent seul, devant votre écran d’ordinateur, vous n’étiez pas en mesure de saisir les occasions qui naissaient de l’échange, des rencontres fortuites ou des discussions enflammées.
    Aujourd’hui, le coworking vous a fait comprendre la valeur du partage, mais aussi que la présence, dans un même lieu, de plusieurs personnes portant des projets et des regards différents favorise l’apparition d’opportunités nouvelles. Vous avez trouvé de nouveaux contrats auprès de coworkers et vous envisagez de réadapter votre business model grâce au logiciel qu’un ami coworker est occupé à développer…
    Les possibilités qui se créent dans un coworking sont uniques et enrichissantes.
  6. Être plus inspiré
    Avant, vous aviez souvent l’impression de tourner en rond, de mariner constamment dans le même jus réchauffé à de trop nombreuses reprises. Un vrai challenge d’être créatif lorsque l’on est seul, entre quatre murs blancs… et sans aucun retour. 
    Aujourd’hui, vous êtes un coworker et vous savez que les idées se fertilisent par le dialogue et par le cadre de vie. Vous avez conscience de travailler dans un lieu propice à la créativité, plein de gens inspirants et d’idées nouvelles. Vous avez trouvé de nouveaux champs d’applications pour votre projet et un angle d’attaque inédit sur votre marché.
    L’inspiration semble créer de l’inspiration, ce que seul l’échange est capable de produire.
  7. Avoir une meilleur image
    Avant, vous n’osiez pas recevoir des clients ou des partenaires chez vous de peur qu’ils ne s’effarouchent à la vue de votre collection de soldats de plomb ou qu’ils ne trébuchent sur le circuit de course de voitures de vos enfants. Votre courrier professionnel finissait à une adresse bidon ou une case postale sans âme ni étincelles.
    Aujourd’hui, vous êtes dans un espace de coworking et les choses ont bien changé. Vous pouvez maintenant recevoir vos clients ou prospects dans un endroit accessible, élégant et branché. Votre crédibilité se porte déjà nettement mieux. Votre entreprise est désormais domiciliée dans un espace approprié où vous pouvez organiser des événements pour vos partenaires.
    En bref, avec le coworking, vous avez une bien meilleure image et assise.
  8. Avoir de meilleurs outils de travail
    Avant, vous vous débattiez avec votre imprimante poussive, votre connexion capricieuse et la roulette cassée de votre chaise de bureau. Il fallait de nouveaux investissements, parfois incompatibles avec votre startup en mode bootstrapping.
    Aujourd’hui, vous bénéficiez d’une imprimante laser professionnelle, d’un réseau en fibre optique à très haut débit, d’un scanner, d’un fax, d’un projecteur… de tout ce qu’il faut pour travailler dans les meilleures conditions. Vous bénéficiez également d’outils software plus performants grâce aux outils suggérés par la communauté de coworkers.
    Que du bonheur, qu’il s’agit d’apprécier à sa juste valeur.
  9. Continuer à progresser
    Avant, il vous arrivait de regretter l’époque où vous étiez salarié dans une grande entreprise. Ça avait du bon de pouvoir suivre des formations internes, de pouvoir progresser grâce à vos collègues et d’avoir l’opportunité d’exercer des métiers nouveaux… Lorsque vous vous êtes lancé en freelance, vous avez découvert qu’il était devenu difficile d’approfondir ses compétences, seul devant son ordinateur. Et de le faire ailleurs avait parfois un coût important.
    Aujourd’hui, dans votre espace de coworking, vous assistez régulièrement à des événements, des conférences ou des séances de formation qui vous permettent de continuer à progresser tout en restant libre et indépendant. Les amis coworkers avec qui vous travaillez vous font souvent découvrir de nouveaux logiciels plus efficaces et vous enseignent de nouvelles techniques.
    Un argument de plus qui ne peut que difficilement se chiffrer tant il est important et essentiel.
  10. Être libre ensemble
    Vous l’aurez compris, le coworking n’est pas seulement une nouvelle manière de travailler, c’est une nouvelle manière de vivre : libre et autonome sans être isolé. En devenant coworker, vous devenez membre d’une communauté qui vous ressemble et vous assemble. 
    Une communauté capable de se soutenir et de s’enrichir mutuellement. Une communauté qui vit également en dehors du travail, organise des événements festifs, voire des apéros.

Il y a encore bien d’autres raisons qui pourraient vous pousser, à défaut de l’être déjà maintenant, dans un coworking : stimuler votre activité, trouver de nouvelles idées ou le partenaire qui vous manque depuis si longtemps, etc.

Faites un essai ! Peut-être est-ce justement ce qui vous manquait à ce jour.

Les médias sociaux avec ses tops et flops

À l’époque tout était mieux, les gens se parlaient…

crédit photo: yarr.me

crédit photo: yarr.me

De dire que tout est bien et rose, dans le monde des médias sociaux, serait certainement une exaction. Par contre, nous pouvons affirmer que c’est un média très efficace et utile lorsqu’il est utilisé à bon escient.

Consciemment ou inconsciemment, nous le savons, il en est autrement dans la réalité

En donnant quelques exemples, sur la base de top ou flops, cela devient encore plus évident. Que l’on soit amateur ou contradicteur, la question ne laisse personne indifférent. 

Tout le monde pense détenir la vérité, la seule valable… ici rien de tout cela. Uniquement des ressentis personnels. Des constats faits jour après jour. Peut-être que vous avez un autre avis sur le sujet. Oser le dire, sans pour autant vouloir avoir raison à tout prix, reste l’art absolu.

Alors GO !

Les médias sociaux ouvrent grand les portes…

Depuis que les médias sociaux ont pris leur envol, il s’est passé énormément de choses. La communication est devenue beaucoup plus aisée. Il devient facile de maintenir le contact avec des personnes de tous bords, même à l’autre bout du monde.

Pour des petites entreprises, qui par le passé n’avaient que peu de possibilités de se faire voir et entendre, ils ont trouvé une tribune libre où pratiquement tout le monde s’y promène. D’un coup, bien des choses ont changé pour eux.

Ils peuvent regatter avec les multinationales, faire du PR à un niveau international, ce que était de la science-fiction il y à peu encore. Aujourd’hui c’est une réalité, pour qui s’y intéresse un tant soit peu. Investi un peu de temps pour fournir du contenu solide et digne d’intérêt pour ses lecteurs.

C’est certain, l’outil est TOP !

Le manque de savoir-faire et les trolls…

Si les médias sociaux ont ouvert de nouvelles possibilités, elles ont également donné accès aux personnes qui ignorent tout de ce que peut signifier : être social. Parmi eux, il y a ceux qui ignorent toutes des bonnes manières, les trolls, ou ceux qui ne comprennent simplement rien au fonctionnement de ce média.

Si les uns, les trolls, il y a peu d’espoir d’en tirer quelque chose de positif. Les autres pourraient, en adaptant quelque peu leur façon de faire, changer et évoluer dans le mieux.

Parfois il faut peu de choses pour que tout change et donne une meilleure utilisation de l’outil.

Il n’y a aucun doute, c’est un FLOP !

Lorsque l’interaction va, tout va…

Ajouter un j’aime, partager…, sans commenter ou lancer aucune discussion, c’est un peu comme aller dans un magasin, dire au vendeur que son article est super, ressortir sans rien acheter et en faire de la publicité partout.

Le vrai intérêt des médias sociaux, c’est d’avoir un échange. Donner son avis. Compléter l’information fournie. Commenter et continuer à interagir. Lorsque les choses vont dans ce sens, tout le monde va évoluer et un vrai dialogue peut se créer.

Oui, c’est certain, l’interaction, c’est TOP !

Copier/coller de l’intégralité d’un texte…

Se promouvoir auteur de la publication et ainsi s’approprier le travail des autres, c’est de la tromperie de bas étage. D’abord, c’est abuser le lecteur qui assimile les connaissances et le savoir-faire au mauvais auteur, qui dit l’être. Ensuite, c’est un manque de respect pour la personne qui a fait le travail et les réflexions. Finalement, c’est se tromper soi-même…, voilà, la boucle est bouclée.

Souvent la supercherie est découverte lorsque la personne se trouve à devoir donner des informations dans la vie réelle sans y parvenir vraiment. Comme presque toujours, la vérité finit par apparaître au grand jour tôt ou tard.

Ainsi, ce comportement ne peut que mériter le FLOP !

Je publie donc je suis…

La découverte des outils de publications automatiques, une grande avancé pour les uns, une catastrophe pour les autres. S’ils peuvent être très utiles, pour mettre en place une stratégie bien pensée. Ils peuvent devenir franchement néfastes, lorsqu’ils inondent les profils de son réseau.

Si dans le premier cas, c’est TOP ! Dans le deuxième, c’est clairement FLOP !

Ce qui compte, c’est le nombre de suiveurs

À l’image de notre monde actuel, la réussite sur les médias sociaux est encore (trop) souvent assimilée au nombre de suiveurs. Un terme qui en dit long et la réalité est: que les suiveurs suivent en général partout, contrairement à une communauté qui interagit.

Si les suiveurs sont en général peu enclin à un échange actif, qui amène une plus-value aux autres. Les membres d’une communauté, même s’ils sont beaucoup moins, enrichissent en général la discussion et les autres membres.

Ici, également, il y a du TOP et du FLOP !

Une image dit plus que mille mots

La formule bien connue prend ici toute sa dimension. Attacher de l’importance à une belle image, qui dit ce qui y est écrit est un bon réflexe. Si une image inadaptée, pire, déplacée, peut diminuer la qualité de la publication et la ternir, lorsqu’elle est à sa place, elle va élever le niveau général du contenu.

Ici, également, il est essentiel de citer la source — lorsqu’elle est connue — pour respecter l’auteur, qui vous donne sans contrepartie (pour les images libres) une plus-value. Dans le cas de l’image publié ci-dessus, aucun auteur m’était connu.

Le bon choix et la citation de l’auteur, c’est le TOP !

Les mots ont une portée infinie

Pendant que les paroles s’en vont, les écrits restent. Un fait connu de (presque) tous. De se comporter en « écrivain » poltron, laisse souvent des traces indélébiles… qui peuvent avoir des conséquences fâcheuses de nombreux mois et années plus tard.

Y penser, lorsque nous éditons des textes sur un coup de tête ou dans un moment de rage, serait utile avant de cliquer sur le bouton « envoyer ».

Si le clic avec le mauvais contenu est FLOP, la réflexion est TOP ! Non, même, indispensable.

Je dis ce que je pense sur tout et tout le monde

Toutes les choses sont bonnes à dire… Si cette affirmation est douteuse dans la vie « réelle » et l’est encore davantage dans la vie virtuelle. Comme dit, dans le point précédent : les mots comptent.

Ici il est question de critiquer vertement tout et tout le monde sans vergogne, aucune. Régler ses comptes avec ses amis, ennemis, famille et autres, c’est certainement une très mauvaise idée. Une idée qui fait perdre la face à tous les acteurs volontaires ou involontaires, un acte ou personne ne sort vainqueur, bien au contraire.

La situation est sans appel, un acte totalement FLOP !

Partager et commenter sans modération

C’est un acte qui est social. Donne de la visibilité à tous et génère une situation de gagnant-gagnant.

En agissant de cette manière, nous créons du dialogue, de l’échange et une reconnaissance envers la personne qui publie du contenu de qualité. Nous pouvons donner notre avis, amener de l’eau au moulin et ainsi faire évoluer le sujet à une étape suivante.

Très clairement, un TOP !

Les chaines et spams

Si vous êtes un vrai ami, une personne qui a du coeur et de la compassion, copie le texte suivant et publie-le sur ton mur. Partage ce que j’ai mis, que tu sois d’accord ou non, c’est juste pour me prouver ton amitié… et des textes similaires circulent régulièrement sur les médias sociaux.

Aucun doute possible, un FLOP de la pire des espèces !

Il y a de tout sur la toile, même des trolls

Quoi qu’il en soit, et quoi que nous fassions, il y aura encore longtemps des personnes qui enrichiront le monde et les trolls qui le détruiront… Oui, vous l’aurez compris, cette liste pourrait continuer presque sans fin, mais je vais m’arrêter ici pour l’instant.

Par contre, vous, si vous le souhaitez, vous pouvez en ajouter d’autres dans les commentaires, cela peut qu’enrichir ce poste.

Le moment de passer aux médias sociaux 2.0 est arrivé… en sommes-nous vraiment capables, voilà la question.

Qu’en pensez-vous ?

Mon ressenti

Tout en étant un grand amateur des médias sociaux, je garde à l’esprit qu’ils sont un outil et qu’ils doivent le rester. Lorsque je vois où entend que certaines personnes qui se côtoient quasiment en permanence, envoient des messages pour se parler… le quota est atteint.

C’est à nous de trouver la bonne dose et le bon moment, pour garder le juste milieu et rester maître de la situation. Parfois la limite est très proche, restons attentifs...

Jusqu'au prochain post, je vous souhaite plein succès et à très vite ici, Martin.

 

Découvrir et développer vos talents

se poser la question comment, est déjà le début
d’une prise de conscience et d’un changement possible.

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Il semblerait que : “Les gens pardonnent tout
sauf la beauté et le talent.”

Ce qui pose parfois un problème supplémentaire, dans notre quête de la découverte et l’utilisation de nos talents.

Le talent, c'est bien. L'utiliser, c'est mieux !

Nombreuses sont les personnes qui restent toute leur vie un talent à l’état brut... bien caché à tous. Ils ignorent totalement qu’ils ont des capacités, au-dessus de la moyenne, dans certains domaines, justement : du TALENT.

Un peu à l’image d’un diamant – qu’il fait bon trouver – dont la beauté et le potentiel, ne se développent qu’une fois qu’il est transformé. Chacun sait qu’un diamant brut a de la valeur, ce qui augmente généralement l’attente envers l’objet de toutes les convoitises. Cette convoitise, qui peut pousser l’homme cupide à maltraiter ceux qui les découvrent.

Il se passe des faits similaires avec les hommes et leurs talents. Qui sont souvent mis sous une pression inconsidérée, par des personnes avec peu de bon sens.

Le talent est mis au défi en permanence

Tant les attentes envers lui sont élevées.

Être connu et reconnu, comme étant un talent, peut ouvrir des portes et parfois en fermer d’autres. Pour tous ceux qui le sont dans un domaine – je reste convaincu que c’est le cas pour nous tous – savent de quoi il s’agit.

Lorsque tout le monde est satisfait, avec le travail fourni, par le « commun des mortels », les attentes sont bien plus élevées envers le talent qui est censé fournir plus, faire mieux... en bref: être au-dessus de la mêlée.

Vous préférez lire l'article tranquillement à votre guise, téléchargez le fichier complet avec la fiche de travail et de réflexion.

Le talent ne peut échouer

C’est l’illusion qui circule. Car ce n’est rien d’autre qu’une rumeur urbaine. En plus qu’elle met inutilement le talent sous pression, elle est souvent liée à des déceptions, de part et d’autre, et dessert plus qu’elle ne sert.

Le talent fait toujours mieux que les autres

Si seulement... ainsi tout serait bien plus facile pour tous. Pour le talent, car il ferait face aux attentes. Pour tous les autres, car ils pourraient s’appuyer sur lui et ainsi repousser leurs propres responsabilités.

Mais nous le savons tous, il en est autrement. Parfois le talent perd son talent, qui lui fait défaut un moment donné. Cet état de fait se voit en général surtout dans le sport, mais également dans le monde privé et professionnel.

Le talent se maintient et doit être développé

Pour qu’il puisse évoluer vers son potentiel maximal.

Ce qui est surprenant, c’est que le talent reste souvent caché. Il faut parfois creuser, comme pour la recherche d’un diamant, pour découvrir le talent qui sommeille en nous.

Cette recherche vaut cependant largement la peine d’être faite, car c’est dans ce-s domaine-s que nous excellons. Que nous pouvons donner le maximum et nous sentir utiles à la société.

Acceptons notre talent et celui des autres

Pour ce qu’il est, imparfait et perfectible !

Une telle approche donne de l’air à tout le monde, y compris à nous. Permet d’évoluer dans un registre plus agréable, plus léger et plus enclin à faire évoluer chacun de nous.

Acceptons nos échecs et ceux des autres. Donnons à tout le monde la chance de limer le temps qu’il faut à leur talent pour qu’il devienne un diamant de valeur.

Les points à retenir

  • Avoir des compétences n’a rien en commun avec du talent
  • Le talent est en chacun de nous, il est inné
  • Le talent reste souvent occulté et demande qu’à être découvert
  • Le talent se cultive et se développe
  • Le talent n’exclut nullement l’échec
  • Le talent est souvent confronté à la pression, à l’obligation de réussir
  • Le talent peut créer de la jalousie
  • Le talent est mis au défi en permanence
  • Le talent demande qu’à être utilisé
  • Le talent est un don à utiliser absolument
  • Le talent est et reste imparfait, acceptons et cultivons cette réalité

Pour faire un pas de plus, téléchargez le fichier de travail et de réflexion : Comment découvrir et développer vos talents.

Et vous, êtes-vous un diamant à l’état brut qui mérite mieux ?

Si c’est le cas, commencez à limer autant longtemps que nécessaire à vos talents naturels, pour devenir un diamant à multiples facettes et exploiter pleinement votre talent.

Plus vite vous vous mettez au travail, plus vite tout le monde va bénéficier de vos talents… y compris vous.

Mes convictions

Quelle que soit la définition que nous donnons au talent, chacun de nous en possède. Lorsque j’entends une personne dire : je n’ai aucun talent particulier, je suis tenté de dire : creuse un peu plus.

Il arrive également de rencontrer de vrais talents, qui savent en plus qu’ils le sont, et qui n’en font rien. Ici également, je suis tenté de dire : fait un peu plus, ton talent le mérite bien.

Il apparaît ainsi clairement que dans un cas comme dans l’autre, la personne en question n’utilise que très peu de son vrai potentiel, ce qui laisse tout de même une désagréable amertume dans l’air.

Vu ainsi, il appartient à chacun d’entre nous à être ou devenir meilleur... car nous le valons bien.

Jusqu'au prochain post, je vous souhaite plein succès et à très vite ici, Martin.

Vous avez aimé cet article ? téléchargez le fichier complet avec : le blog post et comment découvrir et développer vos talents.

Réveille ta passion et le goût pour la vie !

Qui est démuni de passion, rien ne lui sert d’avoir de la science.

Quand as-tu ressenti, pour la dernière fois, de la passion pour ce que tu fais ? Pour certains, cette réponse est simple. Pour d’autres elle peut être assimilée à un défi de taille.

Entre boulot, manger et dodo, il reste souvent très peu de temps pour la passion et les rêves.

La vie semble vide, fade et sans grand intérêts

Cela peut mener à la réflexion qu’il reste qu’un plan possible : attendre la retraite ou pire… la fin de vie !

La question que je me pose : sans passion, la vie est-ce vraiment la vie ou déjà la mort ?

“Celui qui se perd dans sa passion a moins perdu que celui qui perd sa passion.” Alexandre Jardin

Oui, me direz-vous, c’est facile de penser ainsi avec une vie et une profession intéressante. Alors que moi je me débats jour après jour dans la mouise. Entouré, que je suis, par une multitude de personnes négatives, des problèmes insolubles et, également, une ambiance triste et sans espoir.

AHA !

Vu sous cet angle, l’espoir de réveiller votre passion semble bien mince, c’est une certitude.

Finalement, peut-être que tel est votre destin… et qu’il vous faut bien vous résoudre à l’accepter.

HUM !

Est-ce vraiment ça la vie ?

En ce qui me concerne, j’ai décidé de voir les choses autrement. J’ai acquis la conviction que rien, ni personne, ne peut décider de mon chemin de vie. De ma passion. De mon bonheur.

“La passion n’a pas de temps à perdre, elle ignore la patience et les dires de courtoisie.” Louise de Vilmorin

Je reste le seul maître à bord, suis en mesure de passer d’un état à un autre — quoi que les autres puissent faire ou penser — je reste libre de mes choix.

Et vous, quel est votre choix ?

Voulez-vous être à l’image : chaque matin je saute du lit et atterris sur une mine. La mine, c’est moi. Ensuite, il me faut toute la journée pour rassembler les pièces… que me reste-t-il comme temps pour autre chose ?”

Ou au contraire : chaque matin je change l’emplacement du saut du lit. Lorsque j’ai trouvé l’endroit qui m’évite la mine, je pars du bon pied et poursuis toute la journée avec passion. Cela ouvre bien plus d’alternatives.”

Oui, vous l’aurez compris : c’est vous qui décidez de votre bien-être. Le bonheur peut venir que de l’intérieur, c’est la raison qui devrait vous pousser à vous y rendre plus régulièrement, voir, à terme, en permanence.

Démarrez immédiatement : passez à l’action !

La passion fera sans aucun doute partie de votre vie !

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Trouvons le dialogue

Si cet article vous a plu, et que vous l’avez trouvé utile, vous pourriez répondre à la question suivante : Comment comptez-vous utiliser la passion pour améliorer votre vie ?

Merci de simplement ajouter votre réponse dans les commentaires. Si vous préférez le faire à travers un courriel il est également la bienvenue.

Partager, c’est gagner…

Mes croyances me jouent parfois des tours, mais je continue d’y croire…

Si vous ne croyez pas en vous, qui le fera ?

Une citation du Dalaï Lama qui mérite largement une réflexion : “Là où règnent force intérieure et confiance en soi disparaissent méfiance, peur et doute.”
Crédit photo : Fotolia

Crédit photo : Fotolia

La situation est bien réelle

Un problème récurrent dans la vie, et dans celle des start-up, c’est que la foi se fait régulièrement la malle.

Même si c’est certainement le mauvais moyen pour réussir, cela peut se comprendre aisément.

Les problèmes sans issue

Chaque entrepreneur (qu’il soit seul ou accompagné) se trouve certains jours devant des problèmes qui lui semblent insurmontables.

Dans certains cas, ils peuvent être assimilés à un MUR infranchissable, ou du moins seulement avec une très grande difficulté.

C’est du moins ainsi que nous voyons les problèmes dans les mauvais jours.

Les jours où le soleil reste aux abonnés absents

Ce sont ces jours sans soleil (c’est une image), ou tout semble sombre, et où nous sommes de l’avis qu’il aurait mieux fallu rester couché…

Mais, voilà, c’est rarement en restant coucher et inactif que les problèmes se résolvant bien au contraire (même que dans de rares cas, cela peut se produire).

Après la pluie le beau temps

C’est dans ces moments qu’il est essentiel de garder la foi en ses possibilités, et avoir une vision claire.

Et, également, de savoir où nous voulons aller et comment nous comptons le faire.

Alors, que faire ?

Je doute qu’il y ait une solution universelle.

Par contre, nous avons la plupart du temps les outils nécessaires en nous — ou dans notre entourage — pour trouver une solution.

Voir les choses autrement

Si notre vision est troublée, c’est parce que nous nous contentons de voir les choses, comme nous les avons toujours vues.

Parfois, il suffit de changer légèrement notre angle de vue pour que les choses changent subitement… et, apparemment, sans raison.

Au secours, je me noie dans mon verre d’eau

Un autre fait récurrent : nous ne pouvons, ou voulons (ego, fierté, etc.), demander du soutien autour de nous, alors que c’est très souvent un très bon plan.

Un échange, avec une personne bien intentionnée, fait souvent des miracles… osez demander.

Se mettre en cause

Certainement une qualité que chaque entrepreneur doit posséder absolument.

De penser que nous pouvons partir, dans un projet, planifier, et ainsi tout maîtriser, est une grande illusion qu’il vaut mieux laisser au pays des bisounours, ce que le monde de la start-up est loin d’être.

Abandonner : peut également être une option

Parfois, nous devons accepter la situation telle qu’elle est… noire !

C’est-à-dire, nous avons fait les mauvais plans, produisons une stratégie défaillante, erronée, ce qui nous a mis dans une situation difficile… Dans ce cas, mieux vaut l’accepter.

À nous de corriger le tir. Ou simplement abandonner l’idée, qui est peut-être moins génial que ce que nous avions pensé initialement et jusqu’à ce jour.

Comme il est important de tenir tête, lorsque nous sommes sur la bonne voie. Abandonner (qui peut également signifier de faire un pivot), lorsque nous sommes manifestement sur la mauvaise voie, c’est faire fi de bon sens et de force de caractère.

Ne croyez personne, qui vous dit le contraire.

Quelques signes pour reconnaître que certaines choses veulent nous quitter pour aller ailleurs.

  1. Le projet ne nous fait plus plaisir. Lorsque nous y pensons, nous avons la sensation physique d'une pression dans la poitrine, d'un poids sur les épaules, de quelque chose qui nous accable plutôt qu'elle ne nous donne des ailes.
  2. Le projet nous cause des soucis. Nous ne savons plus quoi en faire et, il y a toujours plus d'obstacles qui se dressent devant nous. De multiples signes nous indiquent que même le temps ne nous donnera aucune relation fructueuse avec ce projet.
  3. Lorsque nous nous imaginons renoncer à ce projet, nous sentons intérieurement soulagés. Nous retrouvons force et confiance.

S’accrocher jusqu’à ce que mort s’ensuive

En résumé, vous pouvez retenir : Qu’avoir du courage, reste un adage indispensable à toute vie d’entrepreneur.

Ce qui signifie qu’il faut être capable de continuer, même lorsque c’est très difficile.

Cela ne signifie cependant nullement, qu’il faut s’accrocher à tout prix, jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Demandez, vous obtiendrez

Pensez à demander plus souvent du soutien, ce que la plupart des personnes de votre entourage vous donneront avec grand plaisir. Si c’est autrement, changez votre entourage.

Savoir demander du soutien est un signe de force, contrairement à ce que certains semblent penser.

Car, le monde est fait pour être en équilibre entre le donner et le recevoir.

Pensez-y, la prochaine fois que la tempête sévie !

Dix solutions qui peuvent aider à démonter le MUR

  1. Revoyez les bases, c’est-à-dire : vos activités respectent-elles vos valeurs de base ? Sans elles, aucune activité ne peut être couronnée de succès.
  2. Visitez vos plans, c’est-à-dire : avez-vous une vision claire, savez-vous où vous voulez aller ? Cette vision est-elle suffisamment présente devant vos yeux ? Est-elle réaliste, suffisamment motivante, et respecte-elle vos valeurs de base ? Sans vision, il est difficile de naviguer et cela d’autant plus par mauvais temps.
  3. Visitez votre mission, c’est-à-dire : votre mission est-elle la bonne. Cette dernière contient-elle vos valeurs de base, et est-elle dirigée vers votre vision ?
  4. Revoyez vos buts et objectifs, c’est-à-dire : vos buts et objectifs sont-ils dirigés et tiennent-ils compte des trois points précédents ? Se fixer des buts, et avoir des objectifs réalistes, va vous tenir sur la route même lorsqu’elle est sinueuse et en mauvais état.
  5. Revisitez votre canvas de la proposition de valeur (VPC). Car connaître les besoins de vos clients sont bien plus importants, que de vous faire plaisir avec un produit qui semble être le meilleur du monde… à vos yeux.
  6. Revisitez votre business model canvas (BMC). Avez-vous vraiment tenu compte de tous les éléments et, êtes-vous entouré des bonnes personnes ?
  7. Analysez votre communication : est-elle adaptée à votre segment cible ? Êtes-vous au bon endroit (plates-formes), publiez-vous les bonnes choses, et suffisamment pour être visible ?
  8. Visitez plus de clients potentiels : car, eux seuls vont faire que votre entreprise vive où meurt. Si c’est ici que cela pêche, il sera difficile (à terme) de réussir votre startup.
  9. Améliorez votre pitch : Avoir un excellent produit est insuffisant ! Par contre, savoir présenter, et se vendre, est souvent plus important que le produit en soi. Oui…, l’homme est un être émotionnel.
  10. Consultez des personnes qui peuvent vous faire avancer. Que ce soit en direct ou en ligne, dans des groupes de Mastermind, des forums de discussions, avec d’autres entrepreneurs, soit un coach… Seul, compte le résultat, et finalement il doit compter pour vous, si vous entendez quitter le statut de start-up, et devenir à terme une entreprise qui réussit dans son domaine.

Vous l’aurez compris, vous pouvez changer les choses

Cela devrait être une bonne nouvelle, et vous donner le punch nécessaire pour démonter le MUR, plutôt que de l’entretenir inutilement.

Osez être autrement

Ce qui sous-entend que vous êtes prêt à accepter le changement, vous remettre en question, et changer ce qui doit l’être… Sans état d’âme, aucun.

Outils

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Business Model You
De transposer le BMC sur l’individu — traitée comme une PME — est une approche nouvelle, que les auteurs de Business Model YOU (un groupement collaboratif) ont su faire avec brio. Ce livre, qui propose de réinventer la carrière grâce à une méthode révolutionnaire, est une vraie mine d’or qu’il vaut la peine de parcourir.

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Business Model nouvelle génération
Aujourd’hui, de nouveaux secteurs d’activité voient le jour tandis que ceux d’hier s’effondrent. Les jeunes loups défient les acteurs traditionnels, dont certains se battent pour se réinventer et rester dans la course. De nouveaux modèles économiques émergent, qui remettent en cause les principes acquis et ouvrent de nouvelles pistes. Comment se positionner stratégiquement dans un paysage intensément concurrentiel ? Comment transformer ses idées en modèles économiques révolutionnaires qui dépassent les principes traditionnels ou qui leur donnent une nouvelle jeunesse ? L’ambition de Business Model nouvelle génération est de vous y aider.

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Lien utile

Site officiel (en anglais) des auteurs : https://strategyzer.com/

Mes convictions

Cette situation, je ne la connais que trop bien, c’est la raison qui m’a décidé de partager avec vous les outils qui m’ont permis d’avancer sur mon chemin d’entrepreneur parfois parsemé de murs.

C’est grâce à ces points que j’ai pu, même si c’était parfois difficile et compliqué, maintenir mon cap pendant les périodes les plus difficiles.

De plus, rien n’étant jamais acquis, je reste vigilant et prêt à affronter la prochaine tempête avec toujours plus de vigueur et de détermination.

À l’image d’un fleuve, qui puise sa force dans son lit, j’avance sans cesse, sans me révolter. Même si parfois, je sors du lit lors de mauvais temps ou de moments de plénitude, je finis par retrouver ma place et mon équilibre.

C’est une approche intéressante sur laquelle je vous invite à réfléchir quelques instants.

Trouvons le dialogue

Si cet article vous a plu, et que vous l’avez trouvé utile, vous pourriez répondre à la question suivante : En quoi votre approche, envers le “MUR”, va-t-il changer ?

Merci de simplement ajouter votre réponse dans les commentaires. Si vous préférez le faire à travers un courriel il est également la bienvenue.

Partager, c’est gagner…