Réflexion

Les "startupers" peinent à naviguer !

La responsabilité va clairement à l’exclusion de l’échec… 

Avoir droit à l’essai et à l’échec — à l’image des entrepreneurs sis à la Mecque de la startup, la bien connue Silicon Valley — serait un coup de vent bienvenu pour tout entrepreneur en herbe qui se dit prêt à affronter la tempête qui sévit lors de la création d’une startup.

Certains le savent, il en est tout autrement

“Ce sont souvent les entreprises de recouvrement qui ont le vent en poupe et qui naviguent à haute vitesse.”
 

Avec leurs assurances tous risques et des mandats ad vitam eternam — en Suisse, la loi fédérale sur la poursuite pour dettes et faillite leur donne d’ailleurs largement les outils pour le faire — qui leur permettent de poursuivre tous ces inconscients qui ont essayé un jour de se lancer le défi de l’entrepreneuriat.

Ils naviguent avec des bateaux de compétition rutilants et un budget pharaonique. Des budgets souvent extorqués auprès des plus faibles et démunis. Pour y parvenir, ils utilisent régulièrement des méthodes largement au-dessous de la ceinture (…), envers ceux qui ne savent comment faire face à leurs menaces et artefacts démunis de tout état d’âme.

De là à dire que tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins, c’est une maxime qui a absolument sa place dans ce contexte.

Pourquoi n’y a-t-il aucune évolution ?

Notre conviction : seuls les mauvais sont en échec

Ils méritent donc ce qui leur arrive et la condamnation à perpétuité est par conséquent justifiée. Aucune rémission ne peut être envisagée. Ils sont pire que des meurtriers, écartons donc ces bons à rien à tout jamais.

Oui, la personne qui a échoué l’a bien cherchée… Il fallait réfléchir avant de se lancer dans une aventure, dont personne ne pouvait prédire la finalité…, rester à sa place.

Des propos durs… me direz-vous

Tant de colère contre un système qui fonctionne (…)

La société demande des changements, du courage, de l’abnégation et de la créativité.

En contrepartie, elle n’offre rien d’autre que de la mauvaise presse, des actes de défaut de biens, qui accompagnent sans fin tous ces courageux qui ont tenté de créer — certes, sans y parvenir à long terme — de la plus-value, des places de travail ou de nouvelles perspectives à notre société.

Il est dès lors aisé de comprendre que cette situation en retient plus d’un à mettre en œuvre ses idées. De lâcher prise et de rentrer dans un état léthargique et sans engagement chez son employeur où il ne trouve plus sa place, ce qui semble être de plus en plus le cas.

Comment booster le monde de la startup ?

En changeant notre mentalité. En insufflant un nouveau vent de confiance. En donnant accès à des FabLabs qui permettent de tester les idées tout en ayant droit à l’échec sans pour autant devoir hypothéquer le restant de sa vie.

Cela demande un changement de paradigmes et d’état d’esprit qui consiste :

  • À encourager au lieu de décourager les individus qui ont de nouvelles idées
  • À soutenir, plutôt que de tirer dans les jambes de l’entreprenant
  • À promouvoir l’autonomie au détriment de la dépendance
  • À avoir un œil bienveillant envers des salariés qui aimeraient faire le saut dans l’entrepreneuriat au lieu de les menacer de licenciements ou de les dégrader

Vous l’aurez compris, c’est un changement radical que notre société devrait considérer pour que quelque chose puisse changer à moyen terme.

La question, légitime, que chacun peut se poser : le veut-elle vraiment ? 

Et si demain tout était autrement…

Certaines prémisses pointent le bout de leur nez.

Les idées d’entreprises collaboratives, libérées ou humaines, sont autant de possibilités de donner un nouveau départ et d’ouvrir des portes vers quelque chose de plus intéressant et motivant.

Le constat est sans appel, aujourd’hui seul 6–15 % (selon l’origine des sondages) des collaborateurs sont engagés et concernés par leur travail. Et, par conséquent, intéressées et aptes à l’innovation. Un signal d’alarme qui démontre clairement que notre société souffre d’un mal contagieux.

L’absence d’innovation

La présentation, faite pour un événement de BaselArea.Swiss à Delémont en octobre 2016 aborde cette thématique de manière légère tout en mettant le doigt sur quelques points importants.

Un sujet qui est dans les bouches de presque toutes les entreprises : INNOVATION.

Quand les uns cherchent partout, sauf au bon endroit, d’autres ont compris qu’il est également utile de se poser quelques questions sur l’engagement de leurs salariés pour y parvenir.

Et si demain notre société d’actionnaires devenait celle des actions

Un doux rêveur, dites-vous.

Pourtant, ce serait une direction souhaitable. Car, pouvons-nous éternellement nous plaindre de notre patron, notre chef, salaire insuffisant et travail sans intérêt, sans rien changer à notre état d’esprit ? Certainement non, il faudra bien que chacun d’entre nous envisage de modifier quelque chose dans sa manière de faire et d’être.

Qu’il y ait un partage plus juste des tâches, des responsabilités, des compétences et des ressources. Cela même si nous avons tous des besoins différents, nous restons malgré tout tributaires de la globalité et de la bonne marche de notre planète…

Mon ressenti

Oui, il y a bien un coup de gueule. Ces propos sont les miens, je parle au nom de personne d’autre. C’est du vécu, depuis le fameux 11 septembre (bien avant les twin Towers de New York) en 1991, ou tout aurait pu s’arrêter à tout jamais.

Depuis ce jour plus rien n’a plus jamais été comme avant. Depuis je suis un raté — aux yeux d’une certaine population et longtemps également à mes yeux — qui n’a eu droit à aucune remise de peine ni hier ni aujourd’hui d’ailleurs. Ce qui me fait dire que tuer est moins grave en Suisse que de faire perdre de l’argent aux institutions.

C’est une triste réalité qu’il vaut mieux connaître avant de se lancer dans un projet qui risque de se terminer en queue de poisson… Cela devrait pousser à la réflexion sur le fond et la manière de se lancer dans une aventure telle que la création d’une startup. Cela d’autant plus, que la suite peut s’avérer bien plus compliquée que ce que vous pensiez.

Malgré tout, je reste concerné par ce qui se passe autour de moi.

Intéressé par l’avancement de notre société et l’aspect humain tant mit de côté dans un environnement dirigé par le rendement parfois à tout prix.

Intéressé par le développement des nouvelles générations, qui créent ou vont créer notre futur.

Engagé dans les processus d’améliorations du mieux-vivre tout en privilégiant le savoir-être.

Si chacun d’entre nous y met du sien, augmente un peu la confiance en soi et son prochain, je reste convaincu que bien des choses peuvent être modifiées dans le futur proche et même donner un sérieux coup de pouce à notre économie chancelante et fragile.

Tout, dans ce billet, tente de vous pousser à réfléchir au système actuel. Si vous y êtes opposé, vous pouvez, peut-être, contribuer à un mouvement de changement qui fera pencher la balance dans l’autre sens, qui sait.

Osons rêver en grand !

Découvrir et développer vos talents

se poser la question comment, est déjà le début
d’une prise de conscience et d’un changement possible.

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Il semblerait que : “Les gens pardonnent tout
sauf la beauté et le talent.”

Ce qui pose parfois un problème supplémentaire, dans notre quête de la découverte et l’utilisation de nos talents.

Le talent, c'est bien. L'utiliser, c'est mieux !

Nombreuses sont les personnes qui restent toute leur vie un talent à l’état brut... bien caché à tous. Ils ignorent totalement qu’ils ont des capacités, au-dessus de la moyenne, dans certains domaines, justement : du TALENT.

Un peu à l’image d’un diamant – qu’il fait bon trouver – dont la beauté et le potentiel, ne se développent qu’une fois qu’il est transformé. Chacun sait qu’un diamant brut a de la valeur, ce qui augmente généralement l’attente envers l’objet de toutes les convoitises. Cette convoitise, qui peut pousser l’homme cupide à maltraiter ceux qui les découvrent.

Il se passe des faits similaires avec les hommes et leurs talents. Qui sont souvent mis sous une pression inconsidérée, par des personnes avec peu de bon sens.

Le talent est mis au défi en permanence

Tant les attentes envers lui sont élevées.

Être connu et reconnu, comme étant un talent, peut ouvrir des portes et parfois en fermer d’autres. Pour tous ceux qui le sont dans un domaine – je reste convaincu que c’est le cas pour nous tous – savent de quoi il s’agit.

Lorsque tout le monde est satisfait, avec le travail fourni, par le « commun des mortels », les attentes sont bien plus élevées envers le talent qui est censé fournir plus, faire mieux... en bref: être au-dessus de la mêlée.

Vous préférez lire l'article tranquillement à votre guise, téléchargez le fichier complet avec la fiche de travail et de réflexion.

Le talent ne peut échouer

C’est l’illusion qui circule. Car ce n’est rien d’autre qu’une rumeur urbaine. En plus qu’elle met inutilement le talent sous pression, elle est souvent liée à des déceptions, de part et d’autre, et dessert plus qu’elle ne sert.

Le talent fait toujours mieux que les autres

Si seulement... ainsi tout serait bien plus facile pour tous. Pour le talent, car il ferait face aux attentes. Pour tous les autres, car ils pourraient s’appuyer sur lui et ainsi repousser leurs propres responsabilités.

Mais nous le savons tous, il en est autrement. Parfois le talent perd son talent, qui lui fait défaut un moment donné. Cet état de fait se voit en général surtout dans le sport, mais également dans le monde privé et professionnel.

Le talent se maintient et doit être développé

Pour qu’il puisse évoluer vers son potentiel maximal.

Ce qui est surprenant, c’est que le talent reste souvent caché. Il faut parfois creuser, comme pour la recherche d’un diamant, pour découvrir le talent qui sommeille en nous.

Cette recherche vaut cependant largement la peine d’être faite, car c’est dans ce-s domaine-s que nous excellons. Que nous pouvons donner le maximum et nous sentir utiles à la société.

Acceptons notre talent et celui des autres

Pour ce qu’il est, imparfait et perfectible !

Une telle approche donne de l’air à tout le monde, y compris à nous. Permet d’évoluer dans un registre plus agréable, plus léger et plus enclin à faire évoluer chacun de nous.

Acceptons nos échecs et ceux des autres. Donnons à tout le monde la chance de limer le temps qu’il faut à leur talent pour qu’il devienne un diamant de valeur.

Les points à retenir

  • Avoir des compétences n’a rien en commun avec du talent
  • Le talent est en chacun de nous, il est inné
  • Le talent reste souvent occulté et demande qu’à être découvert
  • Le talent se cultive et se développe
  • Le talent n’exclut nullement l’échec
  • Le talent est souvent confronté à la pression, à l’obligation de réussir
  • Le talent peut créer de la jalousie
  • Le talent est mis au défi en permanence
  • Le talent demande qu’à être utilisé
  • Le talent est un don à utiliser absolument
  • Le talent est et reste imparfait, acceptons et cultivons cette réalité

Pour faire un pas de plus, téléchargez le fichier de travail et de réflexion : Comment découvrir et développer vos talents.

Et vous, êtes-vous un diamant à l’état brut qui mérite mieux ?

Si c’est le cas, commencez à limer autant longtemps que nécessaire à vos talents naturels, pour devenir un diamant à multiples facettes et exploiter pleinement votre talent.

Plus vite vous vous mettez au travail, plus vite tout le monde va bénéficier de vos talents… y compris vous.

Mes convictions

Quelle que soit la définition que nous donnons au talent, chacun de nous en possède. Lorsque j’entends une personne dire : je n’ai aucun talent particulier, je suis tenté de dire : creuse un peu plus.

Il arrive également de rencontrer de vrais talents, qui savent en plus qu’ils le sont, et qui n’en font rien. Ici également, je suis tenté de dire : fait un peu plus, ton talent le mérite bien.

Il apparaît ainsi clairement que dans un cas comme dans l’autre, la personne en question n’utilise que très peu de son vrai potentiel, ce qui laisse tout de même une désagréable amertume dans l’air.

Vu ainsi, il appartient à chacun d’entre nous à être ou devenir meilleur... car nous le valons bien.

Jusqu'au prochain post, je vous souhaite plein succès et à très vite ici, Martin.

Vous avez aimé cet article ? téléchargez le fichier complet avec : le blog post et comment découvrir et développer vos talents.

Réveille ta passion et le goût pour la vie !

Qui est démuni de passion, rien ne lui sert d’avoir de la science.

Quand as-tu ressenti, pour la dernière fois, de la passion pour ce que tu fais ? Pour certains, cette réponse est simple. Pour d’autres elle peut être assimilée à un défi de taille.

Entre boulot, manger et dodo, il reste souvent très peu de temps pour la passion et les rêves.

La vie semble vide, fade et sans grand intérêts

Cela peut mener à la réflexion qu’il reste qu’un plan possible : attendre la retraite ou pire… la fin de vie !

La question que je me pose : sans passion, la vie est-ce vraiment la vie ou déjà la mort ?

“Celui qui se perd dans sa passion a moins perdu que celui qui perd sa passion.” Alexandre Jardin

Oui, me direz-vous, c’est facile de penser ainsi avec une vie et une profession intéressante. Alors que moi je me débats jour après jour dans la mouise. Entouré, que je suis, par une multitude de personnes négatives, des problèmes insolubles et, également, une ambiance triste et sans espoir.

AHA !

Vu sous cet angle, l’espoir de réveiller votre passion semble bien mince, c’est une certitude.

Finalement, peut-être que tel est votre destin… et qu’il vous faut bien vous résoudre à l’accepter.

HUM !

Est-ce vraiment ça la vie ?

En ce qui me concerne, j’ai décidé de voir les choses autrement. J’ai acquis la conviction que rien, ni personne, ne peut décider de mon chemin de vie. De ma passion. De mon bonheur.

“La passion n’a pas de temps à perdre, elle ignore la patience et les dires de courtoisie.” Louise de Vilmorin

Je reste le seul maître à bord, suis en mesure de passer d’un état à un autre — quoi que les autres puissent faire ou penser — je reste libre de mes choix.

Et vous, quel est votre choix ?

Voulez-vous être à l’image : chaque matin je saute du lit et atterris sur une mine. La mine, c’est moi. Ensuite, il me faut toute la journée pour rassembler les pièces… que me reste-t-il comme temps pour autre chose ?”

Ou au contraire : chaque matin je change l’emplacement du saut du lit. Lorsque j’ai trouvé l’endroit qui m’évite la mine, je pars du bon pied et poursuis toute la journée avec passion. Cela ouvre bien plus d’alternatives.”

Oui, vous l’aurez compris : c’est vous qui décidez de votre bien-être. Le bonheur peut venir que de l’intérieur, c’est la raison qui devrait vous pousser à vous y rendre plus régulièrement, voir, à terme, en permanence.

Démarrez immédiatement : passez à l’action !

La passion fera sans aucun doute partie de votre vie !

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Trouvons le dialogue

Si cet article vous a plu, et que vous l’avez trouvé utile, vous pourriez répondre à la question suivante : Comment comptez-vous utiliser la passion pour améliorer votre vie ?

Merci de simplement ajouter votre réponse dans les commentaires. Si vous préférez le faire à travers un courriel il est également la bienvenue.

Partager, c’est gagner…

Le roi du rebond… réussi !

Si vous êtes entrepreneur, ou que pensez créer votre start-up, mieux vaut faire partie de ceux qui savent rebondir rapidement.

Vous êtes-vous déjà posé la question, comment certains font pour se sortir des pires des situations ?

Comment arrivent-ils à rebondir, après des épreuves et des échecs importants, pendant que d’autres restent terrés dans leur chagrin, et apitoiement, durant une bonne partie ou le restant de leur vie.

Je me réveille sans envies ni buts précis

Une sensation que vous avez certainement déjà vécue dans votre vie, ou que vous vivez peut-être en ce moment même.

C’est un peu comme, lorsque…

Qu’il fasse beau ou, encore pire, mauvais temps, rien ne semble ressembler à une lueur de bonheur ou d’espoir. Tout est noir, au mieux gris foncé, et les idées sont de la même couleur.

Oui, c’est un mauvais passage. Nous ne nous y sentons que peu à l’aise, mais pensons que c’est notre destin et qu’aucune solution valable est à l’horizon.

C’est à peu près ainsi que nous nous sentons lorsque nous sommes au fond du gouffre. Un état des plus désagréables et d’autant plus alarmant, lorsque nous sommes entrepreneurs ou dans la phase de lancer notre start-up.

Les déclencheurs sont multiples

Il peut s’agir de banalités — ce qui est souvent le cas — comme de choses plus sérieuses. Une déception d’avoir passé à côté de quelque chose, d’avoir subi un mauvais traitement, ou encore la disparition d’un être cher à notre cœur.

Quelle que soit la raison, nous sommes blessés, déçus, tristes, voir en rage.

Cela empêche de penser de manière constructive

Et signifie souvent que nous restons terrés au fond de notre gouffre inconfortable et sombre.

Pourtant — dans la plupart des cas — il faut très peu de choses pour voir que le gouffre est peu profond. Il suffit juste de se lever pour constater que le soleil brille toujours, ce qui nous donne la force de repartir et de voir les choses telles qu’elles sont réellement.

Vous avez plus de ressources que ce que vous pensez

En regardant les choses sous autre angle, nous découvrons une autre réalité. Nous prenons conscience qu’en changeant notre approche, et notre interprétation des choses, cela nous ouvre de toutes nouvelles perspectives pour le futur.

Nous constatons que le mal que nous subissons, c’est nous qui nous l’infligeons. Que ce soit pour des raisons d’ego, de suffisance ou simplement pour des raisonnements de confort.

Loin de moi de vouloir affirmer qu’il est toujours possible de s’en sortir seul, dans beaucoup de situations c’est néanmoins le cas. Lorsque s’est plus compliqué, il peut être indiqué d’avoir du soutien de la part d’une tierce personne pour qu’elle puisse fournir les outils nécessaires pour s’en sortir.

Il peut s’agir d’un proche, d’un ami, ou toute autre personne capable de le faire. 

Pensez-y : Le fait de demander du soutien est un signe de force de caractère.

Oui, nous avons le choix

Même si cette option est parfois occultée, au fond du gouffre, elle existe bel et bien. De savoir que cette alternative est présente, peut nous donner la force nécessaire pour sortir de notre “petit lit douillet” ou tout semble immuable et sans issue…

En prendre conscience est certainement le premier pas vers le changement, un état tellement redouté par la plupart d’entre nous. Car, le changement signifie aussi : du terrain inconnu et peu rassurant.

Osez faire le pas vers l’inconnu… c’est là que la vie se passe.

Cela est d’autant plus vrai, lorsqu’il s’agit d’une start-up ou d’une entreprise établie

En y regardant de plus près, il vous sera souvent possible de trouver une solution “viable” et une lueur d’espoir pour relever la tête et faire le pas supplémentaire nécessaire.

De penser que la solution réside chez les autres, est souvent erroné. 

Nous possédons régulièrement la bonne solution, mais l’ignorons… ou nous décidons de l’ignorer. Est-ce la bonne solution ?

En d’autres termes

Nous vivons tous des hauts et des bas, ceux qui font la différence, ce sont ceux qui prennent le taureau par les cornes, regardent la situation depuis plusieurs points de vue, et qui changent ce qui doit être changé.

Vous faites partie de quel groupe ?

Ceux qui subissent et se plaignent, ou ceux qui sont prêts à changer quelque chose, même s’il faut prendre des risques ?

Les dix points à retenir

  1. Chaque personne vit de bons et de moins bons moments dans sa vie
  2. Souvent ce sont les petits détails qui déclenchent les blessures en nous
  3. Pour y voir plus clair, il suffit souvent de voir les événements de plusieurs angles
  4. Avant de chercher chez les autres, regardons d’abord chez nous
  5. Nous avons très souvent la solution en nous, il faut juste l’accepter
  6. Ce qui peut nous en empêcher, c’est : l’ego ; le manque de confiance ; la peur du changement ; la peur de l’inconnu ; ou encore le confort
  7. Nous avons le choix de nous apitoyer sur notre sort, ou de prendre notre destin en main
  8. Osez faire le pas vers l’inconnu… c’est là que la vie se passe.
  9. C’est également l’endroit où vous trouverez les solutions dont vous avez besoin
  10. Si la situation est plus compliquée, osez demander du soutien, c’est également un signe de force de caractère

Une solution possible

Travailler sur ses capacités de résilience

À l’origine, il s’agit d’un terme utilisé en physique pour désigner la résistance aux chocs d’un métal. Par extension, on a adopté ce terme pour désigner, dans divers domaines, l’aptitude à rebondir ou à subir des chocs sans être détruit.

Définition du Dr. Boris Cyrulnik — Psychiatre et directeur d’enseignement en éthologie à la faculté des lettres et des sciences humaines de Toulon 

“Je ne parle ici que de cette capacité que nous avons de rebondir, une qualité que nous devons au fait d’avoir surmonté l’épreuve d’un passé difficile. C’est ce que j’appelle la résilience, une qualité utile au point qu’il nous arrive de nous demander comment ceux qui n’ont pas eu à la forger dans l’enfance parviennent à affronter les vicissitudes de la vie.”

En d’autres termes, la résilience définit la capacité pour un individu à faire face à une situation difficile, où génératrice de stress, et à se développer dans des environnements qui auraient dû être endommageant.

Elle serait rendue possible grâce à la structuration précoce de la personnalité, par des expériences constructives de l’enfance, parfois par la réflexion, la parole et, plus rarement, par l’encadrement médical d’une thérapie.

Le concept de résilience ou l’art de naviguer entre les torrents est dynamique. Huit processus, qui contribuent à la résilience, ont été repérés

  1. La défense — protection
  2. L’équilibre face aux tensions
  3. L’engagement — défi
  4. La relance
  5. L’évaluation
  6. La signification — évaluation
  7. La positivité de soi
  8. La création

Ce qui semble acquis

Dans certains cas, la résilience aurait pour effet de rendre les individus meilleurs qu’auparavant, plus forts, plus cohérents, davantage capables de résister aux agressions et de faire face aux avatars de l’existence, plus sereins ; justifiant ainsi le qualificatif de merveilleux malheur proposé par Cyrulnik (1999), qui utilise la métaphore de l’oxymoron pour souligner que la résilience unit “la faiblesse et la force” et “la douleur et le triomphe”.

Sur le plan pratique, on observe l’adoption de nouveaux comportements traduisant une meilleure insertion dans le monde et une reconquête de l’autonomie. 

Ce qui me fait dire que le sujet — vaste, j’en conviens — vaut largement de détour pour chacun d’entre nous.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la résilience, vous trouverez de nombreux ouvrages et contributions à travers l’Internet.

Pensez-y : la bonne intention pousse à l’action

Êtes-vous prêt à affronter l’inconnu ?

À prendre les risques nécessaires pour faire le pas de plus qui va vous donner une meilleure vie ?

Cette meilleure vie peut se décliner sous diverses formes. Que ce soit d’avoir un esprit libre, une plus grande harmonie de vie, soit encore plus de succès dans son entreprise.

Vous seul savez ce qu’une meilleure vie signifie pour vous… 

De tout mettre en œuvre, de ce qui est nécessaire pour vous en approcher, pourrait être un challenge intéressant.

Qu’en pensez-vous ?

Mes convictions

Lorsque je me trouvais au fond du gouffre — ce qui m’est arrivé à plusieurs reprises dans ma vie — j’ai toujours tenté de m’accrocher à quelque chose qui avait de la valeur pour moi. Que ce soient mes valeurs de base, ma vision de vie où ma mission, ces points m’ont souvent servis — à l’image des étoiles pour ceux qui voyageaient, jadis, sans boussole dans le désert — pour m’orienter en gardant un certain cap.

Même si les choses furent parfois bien compliquées, j’ai ainsi pu garder la tête au-dessus de l’eau, tout en progressant sans cesse dans ma vie.

Chacun de nous à la possibilité de faire ses choix. Si quelqu’un vous dit le contraire : mettez ses paroles en doute et vérifiez ses dires.

L’Art de vivre… heureux !

Dans un monde où l’art de survivre semble avoir pris l’ascendant sur l’art de vivre… c’est devenu pour beaucoup d’entre nous un vrai défi !

Chacun recherche la paix et l’harmonie

Pourtant, c’est précisément ce dont notre vie est souvent dénuée.

Chacun de nous passes par des moments d’agitation, d’irritation et de disharmonie. Le problème ; lorsque nous sommes affligés par ces états malheureux, nous ne pouvons les garder que pour nous-mêmes, non, souvent nous les répandons sur les personnes de notre entourage. 

En d’autres termes, cet état de souffrance gagne peu à peu une bonne partie de l’atmosphère dans nos environs. Car, quiconque s’approche de quelqu’un qui est malheureux peut en être à son tour affecté.

Nous sommes certainement d’accord que cela est la mauvaise manière de vivre.

Comment vivre paisiblement ?

Demeurer en harmonie avec soi-même, et conserver paix et harmonie autour de nous, pour que chacun puisse également vivre paisiblement et en harmonie, pourrait être un but.

Car, après tout, nous sommes des êtres sociaux qui vivent en société et avons des échanges avec notre entourage.

Vivre en paix avec soi-même et avec autrui

Sous-entend : être soulagés de ses misères.

Pour ce faire, nous devons connaître les raisons et les principales origines et causes de la souffrance.

Si nous examinons le problème, il devient rapidement clair qu’au moment où nous commençons à générer de la négativité dans notre esprit, nous sommes déjà en chemin pour devenir malheureux.

La bonne nouvelle : Aucune négativité dans l’esprit, ni souillure ou impureté mentale, ne peut coexister avec la paix et l’harmonie.

Comment générons-nous de la négativité ?

En regardant de plus près la situation, il apparaît que nous devenons malheureux lorsque nous voyons quelqu’un qui se comporte d’une manière que nous n’apprécions guère, ou lorsqu’un événement nous déplaît.

À tous les niveaux de la vie, des choses non désirées se produisent régulièrement. Lorsque elles se produisent, nous commençons à créer de la tension à l’intérieur de nous. Il en est d’ailleurs de même quand des choses désirées restent sans suite. Dans les deux cas des obstacles apparaissent, ce qui provoque une tension en nous et nous rend malheureux.

Cette tension finit par générer des nœuds en notre fort intérieur, ce qui rend la structure mentale et physique tellement tendue et remplie de négativité, que la vie devient misérable.

Que faire pour résoudre ce problème ?

Une manière serait de s’arranger pour que rien de non désiré ne nous arrive dans notre vie, que tout se passe exactement selon nos désirs.

Soit nous devons développer se pouvoir, ou quelqu’un d’autre venant à notre aide aura le pouvoir de s’assurer que les choses non désirées restent absente pour que tout ce que nous désirons arrive…

…Vous le savez certainement déjà…, cela est plus que utopique !

Bien au contraire, il y a sans cesse des choses contraires à nos désirs ou souhaits qui se produisent. Cela pourrait nous pousser à nous poser les deux questions (et d’autres) suivantes :

  • Comment pouvons-nous cesser de réagir aveuglément lorsque nous sommes confrontés à des choses que nous n’aimons guère ?
  • Comment pouvons-nous cesser de créer de la tension pour rester dans la paix et l’harmonie ?

La souffrance, une question universelle

Certains sages et saints se sont penchés sur ce problème, et ont trouvé diverses solutions.

Ils ont déterminé que si quelque chose de non désiré arrivait, et que nous commençons à réagir en générant de la colère, de la peur, ou tout autre état négatif, il était utile de diriger son attention au plus vite vers autre chose.

Comme de se lever, de prendre un verre d’eau et de le boire. De compter : un, deux, trois, quatre… Ou encore répéter un mot, une phrase, ou un mantra, peut-être le nom d’un dieu ou d’une sainte personne envers qui la personne a de la dévotion.

En se faisant, l’esprit sera diverti et, dans une certaine mesure, sera libéré de la négativité ce qui devrait diminuer la colère. Cette solution était utile, a fonctionné et fonctionne encore. En réagissant de cette manière l’esprit se sent mieux et est libéré de l’agitation.

Le revers de la médaille

Cette solution ne fonctionne qu’à un niveau conscient, car en distrayant l’attention : l’on repousse la négativité loin dans l’inconscient, et l’on continue à générer et à multiplier les mêmes souffrances.

Même si à la surface il y a une couche de paix et d’harmonie, dans les profondeurs de l’esprit il y a un volcan endormi de négativité réprimée qui tôt ou tard explosera dans une violente éruption.

Distraire l’attention n’est que fuir le problème

C’est ce que découvrirent d’autres explorateurs de la vérité intérieure qui allèrent plus loin dans leurs recherches. Ils firent l’expérience de la réalité de l’esprit et de la matière à l’intérieur d’eux-mêmes, ce qui leur montrait cette réalité.

Ils constatèrent que la fuite était la mauvaise solution, et qu’il était préférable de faire face au problème. Ils décidèrent donc — lorsque la négativité apparaissait dans l’esprit — qu’il était mieux de l’observer en lui faisant face.

Ils se rendirent également compte, qu’en observant une impureté mentale, elle commençait à perdre de sa force et à se désagréger doucement.

La suppression et l’expression

La suppression qui consiste à vouloir enterrer la négativité dans l’inconscient —sans l’éradique pour autant— et l’expression qui la laisse se manifester par des actions physiques ou vocales malsaines, ne crée que plus de problèmes.

Une bonne solution pour éviter les deux extrêmes consiste à se contenter d’observer l’impureté, ce qui fait qu’elle passe — vu que rien ne la retient — ce qui permet de s’en libérer.

Ce qui pose le plus de difficultés

C’est que nous sommes souvent inconscients du moment où la négativité débute, car cela se passe dans les profondeurs de l’inconscient. Au moment où elle atteint le niveau conscient, la négativité est devenue tellement puissante qu’elle nous submerge et nous empêche de l’observer.

De plus, il est souvent difficile de faire face à ses propres misères. Lorsque la colère apparaît, elle nous submerge si rapidement que l’on s’en aperçoit souvent trop tard. Alors, envahis par la colère, nous commettons des actes et proférons des paroles qui nous blessent et blessent les autres.

Plus tard, quand la colère est passée, nous commençons à pleurer et à nous repentir, demandant pardon à telle ou telle personne ou à Dieu : “ j’ai fait une erreur, excuse-moi s’il te plaît !”

Mais la fois suivante, confronté à la même situation, nous réagissons encore de la même manière. Ce qui fait que cette continuelle repentance est finalement d’aucune utilité.

Un secrétaire particulier pour juguler la colère

Supposons que j’en ai les moyens. Son rôle serait — lorsque la colère monte — de me dire ; regardez, la colère commence ! Comme j’ignore à quel moment cette colère peut apparaître, je vais devoir employer trois secrétaires particuliers, pour couvrir les trois huit… !

Nous y sommes, la colère commencer à monter, et c’est à mon secrétaire particulier de m’en avertir immédiatement. Il me dira comme convenu ; regardez, la colère commence ! La première chose que je ferai ce sera peut-être de le réprimander en lui disant : imbécile ! Tu crois que tu es payé pour me faire la leçon ? Ce qui signifie que je suis tellement dépassé par la colère que le bon conseil ne sera alors d’aucune aide.

Supposons que la sagesse prend le dessus et que je reste aimable avec lui en lui disant : merci beaucoup, je vais m’asseoir et observer ma colère. Dès que je ferme mes yeux, et que j’essaye d’observer ma colère, l’objet —c’est à dire : la personne ou l’incident qui a engendré ma colère — me vient à l’esprit.

Je ne fais qu’observer le stimulus extérieur de cette émotion, au lieu de la colère elle-même. Car il est très difficile d’observer une négativité ou une émotion abstraite, séparée de l’objet extérieur qui est à l’origine de son apparition. Cela ne servira donc qu’à multiplier la colère, et à augmenter le problème, au lieu de proposer une solution.

C’est compliqué, me direz-vous

Oui, cela peut l’être… 

Mais une personne trouva une vraie solution. Il découvrit que lorsqu’une souffrance survient dans l’esprit, ou physiquement, deux choses commencent à se produire simultanément.

L’une est, que la respiration perd son rythme normal — nous commençons à respirer plus fortement lorsqu’une négativité apparaît à l’esprit — et cela est facile à observer.

L’autre est — à un niveau plus subtil — qu’une réaction biochimique commence dans le corps, où chaque souffrance va générer des sensations dans le corps.

Est-ce une solution pratique ?

Une personne « ordinaire » aura bien des difficultés à observer les souffrances abstraites —comme la peur, la colère ou la passion — de l’esprit . Mais avec un entraînement approprié et de la pratique, il est possible d’observer la respiration et les sensations corporelles, qui sont toutes deux directement reliées aux souffrances mentales…

Avant de passer à la partie : solution possible…

En résumé

Vivre en paix avec soi-même et avec autrui sous-entend d’être soulagé de ses maux, de connaître les raisons, les principales origines, et les causes des souffrances qui nous rendent malheureux.

Trop souvent nous cherchons les causes à l’extérieur, alors qu’elles se trouvent à l’intérieur de nous.

Croire que la diversion de l’esprit va nous donner un coup de main à résoudre nos problèmes, est erronée. C’est au mieux un soulagement superficiel qui sert finalement qu’à fuir le vrai problème.

Il est important d’accepter le fait qu’il se produit sans cesse des choses contraires à nos désirs et souhaits — les deux provoquent des souffrances — où il faut trouver des solutions, pour nous permettre d’avancer positivement dans notre vie.

Personne — si ce n’es nous — ne peut nous mettre sur la voie de la guérison et diminuer la souffrance, c’est bien à nous de prendre notre destin en main.

Dix points à retenir

  1. Pour vivre heureux il faut être en paix avec soi-même
  2. Se connaître soi-même est le défi que chacun de nous doit relever
  3. Nous passons tous par des moments d’agitation, d’irritation et de disharmonie, cela fait partie d’une vie « normale »
  4. Les problèmes se trouvent à l’intérieur de nous, rien ne sert de chercher ailleurs !
  5. Il va se passer des choses imprévues, acceptons cette réalité
  6. Lorsque nous sommes en disharmonie, notre entourage en est souvent également affecté
  7. Nous sommes souvent inconscients au moment où la négativité démarre
  8. Régulièrement nous ne faisons qu’observer le stimulus extérieur de l’émotion, au lieu de la colère elle-même, ce qui augmente le mal-être
  9. Lorsqu’une souffrance survient dans l’esprit, ou physiquement, deux choses se produisent simultanément. La respiration perd son rythme normal et une réaction biochimique commence dans le corps
  10. Nous seuls pouvons nous rendre sur le chemin de la guérison et diminuer notre souffrance

Une solution possible

Comme je l’écrivais précédemment, une personne trouva une véritable solution, il s’agit du Bouddha Gotama, qui, il y a 2500 ans, redécouvrit la méditation Vipassana — que je pratique avec bonheur depuis quelques années maintenant — qui me donne les outils pour vivre en paix et en harmonie.

Cette technique laïque, fondée sur l’observation vraie, est de voir les choses telles qu’elles sont réellement. Cette méthode consiste à se concentrer sur sa respiration, et les sensations ressenties.

Ariya Nani enseigne la méditation Vipassana un peu partout dans le monde. Avec son joli accent suisse allemand, elle donne une explication sommaire et simple sur le sujet de la méditation.

Remarque : Toujours plus d’études sérieuses démontrent les bienfaits d’une pratique régulière de la méditation. En moins de 30 minutes de pratique par jour des changements substantiels se produisent dans le cerveau, qui devient plus performant et moins enclin à la souffrance.

La respiration et les sensations sont très utiles

Elles vont jouer le rôle de secrétaire particulier — nous en avons parlé plus haut — car dès que la négativité apparaît dans l’esprit, la respiration va perdre sa normalité. Elle va commencer à crier, regarde, quelque chose va dans le mauvais sens ! Vu qu’il serait inutile de réprimander la respiration, nous allons plus facilement accepter l’avertissement pour y donner suite.

De la même manière nos sensations nous signaleront qu’il se passe quelque chose de négatif. Ainsi, étant prévenus, nous pouvons commencer à observer la respiration, observer les sensations, et très rapidement constater que la souffrance disparaît.

Ce phénomène mental et physique…

Est comme les deux faces d’une pièce de monnaie

Sur une face, il y a les émotions et les pensées qui apparaissent dans l’esprit, sur l’autre, il y a la respiration et les sensations du corps.

Toutes les pensées ou émotions, toutes les impuretés mentales, qui apparaissent, se manifestent dans la respiration et les sensations au même moment. Ainsi, en observant la respiration et les sensations, nous observons en réalité les souffrances mentales.

Au lieu de fuir le problème, nous affrontons la réalité telle qu’elle est. En conséquence, nous constatons que ces impuretés perdent de leur force et ne nous submergent plus comme elles le faisaient par le passé.

Si nous persistons, elles iront jusqu’à disparaître et nous commencerons à vivre une vie paisible et harmonieuse, une vie de plus en plus libre de souffrances.

Cette technique d’observation de soi nous montre la réalité dans ses deux aspects, interne et externe

Précédemment, nous ne regardions qu’à l’extérieur, passant à côté de la vérité intérieure. Nous cherchions à l’extérieur, la cause de notre malheur, en accusant la réalité extérieure tout en essayant de la changer.

Ignorant la réalité, nous ne pouvions comprendre que la cause de la souffrance repose finalement dans notre intérieur et, qu’elles sont la conséquence de nos réactions aveugles aux sensations agréables ou désagréables.

Oui, vous avez bien lu : agréables ou désagréables… Car la présence ou l’absence de l’un ou l’autre , finit par créer de l’aversion ou de l’envie, ce qui génère de la souffrance.

Voir l’autre face de la pièce de monnaie

En étant conscient de notre respiration et de ce qui se passe à l’intérieur.

Que ce soit la respiration ou les sensations, avec Vipassana nous apprenons à juste l’observer sans perdre notre équilibre mental. Nous cessons de réagir et de multiplier notre malheur. Au lieu de cela, nous laissons les souffrances se manifester et disparaître.

Plus on pratique cette technique, plus rapidement, les souffrances vont se dissoudre. Progressivement l’esprit devient libre d’impuretés, devient pur. Un esprit pur est plein d’amour, un amour désintéressé pour tous, plein de compassion pour les erreurs et les souffrances d’autrui, plein de joie pour leur succès, leur bonheur et plein d’équanimité en toutes circonstances.

Quand on atteint ce niveau, le schéma tout entier de notre vie change. Il n’est plus possible de faire quoi que ce soit verbalement ou physiquement qui puisse déranger la paix et le bonheur des autres.

De plus, un esprit équilibré est paisible imprègne également l’atmosphère environnante de paix et d’harmonie, et commence à toucher les autres et à les aider également, c’est ce que j’ai, et que mon entourage à également ressenti à mon retour des dix jours au Mont-Soleil.

Rester équanime (en équilibre)

En faisant face à ce que l’on vit à l’intérieur, on développe également du détachement à l’égard de tout ce qui arrive dans des situations à l’extérieur.

Ce détachement n’est nullement une fuite ou une indifférence à l’égard des problèmes du monde. Ceux qui pratiquent régulièrement Vipassana deviennent plus sensibles aux souffrances d’autrui, et font leur maximum pour soulager les souffrances de toutes les manières qu’ils peuvent.

Ils le font sans agitation, mais avec un esprit plein d’amour, de compassion et d’équanimité. Ils apprennent la sainte indifférence, comment être pleinement impliqués, pleinement concernés pour aider autrui, tout en maintenant l’équilibre de l’esprit.

De cette manière ils demeurent paisibles et heureux, tout en œuvrant à la paix et à l’harmonie des autres.

Les trois étapes de la méditation Vipassana

  1. On s’abstient de toute action verbale ou physique qui dérange la paix et l’harmonie des autres.
  2. On développe une certaine maîtrise de notre esprit agité, en l’exerçant à rester fixé sur un seul objet, la respiration.
    Ces deux premières étapes, vivre une vie morale, et contrôler l’esprit, sont nécessaires et bénéfiques en elles-mêmes, mais n’amèneront à la suppression des souffrances que si l’on franchit la dernière étape.
  3. Qui consiste à purifier l’esprit de ses impuretés en développant la vision intérieure sur sa propre nature. 
    C’est cela Vipassana : faire l’expérience de sa propre réalité par l’observation systématique et dépassionnée, à l’intérieur de soi-même, des phénomènes toujours changeants de l’esprit et de la matière, qui se manifeste sous forme de sensations.

C’est le point culminant de l’enseignement du Bouddha : la purification de soi, par l’observation de soi.

De dire que c’est cette voie que vous devriez envisager, c’est un pas qu’il appartient à vous seul de franchir.

Si vous voulez en savoir plus sur le sujet, vous trouverez les informations utiles ici : httpss//www.dhamma.org/fr/index Il s’agit du centre Suisse (Il y en a plus de 180 à travers le monde), tous ces centres proposent la même formation de base qui est d’une durée de dix jours.

Financement

Aucune participation financière n’est demandée pour les cours, ni pour couvrir les frais de nourriture ou le logement. Tous les frais sont couverts par les dons d’anciens étudiants qui, ayant suivi un cours et expérimenté les bienfaits de Vipassana, désirent offrir à d’autres la même opportunité. L’enseignant et ses assistants enseignants ne reçoivent également aucune rémunération ; Eux, ainsi que ceux qui organisent les cours, offrent leur temps bénévolement.

Des témoignages forts

Surtout pour moi, qui ressens toutes ces vibrations positives que j’ai vécues lors de mon passage au centre Vipassana. En regardant les horizons différents des participants, cela enlève le cliché d’illuminés, que l’on pourrait se faire, en pensant à une retraite de méditation.

Note

Cet article est largement inspiré de mon séjour au centre Vipassana, et des paroles de S. N. Goenka (enseignant Vipassana). Il engage cependant que moi, et le contenu peut diverger, dans certains cas, de ce qu’ont ressenti d’autres participants et pratiquants de la méditation Vipassana.

Quelle est votre recette du bonheur ?

Finalement, c’est ce qui compte le plus. Il n’existe aucun chemin juste ou faux, il suffit de trouver son chemin, votre chemin.

Si vous êtes encore à la recherche du vôtre, peut-être que ces lignes vous donneront quelques idées supplémentaires pour le trouver.

Passez à l’action, changez ce qui doit l’être, et continuez à faire ce qui vous sied bien.

S.N. Goenka dirait : PUISSENT TOUS LES ÊTRES ÊTRE HEUREUX.

Lecture proposée

Ma conviction

Vipassana a ouvert de toutes nouvelles portes pour moi. De dire que le séjour de dix jours que j’ai passé au centre Vipassana au Mont-Soleil (Suisse) a changé l’approche de ma vie, est un doux euphémisme. Il a, en fait, chamboulé toute mon approche de la vie, et ce de manière significative et positive.

A entendre mon entourage, cette démarche m’a donné une stabilité plus importante et une équanimité supérieure, ce qui m’a permis d’éviter de nombreuses situations douloureuses pour les uns et les autres.

Comme je l’ai déjà dit auparavant, de passer dix jours au centre Vipassana ne peut se faire sur un coup de tête ou à la légère, c’est une démarche bien réfléchi dont on doit mesure l’ampleur…

Si vous aussi avez suivi un ou plusieurs séjours dans un centre, je serais très intéressé par les expériences faites et ce que vous avez le plus apprécié.

Si vous envisagez de faire cette démarche, vous trouverez de nombreuses informations ici : https://www.dhamma.org/fr/index et ailleurs sur l’Internet.

Laissez-vous guider par le cœur, il a souvent raison.

Note

Nipmédite aborde également, lors du podcast #010, le sujet de manière très intéressante. Il fait bon l'écouter et se pencher en arrière pendant 36'. Durant la méditation, à la fin du podcast, de 5' vous pourrez mesurer toute la véracité de la citation : "L’esprit est mouvant et agité, difficile à fixer, difficile à discipliner. Le sage commande à son esprit comme l’archer dirige sa flèche." Extrait du Dhammapada. Je pense qu'il s'agit d'un travail de toute une vie...

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