Réflexion

L’Art de vivre… heureux !

Dans un monde où l’art de survivre semble avoir pris l’ascendant sur l’art de vivre… c’est devenu pour beaucoup d’entre nous un vrai défi !

Chacun recherche la paix et l’harmonie

Pourtant, c’est précisément ce dont notre vie est souvent dénuée.

Chacun de nous passes par des moments d’agitation, d’irritation et de disharmonie. Le problème ; lorsque nous sommes affligés par ces états malheureux, nous ne pouvons les garder que pour nous-mêmes, non, souvent nous les répandons sur les personnes de notre entourage. 

En d’autres termes, cet état de souffrance gagne peu à peu une bonne partie de l’atmosphère dans nos environs. Car, quiconque s’approche de quelqu’un qui est malheureux peut en être à son tour affecté.

Nous sommes certainement d’accord que cela est la mauvaise manière de vivre.

Comment vivre paisiblement ?

Demeurer en harmonie avec soi-même, et conserver paix et harmonie autour de nous, pour que chacun puisse également vivre paisiblement et en harmonie, pourrait être un but.

Car, après tout, nous sommes des êtres sociaux qui vivent en société et avons des échanges avec notre entourage.

Vivre en paix avec soi-même et avec autrui

Sous-entend : être soulagés de ses misères.

Pour ce faire, nous devons connaître les raisons et les principales origines et causes de la souffrance.

Si nous examinons le problème, il devient rapidement clair qu’au moment où nous commençons à générer de la négativité dans notre esprit, nous sommes déjà en chemin pour devenir malheureux.

La bonne nouvelle : Aucune négativité dans l’esprit, ni souillure ou impureté mentale, ne peut coexister avec la paix et l’harmonie.

Comment générons-nous de la négativité ?

En regardant de plus près la situation, il apparaît que nous devenons malheureux lorsque nous voyons quelqu’un qui se comporte d’une manière que nous n’apprécions guère, ou lorsqu’un événement nous déplaît.

À tous les niveaux de la vie, des choses non désirées se produisent régulièrement. Lorsque elles se produisent, nous commençons à créer de la tension à l’intérieur de nous. Il en est d’ailleurs de même quand des choses désirées restent sans suite. Dans les deux cas des obstacles apparaissent, ce qui provoque une tension en nous et nous rend malheureux.

Cette tension finit par générer des nœuds en notre fort intérieur, ce qui rend la structure mentale et physique tellement tendue et remplie de négativité, que la vie devient misérable.

Que faire pour résoudre ce problème ?

Une manière serait de s’arranger pour que rien de non désiré ne nous arrive dans notre vie, que tout se passe exactement selon nos désirs.

Soit nous devons développer se pouvoir, ou quelqu’un d’autre venant à notre aide aura le pouvoir de s’assurer que les choses non désirées restent absente pour que tout ce que nous désirons arrive…

…Vous le savez certainement déjà…, cela est plus que utopique !

Bien au contraire, il y a sans cesse des choses contraires à nos désirs ou souhaits qui se produisent. Cela pourrait nous pousser à nous poser les deux questions (et d’autres) suivantes :

  • Comment pouvons-nous cesser de réagir aveuglément lorsque nous sommes confrontés à des choses que nous n’aimons guère ?
  • Comment pouvons-nous cesser de créer de la tension pour rester dans la paix et l’harmonie ?

La souffrance, une question universelle

Certains sages et saints se sont penchés sur ce problème, et ont trouvé diverses solutions.

Ils ont déterminé que si quelque chose de non désiré arrivait, et que nous commençons à réagir en générant de la colère, de la peur, ou tout autre état négatif, il était utile de diriger son attention au plus vite vers autre chose.

Comme de se lever, de prendre un verre d’eau et de le boire. De compter : un, deux, trois, quatre… Ou encore répéter un mot, une phrase, ou un mantra, peut-être le nom d’un dieu ou d’une sainte personne envers qui la personne a de la dévotion.

En se faisant, l’esprit sera diverti et, dans une certaine mesure, sera libéré de la négativité ce qui devrait diminuer la colère. Cette solution était utile, a fonctionné et fonctionne encore. En réagissant de cette manière l’esprit se sent mieux et est libéré de l’agitation.

Le revers de la médaille

Cette solution ne fonctionne qu’à un niveau conscient, car en distrayant l’attention : l’on repousse la négativité loin dans l’inconscient, et l’on continue à générer et à multiplier les mêmes souffrances.

Même si à la surface il y a une couche de paix et d’harmonie, dans les profondeurs de l’esprit il y a un volcan endormi de négativité réprimée qui tôt ou tard explosera dans une violente éruption.

Distraire l’attention n’est que fuir le problème

C’est ce que découvrirent d’autres explorateurs de la vérité intérieure qui allèrent plus loin dans leurs recherches. Ils firent l’expérience de la réalité de l’esprit et de la matière à l’intérieur d’eux-mêmes, ce qui leur montrait cette réalité.

Ils constatèrent que la fuite était la mauvaise solution, et qu’il était préférable de faire face au problème. Ils décidèrent donc — lorsque la négativité apparaissait dans l’esprit — qu’il était mieux de l’observer en lui faisant face.

Ils se rendirent également compte, qu’en observant une impureté mentale, elle commençait à perdre de sa force et à se désagréger doucement.

La suppression et l’expression

La suppression qui consiste à vouloir enterrer la négativité dans l’inconscient —sans l’éradique pour autant— et l’expression qui la laisse se manifester par des actions physiques ou vocales malsaines, ne crée que plus de problèmes.

Une bonne solution pour éviter les deux extrêmes consiste à se contenter d’observer l’impureté, ce qui fait qu’elle passe — vu que rien ne la retient — ce qui permet de s’en libérer.

Ce qui pose le plus de difficultés

C’est que nous sommes souvent inconscients du moment où la négativité débute, car cela se passe dans les profondeurs de l’inconscient. Au moment où elle atteint le niveau conscient, la négativité est devenue tellement puissante qu’elle nous submerge et nous empêche de l’observer.

De plus, il est souvent difficile de faire face à ses propres misères. Lorsque la colère apparaît, elle nous submerge si rapidement que l’on s’en aperçoit souvent trop tard. Alors, envahis par la colère, nous commettons des actes et proférons des paroles qui nous blessent et blessent les autres.

Plus tard, quand la colère est passée, nous commençons à pleurer et à nous repentir, demandant pardon à telle ou telle personne ou à Dieu : “ j’ai fait une erreur, excuse-moi s’il te plaît !”

Mais la fois suivante, confronté à la même situation, nous réagissons encore de la même manière. Ce qui fait que cette continuelle repentance est finalement d’aucune utilité.

Un secrétaire particulier pour juguler la colère

Supposons que j’en ai les moyens. Son rôle serait — lorsque la colère monte — de me dire ; regardez, la colère commence ! Comme j’ignore à quel moment cette colère peut apparaître, je vais devoir employer trois secrétaires particuliers, pour couvrir les trois huit… !

Nous y sommes, la colère commencer à monter, et c’est à mon secrétaire particulier de m’en avertir immédiatement. Il me dira comme convenu ; regardez, la colère commence ! La première chose que je ferai ce sera peut-être de le réprimander en lui disant : imbécile ! Tu crois que tu es payé pour me faire la leçon ? Ce qui signifie que je suis tellement dépassé par la colère que le bon conseil ne sera alors d’aucune aide.

Supposons que la sagesse prend le dessus et que je reste aimable avec lui en lui disant : merci beaucoup, je vais m’asseoir et observer ma colère. Dès que je ferme mes yeux, et que j’essaye d’observer ma colère, l’objet —c’est à dire : la personne ou l’incident qui a engendré ma colère — me vient à l’esprit.

Je ne fais qu’observer le stimulus extérieur de cette émotion, au lieu de la colère elle-même. Car il est très difficile d’observer une négativité ou une émotion abstraite, séparée de l’objet extérieur qui est à l’origine de son apparition. Cela ne servira donc qu’à multiplier la colère, et à augmenter le problème, au lieu de proposer une solution.

C’est compliqué, me direz-vous

Oui, cela peut l’être… 

Mais une personne trouva une vraie solution. Il découvrit que lorsqu’une souffrance survient dans l’esprit, ou physiquement, deux choses commencent à se produire simultanément.

L’une est, que la respiration perd son rythme normal — nous commençons à respirer plus fortement lorsqu’une négativité apparaît à l’esprit — et cela est facile à observer.

L’autre est — à un niveau plus subtil — qu’une réaction biochimique commence dans le corps, où chaque souffrance va générer des sensations dans le corps.

Est-ce une solution pratique ?

Une personne « ordinaire » aura bien des difficultés à observer les souffrances abstraites —comme la peur, la colère ou la passion — de l’esprit . Mais avec un entraînement approprié et de la pratique, il est possible d’observer la respiration et les sensations corporelles, qui sont toutes deux directement reliées aux souffrances mentales…

Avant de passer à la partie : solution possible…

En résumé

Vivre en paix avec soi-même et avec autrui sous-entend d’être soulagé de ses maux, de connaître les raisons, les principales origines, et les causes des souffrances qui nous rendent malheureux.

Trop souvent nous cherchons les causes à l’extérieur, alors qu’elles se trouvent à l’intérieur de nous.

Croire que la diversion de l’esprit va nous donner un coup de main à résoudre nos problèmes, est erronée. C’est au mieux un soulagement superficiel qui sert finalement qu’à fuir le vrai problème.

Il est important d’accepter le fait qu’il se produit sans cesse des choses contraires à nos désirs et souhaits — les deux provoquent des souffrances — où il faut trouver des solutions, pour nous permettre d’avancer positivement dans notre vie.

Personne — si ce n’es nous — ne peut nous mettre sur la voie de la guérison et diminuer la souffrance, c’est bien à nous de prendre notre destin en main.

Dix points à retenir

  1. Pour vivre heureux il faut être en paix avec soi-même
  2. Se connaître soi-même est le défi que chacun de nous doit relever
  3. Nous passons tous par des moments d’agitation, d’irritation et de disharmonie, cela fait partie d’une vie « normale »
  4. Les problèmes se trouvent à l’intérieur de nous, rien ne sert de chercher ailleurs !
  5. Il va se passer des choses imprévues, acceptons cette réalité
  6. Lorsque nous sommes en disharmonie, notre entourage en est souvent également affecté
  7. Nous sommes souvent inconscients au moment où la négativité démarre
  8. Régulièrement nous ne faisons qu’observer le stimulus extérieur de l’émotion, au lieu de la colère elle-même, ce qui augmente le mal-être
  9. Lorsqu’une souffrance survient dans l’esprit, ou physiquement, deux choses se produisent simultanément. La respiration perd son rythme normal et une réaction biochimique commence dans le corps
  10. Nous seuls pouvons nous rendre sur le chemin de la guérison et diminuer notre souffrance

Une solution possible

Comme je l’écrivais précédemment, une personne trouva une véritable solution, il s’agit du Bouddha Gotama, qui, il y a 2500 ans, redécouvrit la méditation Vipassana — que je pratique avec bonheur depuis quelques années maintenant — qui me donne les outils pour vivre en paix et en harmonie.

Cette technique laïque, fondée sur l’observation vraie, est de voir les choses telles qu’elles sont réellement. Cette méthode consiste à se concentrer sur sa respiration, et les sensations ressenties.

Ariya Nani enseigne la méditation Vipassana un peu partout dans le monde. Avec son joli accent suisse allemand, elle donne une explication sommaire et simple sur le sujet de la méditation.

Remarque : Toujours plus d’études sérieuses démontrent les bienfaits d’une pratique régulière de la méditation. En moins de 30 minutes de pratique par jour des changements substantiels se produisent dans le cerveau, qui devient plus performant et moins enclin à la souffrance.

La respiration et les sensations sont très utiles

Elles vont jouer le rôle de secrétaire particulier — nous en avons parlé plus haut — car dès que la négativité apparaît dans l’esprit, la respiration va perdre sa normalité. Elle va commencer à crier, regarde, quelque chose va dans le mauvais sens ! Vu qu’il serait inutile de réprimander la respiration, nous allons plus facilement accepter l’avertissement pour y donner suite.

De la même manière nos sensations nous signaleront qu’il se passe quelque chose de négatif. Ainsi, étant prévenus, nous pouvons commencer à observer la respiration, observer les sensations, et très rapidement constater que la souffrance disparaît.

Ce phénomène mental et physique…

Est comme les deux faces d’une pièce de monnaie

Sur une face, il y a les émotions et les pensées qui apparaissent dans l’esprit, sur l’autre, il y a la respiration et les sensations du corps.

Toutes les pensées ou émotions, toutes les impuretés mentales, qui apparaissent, se manifestent dans la respiration et les sensations au même moment. Ainsi, en observant la respiration et les sensations, nous observons en réalité les souffrances mentales.

Au lieu de fuir le problème, nous affrontons la réalité telle qu’elle est. En conséquence, nous constatons que ces impuretés perdent de leur force et ne nous submergent plus comme elles le faisaient par le passé.

Si nous persistons, elles iront jusqu’à disparaître et nous commencerons à vivre une vie paisible et harmonieuse, une vie de plus en plus libre de souffrances.

Cette technique d’observation de soi nous montre la réalité dans ses deux aspects, interne et externe

Précédemment, nous ne regardions qu’à l’extérieur, passant à côté de la vérité intérieure. Nous cherchions à l’extérieur, la cause de notre malheur, en accusant la réalité extérieure tout en essayant de la changer.

Ignorant la réalité, nous ne pouvions comprendre que la cause de la souffrance repose finalement dans notre intérieur et, qu’elles sont la conséquence de nos réactions aveugles aux sensations agréables ou désagréables.

Oui, vous avez bien lu : agréables ou désagréables… Car la présence ou l’absence de l’un ou l’autre , finit par créer de l’aversion ou de l’envie, ce qui génère de la souffrance.

Voir l’autre face de la pièce de monnaie

En étant conscient de notre respiration et de ce qui se passe à l’intérieur.

Que ce soit la respiration ou les sensations, avec Vipassana nous apprenons à juste l’observer sans perdre notre équilibre mental. Nous cessons de réagir et de multiplier notre malheur. Au lieu de cela, nous laissons les souffrances se manifester et disparaître.

Plus on pratique cette technique, plus rapidement, les souffrances vont se dissoudre. Progressivement l’esprit devient libre d’impuretés, devient pur. Un esprit pur est plein d’amour, un amour désintéressé pour tous, plein de compassion pour les erreurs et les souffrances d’autrui, plein de joie pour leur succès, leur bonheur et plein d’équanimité en toutes circonstances.

Quand on atteint ce niveau, le schéma tout entier de notre vie change. Il n’est plus possible de faire quoi que ce soit verbalement ou physiquement qui puisse déranger la paix et le bonheur des autres.

De plus, un esprit équilibré est paisible imprègne également l’atmosphère environnante de paix et d’harmonie, et commence à toucher les autres et à les aider également, c’est ce que j’ai, et que mon entourage à également ressenti à mon retour des dix jours au Mont-Soleil.

Rester équanime (en équilibre)

En faisant face à ce que l’on vit à l’intérieur, on développe également du détachement à l’égard de tout ce qui arrive dans des situations à l’extérieur.

Ce détachement n’est nullement une fuite ou une indifférence à l’égard des problèmes du monde. Ceux qui pratiquent régulièrement Vipassana deviennent plus sensibles aux souffrances d’autrui, et font leur maximum pour soulager les souffrances de toutes les manières qu’ils peuvent.

Ils le font sans agitation, mais avec un esprit plein d’amour, de compassion et d’équanimité. Ils apprennent la sainte indifférence, comment être pleinement impliqués, pleinement concernés pour aider autrui, tout en maintenant l’équilibre de l’esprit.

De cette manière ils demeurent paisibles et heureux, tout en œuvrant à la paix et à l’harmonie des autres.

Les trois étapes de la méditation Vipassana

  1. On s’abstient de toute action verbale ou physique qui dérange la paix et l’harmonie des autres.
  2. On développe une certaine maîtrise de notre esprit agité, en l’exerçant à rester fixé sur un seul objet, la respiration.
    Ces deux premières étapes, vivre une vie morale, et contrôler l’esprit, sont nécessaires et bénéfiques en elles-mêmes, mais n’amèneront à la suppression des souffrances que si l’on franchit la dernière étape.
  3. Qui consiste à purifier l’esprit de ses impuretés en développant la vision intérieure sur sa propre nature. 
    C’est cela Vipassana : faire l’expérience de sa propre réalité par l’observation systématique et dépassionnée, à l’intérieur de soi-même, des phénomènes toujours changeants de l’esprit et de la matière, qui se manifeste sous forme de sensations.

C’est le point culminant de l’enseignement du Bouddha : la purification de soi, par l’observation de soi.

De dire que c’est cette voie que vous devriez envisager, c’est un pas qu’il appartient à vous seul de franchir.

Si vous voulez en savoir plus sur le sujet, vous trouverez les informations utiles ici : httpss//www.dhamma.org/fr/index Il s’agit du centre Suisse (Il y en a plus de 180 à travers le monde), tous ces centres proposent la même formation de base qui est d’une durée de dix jours.

Financement

Aucune participation financière n’est demandée pour les cours, ni pour couvrir les frais de nourriture ou le logement. Tous les frais sont couverts par les dons d’anciens étudiants qui, ayant suivi un cours et expérimenté les bienfaits de Vipassana, désirent offrir à d’autres la même opportunité. L’enseignant et ses assistants enseignants ne reçoivent également aucune rémunération ; Eux, ainsi que ceux qui organisent les cours, offrent leur temps bénévolement.

Des témoignages forts

Surtout pour moi, qui ressens toutes ces vibrations positives que j’ai vécues lors de mon passage au centre Vipassana. En regardant les horizons différents des participants, cela enlève le cliché d’illuminés, que l’on pourrait se faire, en pensant à une retraite de méditation.

Note

Cet article est largement inspiré de mon séjour au centre Vipassana, et des paroles de S. N. Goenka (enseignant Vipassana). Il engage cependant que moi, et le contenu peut diverger, dans certains cas, de ce qu’ont ressenti d’autres participants et pratiquants de la méditation Vipassana.

Quelle est votre recette du bonheur ?

Finalement, c’est ce qui compte le plus. Il n’existe aucun chemin juste ou faux, il suffit de trouver son chemin, votre chemin.

Si vous êtes encore à la recherche du vôtre, peut-être que ces lignes vous donneront quelques idées supplémentaires pour le trouver.

Passez à l’action, changez ce qui doit l’être, et continuez à faire ce qui vous sied bien.

S.N. Goenka dirait : PUISSENT TOUS LES ÊTRES ÊTRE HEUREUX.

Lecture proposée

Ma conviction

Vipassana a ouvert de toutes nouvelles portes pour moi. De dire que le séjour de dix jours que j’ai passé au centre Vipassana au Mont-Soleil (Suisse) a changé l’approche de ma vie, est un doux euphémisme. Il a, en fait, chamboulé toute mon approche de la vie, et ce de manière significative et positive.

A entendre mon entourage, cette démarche m’a donné une stabilité plus importante et une équanimité supérieure, ce qui m’a permis d’éviter de nombreuses situations douloureuses pour les uns et les autres.

Comme je l’ai déjà dit auparavant, de passer dix jours au centre Vipassana ne peut se faire sur un coup de tête ou à la légère, c’est une démarche bien réfléchi dont on doit mesure l’ampleur…

Si vous aussi avez suivi un ou plusieurs séjours dans un centre, je serais très intéressé par les expériences faites et ce que vous avez le plus apprécié.

Si vous envisagez de faire cette démarche, vous trouverez de nombreuses informations ici : https://www.dhamma.org/fr/index et ailleurs sur l’Internet.

Laissez-vous guider par le cœur, il a souvent raison.

Note

Nipmédite aborde également, lors du podcast #010, le sujet de manière très intéressante. Il fait bon l'écouter et se pencher en arrière pendant 36'. Durant la méditation, à la fin du podcast, de 5' vous pourrez mesurer toute la véracité de la citation : "L’esprit est mouvant et agité, difficile à fixer, difficile à discipliner. Le sage commande à son esprit comme l’archer dirige sa flèche." Extrait du Dhammapada. Je pense qu'il s'agit d'un travail de toute une vie...

Lien vers le site de Nipmédite

  

 

L’homme providentiel qui croyait au lendemain

Nelson Mandela, un homme doté d’un leadership et d’un charisme hors du commun. Qui par ses actes, ses paroles, et ses écrits, va marquer pour longtemps encore les esprits de notre monde.

Ce que Nelson Mandela m’inspire

C’était un personnage exceptionnel, qui a marqué le XX et le début du XXIe siècle. Sa manière d’être, de penser, et de redonner espoir à tout un peuple, en leur faisant comprendre qu’une cohabitation entre diverses ethnies était possible, est tout simplement exceptionnel.

L’idée de ce billet est d’utiliser des citations de Nelson Mandela, et des les assimiler à des situations de la vie de tous les jours, pour en tirer des parallèles et nous pousser à la réflexion.

Note: La plupart des citations ou extraits, qui sont utilisées dans ce billet, proviennent du livre : Un long chemin vers la liberté.

Nelson Mandela 

L’ancien président de l’Afrique du Sud, est mort jeudi 5 décembre à l’âge de 95 ans. Depuis 1999, le héros de la lutte contre l’apartheid s’était retiré de la vie publique, ne faisant que de rares apparitions.

En 2003 pourtant, il était sorti de son silence pour commenter l’action de George W. Bush, « un président qui ne sait pas réfléchir », et condamner le lancement de l’attaque en Irak. Car tout au long de sa vie, la parole fut la plus grande arme de Nelson Mandela.

Un peu d’histoire

La loi a fait de moi un criminel non pas à cause de ce que j’ai fait, mais à cause de ce que je défendais, de ce que je pensais, à cause de ma conscience.

En 1964, au procès de Rivonia, au terme duquel il fut reconnu coupable de sabotage, de destruction de biens, et de violation de la loi en vigueur sur l’interdiction du communisme, Nelson Mandela avait, avant sa condamnation à la prison à vie, prononcé les mots suivants :

Au cours de ma vie, je me suis entièrement consacré à la lutte du peuple africain. J’ai lutté contre la domination blanche et j’ai lutté contre la domination noire. Mon idéal le plus cher a été celui d’une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie et avec des chances égales. J’espère vivre assez pour l’atteindre. Mais si cela est nécessaire, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir.

Ces paroles en disent long sur la personne, et la foi qui la dirigeait. Voici la bande originale (en anglais) de son intervention à Rivonia le 20 avril 1964.

A l’issue de ce procès, Nelson Mandela est condamné à la prison à vie. Il restera vingt-sept ans derrière les barreaux, sous le matricule de prisonnier 46 664.

Un homme d’une grande intégrité

Si vous avez vu le film sur la vie de Nelson Mandela (2013) — qui fût un moment incroyablement inspirant pour moi — vous avez eu l’occasion de constater quel genre d’homme, il est.

Doté d’un courage singulier, il a su grandir là où la plupart de ses semblables sombrent souvent au plus profond de l’abîme. Il disait d’ailleurs :

La prison et les autorités conspirent pour dépouiller chacun de sa dignité. Cela en soi m’a permis de survivre… de rester fondamentalement optimiste, car, de se laisser aller au désespoir mène à la défaite et à la mort.

Après avoir été libéré de prison, il a tout mis en œuvre pour induire des changements profonds en Afrique du Sud, le pays qui avait pourtant tout fait pour le faire taire à jamais.

Le courage et la peur

J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité à la vaincre.

Être dépourvu de peur n’est nullement garant d’une capacité à les affronter et à les surmonter.

Si vous avez en face de vous une personne qui semble n’avoir aucune crainte, rien ne sert de l’envier…, il peut également s’agir d’individus dotés de peu de courage et incapables d’accomplir les actes nécessaires pour ce qui devrait être fait.

Ce qui me fait dire : il vaut mieux avoir peur et de la surmonter, cela va nous donner plus de force et de courage.

Impossible, dites-vous ?

Cela semble toujours impossible, jusqu’à ce qu’on le fasse.

Cette citation plus que tout autre est une représentation claire de Nelson Mandela. Tout le monde pensait que son combat pour l’égalité était impossible, jusqu’à ce qu’il l’ait fait.

Nous avons souvent trop peur, ou sommes trop pessimistes, pour tenter des choses qui sont généralement considérés comme impossible. Nous préférons dès lors dire : à quoi bon essayer, vu que c’est certainement impossible à réaliser.

La définition d’impossible est une constante sans cesse mise à mal, par ceux qui croient que l’impossible, c’est possible. Lorsque ceux-ci finissent par le faire et qu’ils réussissent, parfois au grand dam de certains pessimistes, ils démontrent que l’action et la foi ouvrent de toutes nouvelles portes et des possibilités insoupçonnées.

Le temps, le bien le plus précieux

Nous devons utiliser le temps à bon escient et nous rendre compte qu’il est toujours temps de faire le bien.

Le temps de faire ce que vous voulez est maintenant !

Lorsque le temps est venu, le «si» ou le «mais» n’ont plus raison d’être. Il n’y aura peut-être plus de seconde chance pour réaliser ce qui est sur le point d’être remis à demain. D’utiliser notre temps à bon escient, et de saisir les opportunités quand elles se présentent, semble vraiment important.

Il suffit de penser ce qui se serait passé si Nelson Mandela avait commencé à mettre son plan en action seulement dix ou vingt ans plus tard, aurait-il encore eu la force de le faire et de réussir ?

L’argent et le succès

L’argent ne va pas créer le succès, la liberté de le faire oui.

Le succès est souvent mesuré par la quantité de richesse accumulée, est-ce la vraie et unique richesse ?

Il est vrai que chacun de nous a droit à sa propre définition du succès. Cependant, un constat que Nelson Mandela et bien d’autres ont fait :

Ceux qui mesurent seuls le succès à la richesse financière sont souvent victime d’avidité et dirigés par leur égoïsme.

Pour cette raison, d’avoir une définition qui englobe également d’autres personnes, dans un plan du succès, semble appropriée.

Le succès pourrait également être le fait de jouir d’une certaine liberté, ce que Nelson Mandela ne pouvait avoir que dans son esprit durant les longues années de sa privation de liberté. À ce sujet il disait :

Je ne suis pas vraiment libre si je prive quelqu’un d’autre de sa liberté. L’opprimé et l’oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité.

Le cœur et l’esprit

Une tête bien faite et un bon cœur forment toujours une formidable combinaison.

Toute personne, avec un esprit et un cœur bon, a le pouvoir de changer le monde de manière positive. Nelson Mandela avait cette combinaison de tête et de cœur, et l’utilisait pour faire du bien pour son peuple, plutôt que de simplement penser à lui-même comme priorité absolue.

Cette affirmation prend tout son sens lorsqu’il disait :

Je crois en la bonté innée de l’homme et pense que la persuasion morale et la pression économique peuvent très bien entraîner un changement dans le cœur d’une partie des Sud-Africains blancs.

En expliquant la politique de non-violence de l’ANC, il insista sur le fait qu’il y avait une différence entre la non-violence et le pacifisme, ce qu’il expliqua de la manière suivante :

Les pacifistes refusent de se défendre, même quand on les attaque avec violence, ce qui n’est pas nécessairement le cas avec ceux qui ont choisi la non-violence.

Parfois les hommes et les nations, même non violents, doivent se défendre quand on les attaque.

Le devoir de chacun

Quand un homme a fait ce qu’il considère être son devoir, envers son peuple et son pays, il peut reposer en paix.

Nelson Mandela a estimé qu’il serait en mesure de se reposer en paix lorsqu’il aura fait son devoir envers son peuple. Ce fut sa priorité durant sa vie, et son processus de pensée est que jusqu’à ce qu’il ait fait son devoir, il ne serait pas en mesure de reposer en paix.

Vu ainsi, seriez-vous en mesure de reposer en paix à l’instant précis ?

Sinon, que pourriez-vous faire pour mieux aider vos proches dans le futur ?

La passion et la réussite

Tout le monde peut s’élever au-dessus des circonstances et réussir si elles sont passionnées par ce qu’ils font.

Quand tout va au plus mal ; le dévouement et la passion, mise à chaque instant dans ce que vous faites, détermine souvent de la réussite ou de l’échec.

Tout est possible, si vous aimez ce que vous faites et que vous vous engagez totalement. Cette passion qu’a démontrée Nelson Mandela, et le succès qu’il a atteint tentent de soutenir cette idée.

Le respect de la liberté

Être libre est non seulement se débarrasser de ses chaînes, mais de vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres.

Il est dans la nature humaine de vouloir aider les autres, pour la plupart d’entre nous du moins. C’est en vivant de cette manière que nous pouvons vraiment être heureux dans notre propre vie.

Se relever après l’échec

Ne me jugez pas par mes succès, mais plutôt par le nombre de fois que je suis tombé et que je me suis relevé à nouveau.

Les gens sont souvent jugés sur la base de leurs succès, car c’est la seule chose que la plupart des gens voient. Ce qu’ils ne voient pas, ce sont toutes les fois que quelqu’un est tombé avant et qu’il a malgré tout gardé la foi en lui pour remonter la pente.

De tenir compte de cet aspect, et non seulement du résultat final, serait une belle avancée dans notre état d’esprit.

Des citations pour s’inspirer

Oui, Nelson Mandela est une véritable inspiration pour moi. Son chemin de vie, et tout ce qu’il a fait pour son peuple est tout simplement extraordinaire.

Peut-être, comme moi, il va vous animer à la réflexion et vous inspirer pour reconsidérer votre façon de penser et de vivre votre vie.

Comment allez-vous mettre en pratique

Même si notre chemin de vie et destin est différent de celui de Nelson Mandela, nous avons des choses à réaliser, comme par exemple : devenir meilleur, une ambition que chacun de nous pourrait envisager dès maintenant.

Par où allez-vous commencer ?

Prenez des mesures efficaces pour optimiser votre potentiel

Est la quatrième étape — d’une méthode fondée sur cinq — pour vous soutenir dans la recherche vers votre épanouissement.

Photo d’Adam Horton

« Le pouvoir de votre potentiel résulte de la fusion de vos champs d’intérêt et de ceux du monde qui vous entoure. »

L’évolution consiste à transformer la vieille identité

Plus que de laisser derrière soi son ancienne identité et n’écouter que la nouvelle.

La véritable croissance intègre et transforme la vieille identité de l’individu ; sans la détruire, ni la repousser. Il est ainsi inutile de jeter à la poubelle tout ce que vous avez appris et étudié pendant des années, pour concrétiser vos rêves.

Mettez-vous votre énergie au bon endroit ?

Peut-être que votre esprit est déjà rempli de plans et de solutions, et vous possédez les bases à partir desquelles vous pourrez passer à l’action.

Dans ces moments, vous pourriez être tellement occupés à élaborer vos plans que vous omettez de vous arrêter pour vous demander si ses efforts optimisent votre potentiel.

Établissez un lien entre vos actions et l’expérience émotionnelle

Qui ont résulté de la découverte de votre potentiel.

Parfois nous nous laissons attraper par nos anciennes habitudes. Il suffit d’un nouveau projet, et nous réutilisons notre ancienne identité pour tenter de le concrétiser. Mais quelle importance ont ces actions si vous laissez filer les sentiments que l’expérience de la découverte de votre potentiel à générée chez vous ?

Utilisez l’expérience émotionnelle de vos découvertes

Pour vous assurer que vos actions sont efficaces, et pour rétablir un lien émotionnel avec le potentiel que vous venez de découvrir. Vous pouvez vous rappeler les sentiments que vous avez éprouvés lorsque vous avez découvert votre potentiel.

Prenez du recul et posez-vous la question

Quelle action sera avantageuse pour le monde qui m’entoure, et pour moi ?

En trouvant une réponse à cette question, vous allez au-delà des limites de votre identité sans renoncer à votre potentiel. Vous rétablissez également un lien entre vos actions et l’expérience émotionnelle qui ont résulté de votre découverte.

Des actions qui ne visent qu’à accroître votre propre importance

Sont autant de pièges qui risquent de vous emprisonner à nouveau dans le mécontentement.

Évitez de tomber dans le piège, en misant sur des actions qui ne visent qu’à accroître votre propre importance, qui vous emprisonne à nouveau dans le mécontentement et qui vous fixe des limites.

Si vous continuez à penser aux possibilités qui existent, non seulement pour vous, mais pour tous les habitants de la planète, il est peu probable que vous restiez prisonnier de vos limites.

Demandez-vous sans cesse :

  • Qu’est-ce qui serait avantageux pour tous ceux que cette situation touche, y compris moi ?
  • Quelle possibilité serait avantageuse globalement ?

C’est également une très bonne opportunité pour me soucier des relations avec mes proches, de mes employés ou encore de mes clients.

J’ai une occasion de faire une différence pour les gens dès maintenant, et je me rends peut-être compte à quel point j’ai accompli peu de choses en ce sens.

Établissez un lien entre vos actions et l’expérience émotionnelle

Qui ont résulté de la découverte de votre potentiel.

Parfois nous nous laissons attraper par nos anciennes habitudes. Il suffit d’un nouveau projet, et nous réutilisons notre ancienne identité pour tenter de le concrétiser. Mais quelle importance ont ces actions si vous laissez filer les sentiments que l’expérience de la découverte de votre potentiel à générée chez vous ?

Utilisez l’expérience émotionnelle de vos découvertes

Pour vous assurer que vos actions sont efficaces, et pour rétablir un lien émotionnel avec le potentiel que vous venez de découvrir. Vous pouvez vous efforcer de vous rappeler les sentiments que vous avez éprouvés lorsque vous avez découvert votre potentiel.

Nous devons aller au-delà de notre statut de simple grain de sable sur la plage

Souvenez-vous que nos actions doivent être fondées à la fois sur nos propres intérêts et sur ceux du monde qui nous entoure. C’est ainsi que nous pouvons réellement optimiser notre potentiel, et l’aligner sur notre nouvelle identité.

Nous devons également garder vivace ce sentiment que nous avons ressenti lorsque nous avons découvert le sens que nous voulons donner à notre vie.

Lorsque vous passez à l’action

Gardez à l’esprit une vision globale

Même si le résultat demeure incertain ou que vous n’avez pas encore déterminé le moyen de l’atteindre.

Chaque fois que vous faites un geste en vous fondant sur ce qui vous relie émotionnellement à votre potentiel, vous faites un petit pas dans l’inconnu.

Alors, chaque fois que vous allez de l’avant, vous faites un petit pas qui vous éloigne des limites de votre identité. Même si ce petit pas peut paraître effrayant, chaque fois que vous en ferez un, vous serez récompensé par des sentiments positifs qui sont inhérents à une vie fondée sur l’optimisation de votre potentiel.

Vous pouvez fonder votre potentiel sur votre passé, sur vos connaissances et ce que vous êtes vraiment.

Faites-vous plaisir, n’imitez personne.

À mesure que le temps passe

Vous trouverez peut-être de plus en plus difficile de vous concentrer.

Après encore quelques semaines, votre projet ne suscitera plus aucun enthousiasme chez vous. Et puis, un jour, vous constatez que les mêmes vieux sentiments de mécontentement refont surface…

Oui, une rechute reste possible

Lorsque l’on tente pour la première fois à tirer parti de nouvelles possibilités, et que les vieilles habitudes reviennent à la surface.

Ce retour, vers votre ancienne identité et au mécontentement qui l’accompagnait, vous rappelle qu’il faut rester vigilant à tout instant pour instaurer un réel changement dans votre vie.

La quatrième étape en bref

  • En misant sur des actions qui ne visent qu’à accroître votre propre importance, vous tombez dans un piège qui vous emprisonne à nouveau dans le mécontentement.
  • Établissez un lien entre vos actions et l’expérience émotionnelle qui ont résulté de la découverte de votre potentiel.
  • Pour rétablir un lien émotionnel avec le potentiel que vous venez de découvrir, prenez un peu de recul et posez-vous de nouveau cette question : Quelle action sera avantageuse pour le monde qui m’entoure, et pour moi ?
  • Lorsque vous passez à l’action, gardez à l’esprit une vision globale, même si le résultat demeure incertain ou que vous n’avez pas encore déterminé le moyen de l’atteindre.

Exercice d’épanouissement

Prendre des mesures efficaces, ce n’est pas nécessairement d’effectuer de grands changements ou d’atteindre de grands buts. Il peut également s’agir de faire une série de petits pas dans l’inconnu et d’avancer vers la découverte de grandes possibilités.

Tant que vos actions demeureront reliées au potentiel que vous venez de découvrir, vous accumulerez avec le temps des résultats significatifs et positifs.

Marche à suivre :

  1. Réservez-vous quelques minutes dans un endroit calme et confortable, et songez à cet aspect de votre potentiel qui vous passionne le plus.
  2. De quoi vous souciez-vous véritablement ?
  3. Qu’est-ce qui est vraiment important pour vous ?
  4. Qu’est-ce qui repose au cœur de ce que vous êtes ?
  5. Pensez à un petit pas que vous pourriez faire aujourd’hui pour avancer dans la direction que vous jugez la plus importante pour vous et le monde qui vous entoure. Comme de téléphoner à un vieil ami, ranger votre placard ou de classer quelques papiers. Vous pourriez également décider d’aller courir ou de faire un dépôt dans votre compte épargne, acheter un nouveau vêtement, vous réserver un après-midi ou de passer une heure de plus avec vos enfants. 
  6. Tant et aussi longtemps que votre geste s’inscrit dans une vue d’ensemble et qu’il est émotionnellement relié à votre potentiel, il contribuera à sa réalisation.
  7. Mettez par écrit les mesures qui vous rapprocheront de la concrétisation de votre rêve. Déterminez ensuite si vous êtes prêt à aller de l’avant. Si oui, faites-le aujourd’hui même.
  8. Constatez les résultats et réjouissez-vous de votre réussite

Vous n’êtes plus un simple grain de sable, mais la plage tout entière.

Cela peut surprendre, mais en vous souciant de choses qui semblent être hors de votre portée, vous risquez d’accomplir des miracles.

Faites ce pas supplémentaire, et constatez les résultats !

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Affrontez le pouvoir de votre potentiel

Est la deuxième étape — d’une méthode fondée sur cinq — pour vous soutenir dans la recherche vers votre épanouissement.

Affrontez le pouvoir de l’inconnu

Rappelez-vous que le but premier de vos mécontentements est ; de vous pousser à saisir l’occasion d’apporter de véritables changements dans votre vie.

La peur de passer à l’action, sans comprendre les véritables possibilités qui s’offrent à nous, nous empêche régulièrement de les saisir.

Prendre des décisions radicales

Uniquement pour échapper à notre sentiment d’insatisfaction, c’est certainement le mauvais plan. Cela d’autant plus, qu’il est souvent inutile d’apporter un changement radical pour éliminer l’insatisfaction.

Vous pouvez prendre le temps de laisser votre mécontentement vous guider vers la découverte de quelque chose de fondamentalement nouveau. Lorsque la découverte est faite, vous pourrez passer à l’action avec efficacité. Cela va vous éviter des gestes, qui vont qu'aggraver vos problèmes.

Permettez au processus, consistant à affronter l’inconnu, de suivre son cours . Car de faire ce que vous avez toujours fait ne constitue que l’ordinaire. Cela signifie davantage de mélanger les cartes que de ramasser une nouvelle donne.

Peut-être que notre identité doit changer

Ou grandir avant que nous puissions découvrir notre potentiel. 

En nous créant une identité, c’est comme si nous avions créé une zone de confort qui nous est familière. Notre identité nous aide à résoudre des problèmes et à entretenir des rapports avec les autres. C’est comme une manivelle avec laquelle nous gérons les situations de notre vie. Elle nous permet d’adopter une conduite prévisible et constante.

Mais en même temps elle nous emprisonne.

Avec "voici ce que je suis" vous exprimez un statu quo plutôt que d’envisager un changement nécessaire.

Peut-être que notre mécontentement nous dit que notre identité , la perception que nous avons de nous-même et du monde , se doivent d’être améliorées.

Si nous nous débâtons dans l’inconnu c'est parce qu’il nous semble difficile, sinon impossible, de sortir de notre zone de confort.

Avec les repères que nous procure notre identité

Nous ne pouvons voir que ce que nous avons toujours vu.

Comment pourrions-nous découvrir de nouvelles possibilités, si nous considérons les événements du même regard et du même point de vue ?

Nous devons permettre à notre identité de changer avant d’être en mesure de trouver de nouvelles approches aux questions qui nous préoccupent.

Si nous n’arrivions pas à trouver une solution fondamentalement pertinente à nos problèmes, c’est parce que toutes les réponses nous sont dictés par une manière d’être et un mode de pensée qui est cristallisée dans notre identité.

Il semble que nous devons découvrir qui nous croyons être, avant d’être en mesure de découvrir qui nous voulons être.

Des occasions en or pour découvrir son potentiel

Mais encore faut-il être capable de les saisir, parce qu’à force d’être trop occupé à étudier les options actuelles, nous en oublions les autres possibles.

Tant que nous soutenons connaître les réponses à toutes nos questions, nous ne faisons que nous appuyer sur notre identité actuelle.

Il est important de vous rappeler que l’état actuel des choses est à l’origine d’un grand nombre de nos problèmes. En cherchant dès maintenant à trouver des réponses à vos questions, vous fermez la porte à l’inconnu. 

En vous donnant, par contre, la liberté d’attendre qu’une réponse pertinente surgisse, vous vous donnez l’occasion de faire une importante découverte à propos de vous-même et de votre situation.

N’exigez pas d’avoir toutes les réponses immédiatement, car la porte s’ouvrant sur votre potentiel pourrait demeurer fermée.

L’inconnu n’est qu’un processus

Qui nous permet de découvrir qui nous sommes et de quoi nous sommes capable. 

Lorsque vous dresserez la liste (dans l’exercice de réflexion ci-après) de toutes vos options et de toutes vos priorités sur le côté gauche du tableau, et tous les pour et les contres, sur le côté droit du tableau, vous constaterez probablement qu’il s’agit que d’une énumération d’options habituelles et connues.

Il n’y aura rien sur cette liste, qui vous obligera à sortir de votre zone de confort. Qui va vous mettre dans une position favorisant une découverte significative, ou une nouvelle voie sur laquelle orienter votre vie.

Vous pouvez vous servir de votre imagination

Pour commencer à explorer l’inconnu

Votre imagination à la capacité à transcender les limites de votre identité et elle peut évoluer dans l’inconnu. Vous pouvez utiliser vos sens pour vous imprégner des expériences qui seraient les vôtres si votre identité évoluait.

Comment vous sentiriez-vous si vous étiez différent ?

Projetez dans votre esprit un scénario de ce qui est possible. Imaginez les sensations qui seraient alors les vôtres, et utilisez votre imagination pour ouvrir la porte à votre potentiel.

Et si… 

…Nous étions capables d’imaginer l’avenir ?
…Nous devions nous servir de notre imagination et de nos sens pour découvrir une nouvelle façon d’aller de l’avant ?

Ce sont des questions qui peuvent changer le monde, et votre vie, de manière significative.

La deuxième étape en bref

Affronter le pouvoir de l’inconnu exige que l’individu mécontent comprenne qu’il arrivera que difficilement à trouver une solution sans d’abord remettre en question son identité telle qu’il la perçoit.

  • Ne vous précipitez pas dans l’inconnu. Il faut prendre le temps de l’explorer si l’on veut découvrir de nouvelles possibilités.
  • Mettez à profit le temps que vous passez dans l’inconnu pour évaluer, comprendre et faire évoluer votre identité.
  • N’exigez pas d’avoir toutes les réponses immédiatement, car la porte de l’inconnu demeurera fermée.
  • Servez-vous de votre imagination pour ouvrir la porte de l’inconnu. Utilisez vos sens pour vous imprégner des expériences qui seraient les vôtres si votre identité évoluait.
  • Faites un pas de plus, ouvrez la porte de l’inconnu.

Exercice de réflexion

Commencez à imaginer ce qui est possible, et à explorer un peu plus l’inconnu qui vous entoure.

  1. Dessinez un point au milieu d’une page vierge, qui représente la situation actuelle.
  2. Tracez un petit cercle autour de ce point, qui correspond ce que la situation sera dans deux ans.
  3. Et un plus grand cercle autour du premier, à ce qu’elle sera dans cinq ans. En se faisant, nous imaginons la situation dans laquelle nous nous trouvons. Nous décidons ce que nous voulons devenir, et fixons des buts pour y arriver.
  4. Passez ensuite à une séance de remue-méninges et imaginez, ou vous/votre entreprise sera dans deux à cinq ans. Envisagez toutes les possibilités.

Si notre identité actuelle est égale à notre zone de confort — et que plus rien n’est confortable lorsque nous nous en écartons — il est également intéressant de faire le même exercice en imaginant que nous ne changerons rien à notre identité. 

Que se passerait-il ? 
Où serions-nous dans deux à cinq ans, tant au niveau personnel, privé et professionnel ?

Une fois que vous comprenez votre identité

et ses limites, il est plus facile d’ouvrir la porte à votre potentiel.

Il devient clair que votre statut actuel ne convient plus, et que la seule issue consiste à explorer de nouvelles façons de voir le monde. Cette constatation représente votre engagement à explorer ce qui est vraiment possible. 

En comprenant les limites de votre identité, vous ouvrez une porte et vous faites un pas vers la découverte du pouvoir de votre potentiel.

Peut-être que vous voulez également que votre vie en général vous apporte davantage de satisfaction.

Les choses sont devenues stagnantes..., c’est comme si vous aviez besoin de trouver quelque chose qui raviverait votre vie.

Exercice d’épanouissement

Faire face à l’inconnu peut représenter un défi, car cela exige que vous acceptiez de ne pas trouver immédiatement toutes les réponses.

Marche à suivre :

  1. Réservez-vous environ trente minutes dans un lieu calme et privé où vous aurez peu de chances d’être dérangés, et munissez-vous d’une feuille de papier et d’un stylo.
  2. Dessinez un point au centre de la feuille et tracez un cercle autour de celui-ci.
  3. Divisez cette tarte en sections correspondant à quelques aspects clés de votre vie. Par exemple, vous pourriez étiqueter une section « argent », une autre « relation », une troisième « santé », etc.
  4. Pendant quelques minutes, imaginez ce que chacune de ces sections renfermerait si vous continuez à vivre sans changer quoi que ce soit pendant les deux prochaines années. Comment vous sentez-vous à cette perspective ?
  5. Pendant encore quelques minutes, considérez ce qui serait possible pour chacun des aspects de votre vie si vous vous aventuriez dans l’inconnu, si vous découvriez quelque chose de nouveau et d’important à propos de vous-même, de vos champs d’intérêt, de vos habiletés, et que vous exploitiez cette découverte pendant deux ans.
  6. Inscrivez ensuite les idées, les images et les sensations les plus importantes dans la section pertinente.
  7. Révisez ce que vous avez noté.

Comment vous sentez-vous devant le potentiel que la vie et votre situation vous offrent ?

Oui, il faut du courage pour se rendre dans l’inconnu

C’est pourtant ce que je vous encourage à faire. En prenant en main votre destin, et en sortant des sentiers battus, vous découvrirez certainement de toutes nouvelles pistes à explorer.

Oser, c’est se donner la chance de réussir.

Envisagez-le !

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Explorez le pouvoir de votre mécontentement

Moi un procrastinateur ? Nous en reparlerons calmement demain...

"En suivant le chemin qui s’appelle plus tard, nous arrivons sur la place qui s’appelle jamais." Sénèque

La fâcheuse tendance à tout remettre au lendemain

De nombreuses choses nous font procrastiner. Que ce soit la peur de réussir ou de subir l’échec. Le « plaisir » d’avoir la pression, oui cela existe… Le besoin de se protéger contre tout et tout le monde. Le manque de confiance, ou encore le manque de motivation… la liste est encore bien plus long.

Ce qui est certain, c’est que la procrastination dégrade notre existence, nous empêche d’avancer et d’être heureux.

Pourquoi sommes-nous des procrastinateurs ?

Dans les formes légères, qui touchent quasiment chacun d’entre nous :

  • Je vais commencer demain, le mois prochain… le 1er janvier
  • Il me reste encore beaucoup de temps pour le faire…
  • Je n’aime pas les tâches ennuyeuses et répétitives…
  • Je dois d’abord finir une autre tâche (souvent sans importance)…
  • C’est trop difficile, je ne vais pas y arriver…
  • Je ne sais pas par quoi et où commencer…
  • J’aime avoir la pression — la raison du renvoi — cela me rend plus performant…
  • J’ai trop de travail (souvent inutile ou délégable)…

Peut-être que vous vous reconnaissez dans l’une ou l’autre, ou dans d’autres situations similaires.

Les conséquences peuvent être lourdes

Parfois, la procrastination peut passer inaperçu aux yeux de notre entourage. C’est le cas, lorsque le travail se fait à temps et que les délais sont respectés. Par contre, lorsque l’on dépasse les limites, cela peut devenir très contraignant.

Par exemple, lorsque :

  • Je dois continuer un paiement, pour quelque chose que je n’ai pas résilié à temps
  • Mon état de santé s‘aggrave, car je n’ai pas pris rendez-vous chez le médecin
  • Le lieu de mes rêves de vacances s’envole, car je m’y suis pris trop tard, etc.

Quand procrastinons-nous ?

Quasiment tout le temps, pour une chose ou une autre.

Parfois nous n’en sommes pas conscients, et il peut être très utile d’en parler à notre entourage.

Comment s’explique la procrastination ?

De nombreuses explications sont fournies par les spécialistes, en fonction de la gravité du cas. Il peut s’agir, d’une habitude, d’un dysfonctionnement de la personnalité, ou de symptômes de conflits plus profonds de dérangements neurologiques, ainsi que d’autres problèmes de maladies.

Quelques signes qui caractérisent le procrastinateur

  • Il prend des décisions, qui permettent de remettre à plus tard
  • Il doit augmenter la pression, positive ou négative, pour être en mesure d’exécuter la tâche
  • Il se fixe sur des intentions, qui ne deviennent jamais des actes
  • Il se prépare sans fin, car il semble toujours manquer ceci ou cela
  • Il navigue sans but précis, ce qui lui évite de passer à l’action
  • Il est impulsif et saute d’une tâche à l’autre
  • Il sous-estime le temps nécessaire, pour pouvoir commencer plus tard
  • Il diminue l’importance et la nécessité de la tâche, ce qui lui sert d’alibi

Si vous vous reconnaissez, dans l’une ou l’autre de ses caractéristiques, bienvenu au club.

Vous l’aurez compris, c’est un sujet vaste, qui peut nous compliquer la vie et celle de notre entourage.

La bonne nouvelle, chacun de nous peut s’améliorer.

Comment éviter la procrastination ?

En premier lieu, il est important de comprendre pourquoi nous sommes des procrastinateurs. Ensuite, il convient de démasquer les tâches que nous repoussons en permanence. Finalement, nous devons nous demander ce que sommes-nous prêts à faire pour que la situation change.

Que faire pour éviter la procrastination ?

Le but primaire est d’améliorer la situation qui nous fait le plus souffrir le martyre, en mettant en place un certain nombre de changements du style :

  • Faire une liste avec toutes les activités à faire, y compris les loisirs
  • Biffer tout ce qui ne sera de toute manière jamais fait
  • Déléguer tout ce qui peut l’être
  • Fixer des buts, des valeurs et des priorités par écrit
  • Contrôler si les tâches procrastinées correspondent à des buts et valeurs. Si ce n’est pas le cas, se concentrer sur celles qui correspondent et qui sont importantes
  • Prendre note du positif ou négatif probable, lorsqu’une tâche est terminée
  • Identifier les sentiments qui sont liées à une tâche, par exemple : peur, colère, manque d’envie, etc. espoir du succès, fierté d’avoir persévéré, reconnaissance par les autres, etc.
  • Planifier des petits pas et des étapes pour atteindre le but final
  • Faire une estimation du temps nécessaire, pour terminer la tâche, et multiplier par deux
  • Déplacer la date limite une semaine plus loin (lorsque c’est possible)
  • Débuter la tâche en imaginant une fin positive
  • Définir une récompense, et se récompenser vraiment, pour chaque succès
  • Observer, et retenir chaque changement dans un « journal du changement »
  • Commencer, même en l’absence de motivation… même si c’est difficile
  • Travailler aux projets prévus en reportant les résultats dans le « journal du changement », sans se laisser distraire par d’autres choses
  • Ce sont des activités simples que tout le monde peut mettre en œuvre de manière autonome et, ce sont autant de possibilités pour voir le bout du tunnel et avancer plus librement.

Quels sont les avantages de ne plus procrastiner ?

Comment vous sentez-vous lorsque vous avez fini une tâche que vous avez renvoyée à de multiples reprises ?

La réponse semble assez claire ; Super bien et soulagé, avec la ferme intention de ne plus être un procrastinateur dans le futur, mais voilà, on recommence encore et toujours le même cycle !

Une vie débarrassée de la procrastination ?

Imaginez une vie sans pression, sans retard, sans ennui ou des problèmes liés à la procrastination.

Vous le savez, votre vie serait d’une tout autre qualité. La décision de mettre un terme à cette manière de faire, où devrais-je dire de ne pas faire.

Pour cette raison, je vous encourage à sauter par-dessus votre ombre et de devenir un acteur de votre vie, plutôt qu’un spectateur qui subit le jeu des autres.