Organisation

La boîte à outils pour garder la pêche lorsque l’on travaille seul

Ou lorsque le fait d’avoir un plan nous permet d’avoir de l’ordre, la paix dans notre esprit, et de voir plus loin.

Pensez aux bénéfices, plutôt qu’aux difficultés

Un problème commun est que nous pensons à quel point quelque chose est difficile. Faire de l’exercice, par exemple, semble difficile pour une bonne partie de la population.

Rien qu’à y penser… je fatigue déjà… !

Au lieu de penser à quel point c’est difficile, de penser plutôt à ce que nous allons en retirer comme : se sentir bien quand nous avons fini, être en meilleure santé et plus mince sur le long terme, va libérer une nouvelle énergie, nécessaire pour faire le premier pas qui est souvent le plus difficile.

Outils

Se mettre au travail ou décrocher

Si, pour conserver leur motivation, certains doivent faire preuve de discipline pour se mettre au travail, d’autres rencontrent des difficultés à décrocher en fin de journée.

À terme, un tel déséquilibre va nuire à la capacité de travail et à la motivation générale. Car à trop penser au travail, on peut ne plus vouloir y penser du tout.

Outils

Construisez de l’anticipation

Si vous avez trouvé l’inspiration, et voulez accomplir un objectif, attendez avant de démarrer. Cela peut sembler bizarre et difficile à faire.

Car beaucoup d’entre nous seront excités et voudrons commencer tout de suite… Attendez un peu et planifiez une date dans le futur — une semaine ou deux, ou même un mois (si le projet le permet) — et faites-en votre date de départ.

Marquez-la sur un calendrier. Devenez excité à propos de cette date. Faites-en la plus importante date de votre vie.

Pendant ce temps, commencez à réfléchir et à écrire un plan. Car en repoussant votre départ, vous construisez de l’anticipation, et vous augmentez votre concentration et votre énergie pour cet objectif (les sportifs de tous niveaux connaissent cette démarche qui fonctionne souvent très bien).

Soyez excité !

Cela peut sembler évident, mais beaucoup de personnes semblent l’ignorer : si vous voulez vous (re)motiver, faites en sorte d’être excité par votre but.

Mais comment faire lorsque nous sommes démotivés ?

Nous pouvons, pour commencer, aller chercher de l’inspiration chez d’autres. Un bon moyen est d’en parler à une personne de votre entourage proche, de lire un maximum sur le sujet, ou encore de visualiser comment ce serait de réussir — voir les bénéfices de l’objectif dans votre imagination — ce qui va provoquer une certaine excitation par rapport à cet objectif.

Utilisez cette excitation et construisez sur cette base.

Une fois que vous avez atteint ce stade, le reste est juste une histoire de garder cette énergie et de l’entretenir pour avancer avec enthousiasme.

Finalement : où il y a un problème, il existe souvent une solution… rien de nouveau, me direz-vous. Gardons cela en tête, et utilisons les outils qui sont à notre disposition pour avancer même lorsque c’est difficile.

Dix points qui aident à rester motivé

1. Avoir et promouvoir ses valeurs

C’est ce qui va nous donner l’enthousiasme, la motivation, et l’envie de nous lever le matin. 

Lorsque nous commençons à douter, et d’avoir une baisse de motivation, ce sont souvent nos valeurs de base flouées qui en sont la cause.

Il dès lors important de trouver rapidement des réponses à nos doutes.

Les questions

  • Quelles sont mes valeurs de base ?
  • Le projet tient-il compte de mes valeurs ?
  • Quelles sont les valeurs de base qui sont flouées à mes yeux ?
  • Puis-je continuer ce projet en tenant compte des conditions actuelles ?

En répondant à ces questions, vous trouverez souvent la cause du malaise.
De vouloir continuer un projet, qui est irrespectueux envers vos valeurs de base, à tout prix, va fatalement se terminer par une plus ou moins grande désillusion.

Pensez-y : tout ce qui exclut vos valeurs de base ne peut survivre à long terme, sinon au détriment de votre bien-être.

Outils

2. Avoir un projet, une vision

Assurez-vous d’avoir un projet, si possible dès le départ, qui vous fait vibrer.

D’avoir un projet précis, sur ce qui constitue votre activité principale, est un atout de taille. 

Préciser son projet, implique de clarifier les limites de son activité et de mettre en avant ses points forts. Cette démarche vitale sert à se fixer des objectifs crédibles et d’éviter de s’éparpiller. De plus, ce document sera également utile, par la suite, pour prospecter ses clients.

Lorsque le travailleur solitaire reste sans se fixer ses limites, il peut rapidement se retrouver la tête sous l’eau avec l’envie de tout abandonner.

En l’absence d’une vision claire, et d’un projet qui correspond à nos aspirations et capacités, nous nous trouvons rapidement dans une impasse. L’élan du début s’estompe et s’effiloche progressivement, la motivation diminue jusqu’à l’arrêt complet du projet.

Si les choses manquent de clarté, il est temps d’y songer maintenant. Car, il vaut mieux une fin en douleur, qu’une douleur sans fin.

Les questions

  • Ai-je une vision claire de mon futur ?
  • Pourquoi cette activité, plutôt qu’une autre ?
  • Qu’est qui me passionne dans cette activité ?
  • Comment pourrais-je la modifier, pour qu’elle colle encore mieux à mes valeurs et à mes aspirations ?
  • Quelle valeur ajoutée apporte ce projet à moi et aux autres ?

Pensez-y : La vision est comme l’étoile du berger, elle vous montre le chemin à suivre. Elle brille même lorsque le ciel est brumeux, c’est ce qui vous maintient sur le bon cap en cas de crise passagère.

Outils

3. Avoir des buts, une mission

Se fixer des buts et des objectifs clairs, qui sont en accord avec notre mission, est essentiel pour éviter de se disperser. Car, il est très compliqué de maintenir son énergie et la concentration — les deux éléments les plus importants pour atteindre un but — si nous tentons d’en atteindre plusieurs en même temps.

Une des raisons récurrentes, lorsque nous sommes démotivés, est le fait qu’il y trop ou trop peu de choses qui se produisent dans notre vie. 

Souvent c’est lorsque nous essayons d’en faire trop — probablement l’erreur la plus commune — que nous affaiblissons le plus notre énergie, ce qui se traduit par une diminution significative de la motivation. Un bon moyen pour éviter ce piège, c’est de se fixer un but clair et de l’afficher bien visible.

Idéalement, un but devrait être SMART.

Ce qui signifie : spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et limité dans le temps (Time phases).

Se fixer un but sous forme de mantra, comme : J’effectue chaque jour 15 minutes d’activité physique jusqu’au 31 décembre 2015, et que nous pouvons facilement répéter et afficher à un endroit bien visible, sera d’un grand soutien.

Pour renforcer encore davantage le message, ajoutez une image qui décrit votre but.

Il vous reste plus qu’à l’exécuter selon le plan prévu…

Les questions

  • Poursuis-je les bons buts ?
  • Les buts sont-ils alignés avec mes valeurs et aident-ils à effectuer ma mission ?
  • Mes buts sont-ils SMART ?
  • Si oui, ai-je toujours ces buts devant mes yeux ?
  • Si non, en quoi ils divergent et comment je peux les adapter ?

En tenant compte de ces éléments, nous (re)trouvons souvent notre motivation et l’élan nécessaire pour avancer. Car en sachant que nous faisons les bonnes choses, de nouvelles ressources cachées jusqu’à cet instant apparaissent comme par enchantement.

Pensez-y : La mission sert la vision, et le but, la mission.

Outils

4. Avoir une marche à suivre, une planification

Maintenant que vous connaissez vos valeurs, que vous avez une vision, et une mission, il va être plus aisé de planifier vos tâches, ce qui va vous donner une ligne de conduite.

Cela va vous permettre de commencer et de terminer la journée, chose tellement importante pour rester plein d’élan.

Cela paraît logique, et pourtant de nombreuses personnes n’ont aucune planification en tête ou ailleurs — peut-être que c’est votre cas — et sont dépassées par les événements et écrasées par les tâches, ce qui crée du désordre et du stress inutile.

Si c’est votre cas :

  • Commencez par identifier les projets qui sont réalistes et réalisables, durant les douze prochains mois, et qui vont vous faire avancer vers votre vision.
  • Listez toutes les tâches importantes à accomplir durant cette période
  • Faites une planification sommaire des tâches importantes
  • Affinez la planification pour les quatre à douze semaines à venir
  • Toutes les fins de semaine, faites le point et préparez la semaine suivante en décidant des actions que vous allez mener

Après avoir identifié vos objectifs pour les douze mois, mettez-les en grand au-dessus de votre bureau. Ils seront, en quelque sorte, comme des panneaux routiers qui vont vous guider durant les jours où votre motivation vous jouera des tours.

Pensez-y : Il est contre-productif de vous soumettre à une planification trop rigoureuse et serrée. De planifier environ entre 60–70 % de la journée, en laissant des plages de 30 minutes entre les tâches, semble être une bonne moyenne.

Outils

5. Avoir des habitudes, en créant des rituels

C’est une aptitude qui manque régulièrement aux personnes qui travaillent seules. 

Elles se disent : je suis mon propre patron, et je fais comme je veux, quand je veux, et où je veux…

Sur le fond, je suis d’accord.

Cela implique cependant une volonté, et un caractère à toute épreuve, ce qui manque à la plupart d’entre nous. Pour cette raison, il peut être utile d’instaurer une certaine routine — de laquelle il est possible de déroger de temps à autre, bien évidemment — qui nous maintient sur le chemin.

Si vous êtes démunis de rituels, créez les vôtres.

Voici quelques pistes :

  • Commencez et terminez tous les jours votre travail à peu près dans les mêmes tranches horaires
  • Faites une vraie coupure pour les repas, évitez le sandwich sur un coin de votre bureau
  • Accordez-vous de vraies pauses. Lorsque l’on travaille à domicile, faire la cuisine, le ménage où nettoyer ne peut être considéré comme une vraie pause… ;-)
  • Commencez tous les jours avec la même tâche de routine, comme :
    - Écrire quelques lignes
    - Passer rapidement la liste des tâches et des rendez-vous en revue
    - Voir s’il y a des courriels urgents à intégrer dans les tâches journalières

Ou toute autre activité du genre.

Je prévois en principe trente minutes, en début de journée, pour ce genre d’activité, et cela me met bien dans le rythme.

Passez à l’action, en créant vos habitudes

  • Créez une journée de travail qui vous plaît, oui vous êtes votre propre patron…
  • Définissez l’ambiance dans laquelle vous voulez travailler
  • Définissez le nombre d’heures de travail hebdomadaire et la répartition
  • Et, surtout, tenez-vous au plan… même lorsque c’est difficile

Vous le constaterez, même si ces rituels peuvent vous sembler comme un manque de liberté, et ennuyeuse, rapidement vous vous rendrez compte qu’ils vous offrent en fait bien plus de liberté que celles dont vous pensiez jouir auparavant.

Pensez-y : Les habitudes et rituels n’excluent nullement la créativité, et la liberté d’agir différemment dans certaines circonstances. C’est lorsque nous devenons trop rigides ou laxistes, que la liberté se perd… parfois même sans que nous nous en rendions vraiment compte. Soyez vigilant !

6. Avoir un réseau, en restant connecté

Évitez de rester trop longtemps seul avec vos doutes et vos découragements.

Rencontrez d’autres entrepreneurs, partagez vos expériences, formalisez vos rencontres en un groupe d’échange (style Mastermind Group) et de soutien. Rejoignez des groupes virtuels et «réels» pour échanger.

De provoquer des rencontres régulières, c’est un bon moyen pour vous sentir mieux et diminuer l’isolement qui peut rapidement miner votre moral. Prenez l’initiative, mettez en place — lorsque c’est possible — un ou deux repas hebdomadaires avec des prospects, des clients, d’anciens collègues ou toute autre personne avec qui vous pouvez échanger.

Le grand avantage : Cela va vous éviter d’avoir votre ordinateur comme seul compagnon de route…

Si vous êtes éloigné de tout et de tout le monde, ces rendez-vous réguliers sont peut-être plus compliqués à mettre sur pied. Dans ce cas, multipliez les contacts téléphoniques.

Peut-être ressentirez-vous malgré tout le besoin de vous déplacer pour discuter de vive voix avec vos connaissances professionnelles. Alors, faites-le, car ces rencontres font du bien au moral, mais aussi aux affaires : on traite souvent plus facilement avec les relations sur lesquelles on peut mettre un visage.

Quelques moyens pour augmenter votre réseau

  • Suivre des conférences, des formations ou des salons professionnels. Outre le savoir, qui peut être acquis, cela permet de rester en contact avec le monde qui vous échappe en travaillant seul.
  • Trouvez-vous également des synergies avec d’autres auto-entrepreneurs…
  • Une action que vous pouvez entreprendre immédiatement : Dès aujourd’hui : contactez trois personnes dont vous suivez et appréciez l’activité et proposez-leur de faire connaissance et d’échanger.

Pensez-y : Avoir un bon réseau est souvent une partie de la réussite du projet. D’y investir du temps et de l’énergie en vaut presque toujours la peine. De plus, le fait de travailler seul ne signifie nullement que vous devez être coupé du monde.

Outils

7. Avoir du repos, en s’accordant de la détente

Lorsque nous travaillons seuls, nous avons plus tendance à négliger les périodes de respiration — pourtant tellement importantes pour notre bien-être.

Il n’y a plus personne, comme c’était le cas auparavant, qui nous rappelle de prendre une pause

Ce qui fait que nous devons être plus vigilants, et attentifs.

Quelques moyens pour vous détendre

  • Prenez-vous le temps de faire une promenade dans la nature (des études prouvent que le cerveau devient bien plus performant après une telle incartade)
  • Méditez, ce qui fonctionne très bien chez moi
  • Faites une activité physique qui vous fait plaisir
  • Prenez-vous le temps pour une micro sieste
  • Ou regardez simplement le ciel

Le plus important est la coupure, bien plus que l’activité. Trouvez celles qui vous conviennent le mieux, et faites-les régulièrement.

Pensez-y : Si, vous évitez les moments de détente, tôt ou tard c’est votre corps qui vous y obligera, et peut-être à un moment peu opportun pour vous.

Outils

  • L’Art de vivre… heureux ! — Chacun recherche la paix et l’harmonie, pourtant, c’est précisément ce dont notre vie est souvent dénuée

8. Avoir un équilibre, en trouvant un rythme qui vous convient

Travailler seul offre une vraie souplesse dans l’agencement de son emploi du temps.

L’absence de chef, de collègues, ou encore de la pointeuse, pose cependant un problème récurrent à certains travailleurs solitaires qui ont bien de la peine à trouver, fixer, et se conformer à un rythme régulier.

Il est également essentiel de mettre des frontières entre la vie personnelle et professionnelle. Résistez à la tentation de commencer votre journée trop tard. Fixez-vous un horaire limite tout en tenant compte qu’en travaillant à son domicile, il y aura plus de moments d’interruptions, surtout si vous n’y êtes pas seuls.

Habillez-vous pour travailler, car le fait de rester en training ou pyjama — durant une partie de la journée — va rapidement vous faire douter de ce que vous faites.

De plus, délimitez-vous entre le temps de travail et le temps personnel, c’est important comme la délimitation des espaces d’ailleurs. Pour bien travailler, il vaut mieux une pièce fermée servant exclusivement de bureau — lorsque c’est possible — qu’un canapé installé en face de la télévision ou d’une table dans la chambre à coucher.

Pensez-y : Le fait de s’accorder trop de largesse sur son emploi du temps peut conduire à une perte du goût de l’effort… comme en faire trop, conduit à des moments de stress, voire de burnout.

Outils

  • L’art du « SLASH » ou multitâches — Faire les choses une après l’autre est tombé aux oubliettes, pour le bien et le moins bien !
  • Fixez vos priorités et restez en équilibre — La vie n’est supportable que lorsque le corps et l’âme vivent en parfaite harmonie, qu’il existe un équilibre naturel entre eux, et qu’ils ont, l’un pour l’autre, un respect réciproque. David Herbert Lawrence

9. Avoir du plaisir, en célébrant

Pour un projet rondement mené, une bonne affaire, ou des objectifs atteints.

Un salarié qui mène son projet avec brio peut s’attendre à une gratification, qui peut aller des simples remerciements de son manager à une prime en monnaie sonnante et trébuchante.

Lorsque l’on travaille seul, rien de tout cela ne se passe. Or, ces satisfactions nourrissent aussi la motivation. Pour cette raison, accordez-vous des moments de célébration, sans attendre jusqu’à ce que vous ayez atteint vos objectifs annuels.

Célébrez les progrès, les avancées, les petites réussites, les belles rencontres, les découvertes, les idées originales, les nouvelles choses apprises… et tout ce qui ressemble à un succès à vos yeux.

Prendre plaisir tout au long du chemin est largement aussi important que la destination finale.

Organisez une fête pour vos grands succès. Amenez votre partenaire au restaurant, offrez-vous un cadeau … Prenez soin de vous, où faites toute autre chose qui vous fait plaisir.

Action immédiate : faites dès maintenant la liste de tous vos petits et grands succès. Si c’est difficile, c’est le signe que c’est vraiment nécessaire

Pensez-y : Rien n’empêche quelqu’un qui travaille seul à se ménager des moments d’autosatisfaction et de célébration… Savourerez-les à leur juste valeur !

Outils

10. Trouvez du soutien, un mentor

Nous tous avons besoin, à un moment ou à un autre, de quelqu’un qui nous soutient dans certaines situations de vie.

Pour cette raison : appelez à l’aide, lorsque votre motivation est en chute libre, et que vous en ressentez le besoin.

Quand vous avez des problèmes

  • Osez demander de l’aide
  • Parlez-en à vos proches
  • Trouvez un partenaire qui peut se joindre à vous
  • Inscrivez-vous sur un forum en ligne
  • Adressez-vous à une personne qualifiée, si vous le jugez nécessaire

Peu importe qui, parlez-leur juste de vos problèmes, cela vous aidera certainement. Demandez-leur des conseils, ou du soutien pour vous aider à franchir l’obstacle.

Engagez-vous publiquement

C’est également un très bon soutien pour les auto-entrepreneurs, car personne n’aime avoir l’air stupide devant les autres. De nous engager publiquement fait que nous allons souvent un pas plus loin pour garder la face.

Vous pouvez le faire auprès de vos amis, de la famille, de vos collègues, ou encore dans votre blogue si vous en avez un.

Tenez-les ensuite informés de l’avancement du projet, ce qui constitue un engagement supplémentaire important.

Pensez-y : D’avoir votre réseau de soutien, que ce soit dans le monde réel, en ligne, où les deux vous seront d’un grand soutien lorsque les choses vont un peu moins bien.

Outils supplémentaires

Si après cela, vous êtes encore à la recherche de votre motivation, essayez les cinq étapes suivantes :

  1. Explorez le pouvoir de votre mécontentement — Pour vous soutenir dans la recherche de votre épanouissement
  2. Affrontez le pouvoir de votre potentiel — Pour vous soutenir dans la recherche vers votre épanouissement
  3. Découvrez le pouvoir de votre potentiel — Pour vous soutenir dans la recherche vers votre épanouissement
  4. Prenez des mesures efficaces pour optimiser votre potentiel — Pour vous soutenir dans la recherche vers votre épanouissement
  5. Constatez les résultats et réjouissez-vous de votre réussite —Pour vous soutenir dans la recherche vers votre épanouissement.

Maintenez une certaine pression

C’est nécessaire pour accomplir de grandes performances — de nombreux grands sportifs vous le diront — et pour rester motivé et enthousiaste.

Vous avez certainement d’autres idées

Ce qui compte, c’est que vous trouviez les meilleurs moyens, lorsque c’est nécessaire, pour vous remettre en selle.

C’est à vous de jouer… passez en revue votre situation et faite au mieux.

Si vous avez d’autres idées, comment maintenir la motivation et le feu sacré, je suis très intéressé d’en apprendre plus… !

Ma conviction

Travailler seul est un immense challenge.

Même si c’est parfois difficile et compliqué, c’est le chemin de vie que j’ai choisi depuis maintenant plus de vingt ans.

En écrivant ce billet, il me remémore également les bases tellement importantes pour la réussite d’un projet, et qu’il est important de garder en mémoire qui nous sommes et où nous voulons aller.

Le savez-vous… ?

Outils

Aucune information ne m'est parvenue!

Dans l’air de la surinformation, que produisent les divers médias modernes, la communication et le flux d’informations restent souvent sur le flanc.

Le management est aussi évolué que les sciences naturelles au XVIIIè siècle. Aujourd’hui, il n’y a aucun système reconnu sur lequel le management peut s’appuyer. 

Elliot Jaques (spécialiste des sciences sociales et le créateur de : Requisite Organization entre autres)

Il est souvent question de communication

Au point que le flux d’information nous échappe parfois totalement.

Comme me l’a rappelé mon ami Paul-Marc Baragli la semaine dernière, la communication n’est qu’un élément du malaise de notre société. Un autre élément, qui semble très souvent oublié, c’est le flux d’informations qui, tout autant que la communication, devrait également faire partie de nos préoccupations.

À quoi peut bien servir la communication, si une grande partie des personnes concernées ne reçoivent aucune information ?

Cette réflexion devrait nous mettre la puce à l’oreille, et nous pousser à la mise en place d’un flux d’information plus que nécessaire et important.

Chaque personne qui travaille avec d’autres sait

  • Que les informations ne vont jamais où elles devraient aller.
  • Que les départements se combattent au lieu de se soutenir.
  • Que les dirigeants prennent régulièrement des décisions sur la base de modèles sympas plutôt que de réels faits. Pour ce dernier point, Paul-Marc, m'a fait remarquer, à juste titre, que les dirigeants sont trop souvent peu ou mal informés sur les réels enjeux des décisions qu’ils prennent, ce qui génère de la confusion et de l’incompréhension pour le reste du groupe qui en subit également les conséquences.

Cette situation mène un bon nombre d’équipes et d’entreprises dans une impasse qui résulte inexorablement en échec. Que ce soit un échec humain ou matériel, les dommages sont souvent importants, et dans certains cas sans issue.

Nous sommes donc confrontés à deux problèmes

Une communication insuffisante, voire inexistante, et un flux d’informations lacunaires.

Pour qu’une équipe (c’est finalement ce qu’une entreprise est censée être) puisse fonctionner correctement, les deux composantes doivent être présentes et fonctionner au mieux.

De sous-estimer cet état de fait, va avoir des conséquences fâcheuses à moyen et à long terme.

Pourquoi certaines équipes fonctionnent et d’autres non ?

Nous pourrions nous demander où se situe la différence, qui semble souvent subtile, entre une structure qui fonctionne et une qui est bloquée.

La réponse, peu reluisante mais tellement actuelle : nous ne le savons que rarement. Les raisons sont diverses. D’une part, parce que chaque être humain fonctionne différemment, et, d’autre part, parce que aucun cas ne ressemble à l’autre.

La seule chose que nous savons à ce jour, c’est qu’il y a deux différents canaux : d’une part, ce que nous disons, et, d’autre part, comment nous le disons. Nous pourrions même en rajouter une troisième : comment c'est interprété.

Si nous tenons compte que chaque participant a à sa disposition les mêmes informations, reçues par exemple dans un document, rien ne nous garantit qu’il ait pris connaissance de ces dernières, et qu’il ait compris ou interprété ces dernières de la même manière.

Vous l’aurez compris, nous sommes devant un dilemme, qui peut prendre du temps pour être résolu (…).

En résumé, nous sommes devant deux problèmes

D’une part la communication, et, d’autre part, le flux d’information. Si l’une fonctionne, et que l’autre est manquant, nous serons rapidement confrontés à une situation de crise.

Que faire pour améliorer la situation ?

Communiquer et mettre en place un flux d’information…

Simple, n’est-ce pas ?

Il existe certains outils pour vous soutenir dans votre démarche. Un outil qui me semble intéressant est celui qui a été développé par des entreprises pour surveiller la créativité de leurs équipes projets.

Ce qui pouvait ressembler à Big Brother, à première vue, avait en fait un but très précis. L’outil en question, qui répond au doux nom de « Reality mining », avait comme objectif de déterminer les points suivants :

  • Qui parle quand et avec qui ?
  • Qui bouge quand, à quelle fréquence, et il va où ?
  • Qui parle dans quel état d’esprit et avec qui ?
  • Qui est angoissé ou près du burn-out ?

Entendre que certaines entreprises proscrivent la communication, en prétextant que c'est une perte de temps et d'argent, cela me laisse parfois sans voix !

Le résultat de ces suivis est éloquent

Il en est ressorti que les membres qui parlaient souvent avec les autres, lisaient beaucoup d’emails privés et professionnels, étaient globalement plus heureux et plus productifs, que les autres, qui fournissait un plus grand travail, en négligeant ces points.

Vous êtes-vous déjà posé ces questions ?

Matrice de la fréquence de communication et de son impact sur vous et votre entreprise.

  • Avec qui parlez-vous le plus souvent ?
  • De qui l’avis vous importe le plus ?
  • Savez-vous avec qui, et à quelle fréquence vous parlez avec ces personnes ?
  • Et, quelles conséquences ont ses entretiens ?

Faites un test, et introduisez les entretiens avec vos collègues de travail (cela fonctionne également très bien pour la vie privée ou sociétale) dans la matrice, et analysez votre situation du moment.

Peut-être que certains de vos problèmes récurrents vont se résoudre ainsi.

Devenez meilleur, montrez le chemin

De dire, et de constater, que les choses vont mal, c’est le premier pas. Devenez à présent pro-actifs, et le maillon manquant qui peut faire changer les choses.

En mettant en pratique cet outil simple, de grands changements peuvent se produire.

Que risquez-vous ?

Vous avez aimé cette publication, et aimeriez laisser un commentaire. Si la case des commentaires est absente, cliquez ICI et descendez jusqu'au fond de la page.

L’art du « SLASH » ou multitâches

Faire les choses une après l’autre est tombé aux oubliettes depuis belle lurette, pour le bien et le moins bien !

Et vous, le  « slash » comment vous l'abordez ?

Le slash (\) – utilisé, notamment, pour séparer des mots – fut mentionnée pour la première fois par l’auteure new-yorkaise Marci Alboher. Elle y faisait allusion aux personnes multitâches qui ne sont plus en mesure de répondre, en une phrase, à la question : quelle est votre activité professionnelle.

Est-ce votre cas ?

Si oui, vous avez certainement déjà constaté que ce genre d’activité est des plus intéressantes. Par contre, vu qu’il est compliqué d’aborder tout avec la même énergie, cela apporte également son lot de problèmes. Comme la surcharge de travail, ou encore la question récurrente ; comment assurer un revenu régulier

Afin de vous faciliter vos choix, et la gestion de vos divers projets, je vous conseille de les classifier. En se faisant, de manière organisée, vous allez rapidement reconnaître les projets à privilégier.

Être un « Slasher » est une qualité de plus en plus demandée par la société actuelle. Nous y sommes d’ailleurs tous confrontés à un moment ou l’autre de notre vie. 

Pour vous soutenir dans cette démarche, voici un outil intéressant (qui a une ressemblance avec la matrice de Dwight D. Eisenhower).

Une matrice à deux axes très utile

Faites le choix de leur contenu, par exemple

  • Axe-X (Coût) : Combien me coûte le projet ? – Axe-Y (Temps) : Combien de temps dois-je investir ?
    Lorsqu’il est question de coûts, il convient de tenir compte de tous les éléments liés. Par exemple, le nombre de personnes nécessaire pour réaliser le projet, l’énergie personnelle dont vous avez besoin, ou encore la pression psychologique que vous subissez.
  • Axe-X (But) : Comment le projet m’aide-t-il à atteindre : ma vision, ma mission et mes buts ? – Axe-Y (Instructif) : Comment le projet m’aide-t-il à acquérir un nouveau savoir ?

 

Dans quelles cases se trouvent vos projets ?

Si vous avez des projets autres que "A", ce qui sera certainement le cas, pensez à adapter vos priorités.

Testez, c’est le meilleur moyen d’éprouver la matrice, et laissez un commentaire sur vos résultats que je me réjouis d'avance de lire.

J’aimerais faire mieux, pourquoi je n’y parviens pas ?

Parfois nous sommes dans une spirale qui nous retient, et nous détourne de nos bonnes intentions

A quoi cela tient-il ?

C’est souvent le manque d’organisation qui nous empêche de faire les choses de manière efficace. Mais également le fait que nous restons peu focalisés sur les tâches en cours.

Un bon exemple est l’activité sur l’Internet. Nous partons dans l’idée de rechercher des informations sur un sujet précis et, après quelques minutes, finissions partout saufs sur le sujet en question. Avec les tâches, c’est souvent le même problème. Nous commençons par travailler sur la tâche prioritaire, avant de nous laisser emporter par l’arrivée de nouveaux mails, des appels téléphoniques ou autres (trop) nombreux « voleurs » de temps. 

Si certaines interruptions sont inévitables, d’autres pourraient facilement être repoussées. Pour y parvenir, nous devons garder à l’esprit que seul un « droit au but », à l’image d’un sprinteur de 100 mètres, peut nous amener au bout de notre chemin.

Soyez acteur, au lieu d’être assis dans le rang des spectateurs

Dégagez plus de temps en étant plus organisé

  • Planifiez de manière simple, mais efficace, en évitant de surcharger le plan de travail (le meilleur moyen est de faire une évaluation du temps assez large)
  • Utilisez la méthode de Dwight D. Eisenhower, qui permet de prioriser les tâches
  • Si vous avez besoin d’une certaine liberté, comme c’est mon cas, évitez de fixer (sauf si une tâche est plus importante et urgent, que les autres) un ordre précis
  • Lorsque vous commencez une tâche, terminez la complètement avant d’en entreprendre une nouvelle
  • Lorsque vous avez terminé votre plan de travail, récompensez-vous vous le méritez 

Commencez dès maintenant, évaluez, planifiez, et menez à terme vos tâches. En ce faisant, vous serez rapidement dans la cours des grands de l’organisation, et des personnes avec qui il fait bon travailler.

Plus efficace et moins stressé

Ce qui est important est rarement urgent et ce qui est urgent rarement important. -Dwight D. Eisenhower

Je ne sais pas par où et avec quoi commencer…

C’est le genre de phrase qui montre tout le dépit que ce sujet peut provoquer.

Il existe de nombreuses méthodes, pour appréhender ce problème. Si je devais en garder qu’une, ce serait certainement celle de l’ancien président Dwight D. Eisenhower.

Simple à comprendre, et à mettre en œuvre, elle nous permet de rapidement améliorer notre situation de stress et gagner plus de confort dans nos activités journalières. Seule condition, s’en servir le plus souvent possible.

La méthode nous apprend à faire la différence entre l’important et l’urgent. Elle devrait également nous animer à commencer le travail dès que les priorités sont définies.

Principe

  1. Récolter toutes les tâches qui nous sont confiées ou qui nous incombent
  2. Donner une priorité d’A – D et faire ou déléguer (lorsque, c’est possible) les tâches en question

Matrice

Situation

Nous avons tendance à nous focaliser sur les tâches "A". Si nous sommes le plus souvent dans cette case, c’est qu’il y a un problème. Soit trop de travail, soit une mauvaise organisation. Vous l’aurez compris, l’idéale serait de se trouver le plus souvent dans la case "B".  Pour y arriver, la meilleure manière est de planifier et de savoir dire non lorsque c’est nécessaire. Un autre moyen, abandonner les tâches "D" lorsque c'est possible.

Constat

Nous (il y a des exceptions…) avons également tendance à nous trouver (trop) régulièrement dans la case "D". La raison ? C'est souvent des tâches agréables, qui nous permettent de repousser les tâches "A" et "B". C’est ce qui provoque finalement que les tâches "B" deviennent des tâches "A". 

Dans quelle case êtes-vous le plus souvent ?

Motivation

Un très bon moyen est de faire une liste journalière, en fonction de la matrice, et de biffer chaque tâche terminée. Cela semble être futile, ce qui n'est nullement le cas. En fin de journée, dans le cas idéal, vous avez une liste ou toutes les tâches sont biffées, quel bonheur ! 

Ceci va vous donner une occasion de vous féliciter et de fêter votre réussite. Cette démarche, très importante, à en plus un effet antistress significatif. 

Vous avez à présent les outils nécessaires pour améliorer votre quotidien, utilisez-les.

Bon travail !