La boîte à outils pour garder la pêche lorsque l’on travaille seul

Ou lorsque le fait d’avoir un plan nous permet d’avoir de l’ordre, la paix dans notre esprit, et de voir plus loin.

Pensez aux bénéfices, plutôt qu’aux difficultés

Un problème commun est que nous pensons à quel point quelque chose est difficile. Faire de l’exercice, par exemple, semble difficile pour une bonne partie de la population.

Rien qu’à y penser… je fatigue déjà… !

Au lieu de penser à quel point c’est difficile, de penser plutôt à ce que nous allons en retirer comme : se sentir bien quand nous avons fini, être en meilleure santé et plus mince sur le long terme, va libérer une nouvelle énergie, nécessaire pour faire le premier pas qui est souvent le plus difficile.

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Se mettre au travail ou décrocher

Si, pour conserver leur motivation, certains doivent faire preuve de discipline pour se mettre au travail, d’autres rencontrent des difficultés à décrocher en fin de journée.

À terme, un tel déséquilibre va nuire à la capacité de travail et à la motivation générale. Car à trop penser au travail, on peut ne plus vouloir y penser du tout.

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Construisez de l’anticipation

Si vous avez trouvé l’inspiration, et voulez accomplir un objectif, attendez avant de démarrer. Cela peut sembler bizarre et difficile à faire.

Car beaucoup d’entre nous seront excités et voudrons commencer tout de suite… Attendez un peu et planifiez une date dans le futur — une semaine ou deux, ou même un mois (si le projet le permet) — et faites-en votre date de départ.

Marquez-la sur un calendrier. Devenez excité à propos de cette date. Faites-en la plus importante date de votre vie.

Pendant ce temps, commencez à réfléchir et à écrire un plan. Car en repoussant votre départ, vous construisez de l’anticipation, et vous augmentez votre concentration et votre énergie pour cet objectif (les sportifs de tous niveaux connaissent cette démarche qui fonctionne souvent très bien).

Soyez excité !

Cela peut sembler évident, mais beaucoup de personnes semblent l’ignorer : si vous voulez vous (re)motiver, faites en sorte d’être excité par votre but.

Mais comment faire lorsque nous sommes démotivés ?

Nous pouvons, pour commencer, aller chercher de l’inspiration chez d’autres. Un bon moyen est d’en parler à une personne de votre entourage proche, de lire un maximum sur le sujet, ou encore de visualiser comment ce serait de réussir — voir les bénéfices de l’objectif dans votre imagination — ce qui va provoquer une certaine excitation par rapport à cet objectif.

Utilisez cette excitation et construisez sur cette base.

Une fois que vous avez atteint ce stade, le reste est juste une histoire de garder cette énergie et de l’entretenir pour avancer avec enthousiasme.

Finalement : où il y a un problème, il existe souvent une solution… rien de nouveau, me direz-vous. Gardons cela en tête, et utilisons les outils qui sont à notre disposition pour avancer même lorsque c’est difficile.

Dix points qui aident à rester motivé

1. Avoir et promouvoir ses valeurs

C’est ce qui va nous donner l’enthousiasme, la motivation, et l’envie de nous lever le matin. 

Lorsque nous commençons à douter, et d’avoir une baisse de motivation, ce sont souvent nos valeurs de base flouées qui en sont la cause.

Il dès lors important de trouver rapidement des réponses à nos doutes.

Les questions

  • Quelles sont mes valeurs de base ?
  • Le projet tient-il compte de mes valeurs ?
  • Quelles sont les valeurs de base qui sont flouées à mes yeux ?
  • Puis-je continuer ce projet en tenant compte des conditions actuelles ?

En répondant à ces questions, vous trouverez souvent la cause du malaise.
De vouloir continuer un projet, qui est irrespectueux envers vos valeurs de base, à tout prix, va fatalement se terminer par une plus ou moins grande désillusion.

Pensez-y : tout ce qui exclut vos valeurs de base ne peut survivre à long terme, sinon au détriment de votre bien-être.

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2. Avoir un projet, une vision

Assurez-vous d’avoir un projet, si possible dès le départ, qui vous fait vibrer.

D’avoir un projet précis, sur ce qui constitue votre activité principale, est un atout de taille. 

Préciser son projet, implique de clarifier les limites de son activité et de mettre en avant ses points forts. Cette démarche vitale sert à se fixer des objectifs crédibles et d’éviter de s’éparpiller. De plus, ce document sera également utile, par la suite, pour prospecter ses clients.

Lorsque le travailleur solitaire reste sans se fixer ses limites, il peut rapidement se retrouver la tête sous l’eau avec l’envie de tout abandonner.

En l’absence d’une vision claire, et d’un projet qui correspond à nos aspirations et capacités, nous nous trouvons rapidement dans une impasse. L’élan du début s’estompe et s’effiloche progressivement, la motivation diminue jusqu’à l’arrêt complet du projet.

Si les choses manquent de clarté, il est temps d’y songer maintenant. Car, il vaut mieux une fin en douleur, qu’une douleur sans fin.

Les questions

  • Ai-je une vision claire de mon futur ?
  • Pourquoi cette activité, plutôt qu’une autre ?
  • Qu’est qui me passionne dans cette activité ?
  • Comment pourrais-je la modifier, pour qu’elle colle encore mieux à mes valeurs et à mes aspirations ?
  • Quelle valeur ajoutée apporte ce projet à moi et aux autres ?

Pensez-y : La vision est comme l’étoile du berger, elle vous montre le chemin à suivre. Elle brille même lorsque le ciel est brumeux, c’est ce qui vous maintient sur le bon cap en cas de crise passagère.

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3. Avoir des buts, une mission

Se fixer des buts et des objectifs clairs, qui sont en accord avec notre mission, est essentiel pour éviter de se disperser. Car, il est très compliqué de maintenir son énergie et la concentration — les deux éléments les plus importants pour atteindre un but — si nous tentons d’en atteindre plusieurs en même temps.

Une des raisons récurrentes, lorsque nous sommes démotivés, est le fait qu’il y trop ou trop peu de choses qui se produisent dans notre vie. 

Souvent c’est lorsque nous essayons d’en faire trop — probablement l’erreur la plus commune — que nous affaiblissons le plus notre énergie, ce qui se traduit par une diminution significative de la motivation. Un bon moyen pour éviter ce piège, c’est de se fixer un but clair et de l’afficher bien visible.

Idéalement, un but devrait être SMART.

Ce qui signifie : spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et limité dans le temps (Time phases).

Se fixer un but sous forme de mantra, comme : J’effectue chaque jour 15 minutes d’activité physique jusqu’au 31 décembre 2015, et que nous pouvons facilement répéter et afficher à un endroit bien visible, sera d’un grand soutien.

Pour renforcer encore davantage le message, ajoutez une image qui décrit votre but.

Il vous reste plus qu’à l’exécuter selon le plan prévu…

Les questions

  • Poursuis-je les bons buts ?
  • Les buts sont-ils alignés avec mes valeurs et aident-ils à effectuer ma mission ?
  • Mes buts sont-ils SMART ?
  • Si oui, ai-je toujours ces buts devant mes yeux ?
  • Si non, en quoi ils divergent et comment je peux les adapter ?

En tenant compte de ces éléments, nous (re)trouvons souvent notre motivation et l’élan nécessaire pour avancer. Car en sachant que nous faisons les bonnes choses, de nouvelles ressources cachées jusqu’à cet instant apparaissent comme par enchantement.

Pensez-y : La mission sert la vision, et le but, la mission.

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4. Avoir une marche à suivre, une planification

Maintenant que vous connaissez vos valeurs, que vous avez une vision, et une mission, il va être plus aisé de planifier vos tâches, ce qui va vous donner une ligne de conduite.

Cela va vous permettre de commencer et de terminer la journée, chose tellement importante pour rester plein d’élan.

Cela paraît logique, et pourtant de nombreuses personnes n’ont aucune planification en tête ou ailleurs — peut-être que c’est votre cas — et sont dépassées par les événements et écrasées par les tâches, ce qui crée du désordre et du stress inutile.

Si c’est votre cas :

  • Commencez par identifier les projets qui sont réalistes et réalisables, durant les douze prochains mois, et qui vont vous faire avancer vers votre vision.
  • Listez toutes les tâches importantes à accomplir durant cette période
  • Faites une planification sommaire des tâches importantes
  • Affinez la planification pour les quatre à douze semaines à venir
  • Toutes les fins de semaine, faites le point et préparez la semaine suivante en décidant des actions que vous allez mener

Après avoir identifié vos objectifs pour les douze mois, mettez-les en grand au-dessus de votre bureau. Ils seront, en quelque sorte, comme des panneaux routiers qui vont vous guider durant les jours où votre motivation vous jouera des tours.

Pensez-y : Il est contre-productif de vous soumettre à une planification trop rigoureuse et serrée. De planifier environ entre 60–70 % de la journée, en laissant des plages de 30 minutes entre les tâches, semble être une bonne moyenne.

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5. Avoir des habitudes, en créant des rituels

C’est une aptitude qui manque régulièrement aux personnes qui travaillent seules. 

Elles se disent : je suis mon propre patron, et je fais comme je veux, quand je veux, et où je veux…

Sur le fond, je suis d’accord.

Cela implique cependant une volonté, et un caractère à toute épreuve, ce qui manque à la plupart d’entre nous. Pour cette raison, il peut être utile d’instaurer une certaine routine — de laquelle il est possible de déroger de temps à autre, bien évidemment — qui nous maintient sur le chemin.

Si vous êtes démunis de rituels, créez les vôtres.

Voici quelques pistes :

  • Commencez et terminez tous les jours votre travail à peu près dans les mêmes tranches horaires
  • Faites une vraie coupure pour les repas, évitez le sandwich sur un coin de votre bureau
  • Accordez-vous de vraies pauses. Lorsque l’on travaille à domicile, faire la cuisine, le ménage où nettoyer ne peut être considéré comme une vraie pause… ;-)
  • Commencez tous les jours avec la même tâche de routine, comme :
    - Écrire quelques lignes
    - Passer rapidement la liste des tâches et des rendez-vous en revue
    - Voir s’il y a des courriels urgents à intégrer dans les tâches journalières

Ou toute autre activité du genre.

Je prévois en principe trente minutes, en début de journée, pour ce genre d’activité, et cela me met bien dans le rythme.

Passez à l’action, en créant vos habitudes

  • Créez une journée de travail qui vous plaît, oui vous êtes votre propre patron…
  • Définissez l’ambiance dans laquelle vous voulez travailler
  • Définissez le nombre d’heures de travail hebdomadaire et la répartition
  • Et, surtout, tenez-vous au plan… même lorsque c’est difficile

Vous le constaterez, même si ces rituels peuvent vous sembler comme un manque de liberté, et ennuyeuse, rapidement vous vous rendrez compte qu’ils vous offrent en fait bien plus de liberté que celles dont vous pensiez jouir auparavant.

Pensez-y : Les habitudes et rituels n’excluent nullement la créativité, et la liberté d’agir différemment dans certaines circonstances. C’est lorsque nous devenons trop rigides ou laxistes, que la liberté se perd… parfois même sans que nous nous en rendions vraiment compte. Soyez vigilant !

6. Avoir un réseau, en restant connecté

Évitez de rester trop longtemps seul avec vos doutes et vos découragements.

Rencontrez d’autres entrepreneurs, partagez vos expériences, formalisez vos rencontres en un groupe d’échange (style Mastermind Group) et de soutien. Rejoignez des groupes virtuels et «réels» pour échanger.

De provoquer des rencontres régulières, c’est un bon moyen pour vous sentir mieux et diminuer l’isolement qui peut rapidement miner votre moral. Prenez l’initiative, mettez en place — lorsque c’est possible — un ou deux repas hebdomadaires avec des prospects, des clients, d’anciens collègues ou toute autre personne avec qui vous pouvez échanger.

Le grand avantage : Cela va vous éviter d’avoir votre ordinateur comme seul compagnon de route…

Si vous êtes éloigné de tout et de tout le monde, ces rendez-vous réguliers sont peut-être plus compliqués à mettre sur pied. Dans ce cas, multipliez les contacts téléphoniques.

Peut-être ressentirez-vous malgré tout le besoin de vous déplacer pour discuter de vive voix avec vos connaissances professionnelles. Alors, faites-le, car ces rencontres font du bien au moral, mais aussi aux affaires : on traite souvent plus facilement avec les relations sur lesquelles on peut mettre un visage.

Quelques moyens pour augmenter votre réseau

  • Suivre des conférences, des formations ou des salons professionnels. Outre le savoir, qui peut être acquis, cela permet de rester en contact avec le monde qui vous échappe en travaillant seul.
  • Trouvez-vous également des synergies avec d’autres auto-entrepreneurs…
  • Une action que vous pouvez entreprendre immédiatement : Dès aujourd’hui : contactez trois personnes dont vous suivez et appréciez l’activité et proposez-leur de faire connaissance et d’échanger.

Pensez-y : Avoir un bon réseau est souvent une partie de la réussite du projet. D’y investir du temps et de l’énergie en vaut presque toujours la peine. De plus, le fait de travailler seul ne signifie nullement que vous devez être coupé du monde.

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7. Avoir du repos, en s’accordant de la détente

Lorsque nous travaillons seuls, nous avons plus tendance à négliger les périodes de respiration — pourtant tellement importantes pour notre bien-être.

Il n’y a plus personne, comme c’était le cas auparavant, qui nous rappelle de prendre une pause

Ce qui fait que nous devons être plus vigilants, et attentifs.

Quelques moyens pour vous détendre

  • Prenez-vous le temps de faire une promenade dans la nature (des études prouvent que le cerveau devient bien plus performant après une telle incartade)
  • Méditez, ce qui fonctionne très bien chez moi
  • Faites une activité physique qui vous fait plaisir
  • Prenez-vous le temps pour une micro sieste
  • Ou regardez simplement le ciel

Le plus important est la coupure, bien plus que l’activité. Trouvez celles qui vous conviennent le mieux, et faites-les régulièrement.

Pensez-y : Si, vous évitez les moments de détente, tôt ou tard c’est votre corps qui vous y obligera, et peut-être à un moment peu opportun pour vous.

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  • L’Art de vivre… heureux ! — Chacun recherche la paix et l’harmonie, pourtant, c’est précisément ce dont notre vie est souvent dénuée

8. Avoir un équilibre, en trouvant un rythme qui vous convient

Travailler seul offre une vraie souplesse dans l’agencement de son emploi du temps.

L’absence de chef, de collègues, ou encore de la pointeuse, pose cependant un problème récurrent à certains travailleurs solitaires qui ont bien de la peine à trouver, fixer, et se conformer à un rythme régulier.

Il est également essentiel de mettre des frontières entre la vie personnelle et professionnelle. Résistez à la tentation de commencer votre journée trop tard. Fixez-vous un horaire limite tout en tenant compte qu’en travaillant à son domicile, il y aura plus de moments d’interruptions, surtout si vous n’y êtes pas seuls.

Habillez-vous pour travailler, car le fait de rester en training ou pyjama — durant une partie de la journée — va rapidement vous faire douter de ce que vous faites.

De plus, délimitez-vous entre le temps de travail et le temps personnel, c’est important comme la délimitation des espaces d’ailleurs. Pour bien travailler, il vaut mieux une pièce fermée servant exclusivement de bureau — lorsque c’est possible — qu’un canapé installé en face de la télévision ou d’une table dans la chambre à coucher.

Pensez-y : Le fait de s’accorder trop de largesse sur son emploi du temps peut conduire à une perte du goût de l’effort… comme en faire trop, conduit à des moments de stress, voire de burnout.

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  • L’art du « SLASH » ou multitâches — Faire les choses une après l’autre est tombé aux oubliettes, pour le bien et le moins bien !
  • Fixez vos priorités et restez en équilibre — La vie n’est supportable que lorsque le corps et l’âme vivent en parfaite harmonie, qu’il existe un équilibre naturel entre eux, et qu’ils ont, l’un pour l’autre, un respect réciproque. David Herbert Lawrence

9. Avoir du plaisir, en célébrant

Pour un projet rondement mené, une bonne affaire, ou des objectifs atteints.

Un salarié qui mène son projet avec brio peut s’attendre à une gratification, qui peut aller des simples remerciements de son manager à une prime en monnaie sonnante et trébuchante.

Lorsque l’on travaille seul, rien de tout cela ne se passe. Or, ces satisfactions nourrissent aussi la motivation. Pour cette raison, accordez-vous des moments de célébration, sans attendre jusqu’à ce que vous ayez atteint vos objectifs annuels.

Célébrez les progrès, les avancées, les petites réussites, les belles rencontres, les découvertes, les idées originales, les nouvelles choses apprises… et tout ce qui ressemble à un succès à vos yeux.

Prendre plaisir tout au long du chemin est largement aussi important que la destination finale.

Organisez une fête pour vos grands succès. Amenez votre partenaire au restaurant, offrez-vous un cadeau … Prenez soin de vous, où faites toute autre chose qui vous fait plaisir.

Action immédiate : faites dès maintenant la liste de tous vos petits et grands succès. Si c’est difficile, c’est le signe que c’est vraiment nécessaire

Pensez-y : Rien n’empêche quelqu’un qui travaille seul à se ménager des moments d’autosatisfaction et de célébration… Savourerez-les à leur juste valeur !

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10. Trouvez du soutien, un mentor

Nous tous avons besoin, à un moment ou à un autre, de quelqu’un qui nous soutient dans certaines situations de vie.

Pour cette raison : appelez à l’aide, lorsque votre motivation est en chute libre, et que vous en ressentez le besoin.

Quand vous avez des problèmes

  • Osez demander de l’aide
  • Parlez-en à vos proches
  • Trouvez un partenaire qui peut se joindre à vous
  • Inscrivez-vous sur un forum en ligne
  • Adressez-vous à une personne qualifiée, si vous le jugez nécessaire

Peu importe qui, parlez-leur juste de vos problèmes, cela vous aidera certainement. Demandez-leur des conseils, ou du soutien pour vous aider à franchir l’obstacle.

Engagez-vous publiquement

C’est également un très bon soutien pour les auto-entrepreneurs, car personne n’aime avoir l’air stupide devant les autres. De nous engager publiquement fait que nous allons souvent un pas plus loin pour garder la face.

Vous pouvez le faire auprès de vos amis, de la famille, de vos collègues, ou encore dans votre blogue si vous en avez un.

Tenez-les ensuite informés de l’avancement du projet, ce qui constitue un engagement supplémentaire important.

Pensez-y : D’avoir votre réseau de soutien, que ce soit dans le monde réel, en ligne, où les deux vous seront d’un grand soutien lorsque les choses vont un peu moins bien.

Outils supplémentaires

Si après cela, vous êtes encore à la recherche de votre motivation, essayez les cinq étapes suivantes :

  1. Explorez le pouvoir de votre mécontentement — Pour vous soutenir dans la recherche de votre épanouissement
  2. Affrontez le pouvoir de votre potentiel — Pour vous soutenir dans la recherche vers votre épanouissement
  3. Découvrez le pouvoir de votre potentiel — Pour vous soutenir dans la recherche vers votre épanouissement
  4. Prenez des mesures efficaces pour optimiser votre potentiel — Pour vous soutenir dans la recherche vers votre épanouissement
  5. Constatez les résultats et réjouissez-vous de votre réussite —Pour vous soutenir dans la recherche vers votre épanouissement.

Maintenez une certaine pression

C’est nécessaire pour accomplir de grandes performances — de nombreux grands sportifs vous le diront — et pour rester motivé et enthousiaste.

Vous avez certainement d’autres idées

Ce qui compte, c’est que vous trouviez les meilleurs moyens, lorsque c’est nécessaire, pour vous remettre en selle.

C’est à vous de jouer… passez en revue votre situation et faite au mieux.

Si vous avez d’autres idées, comment maintenir la motivation et le feu sacré, je suis très intéressé d’en apprendre plus… !

Ma conviction

Travailler seul est un immense challenge.

Même si c’est parfois difficile et compliqué, c’est le chemin de vie que j’ai choisi depuis maintenant plus de vingt ans.

En écrivant ce billet, il me remémore également les bases tellement importantes pour la réussite d’un projet, et qu’il est important de garder en mémoire qui nous sommes et où nous voulons aller.

Le savez-vous… ?

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Comment garder la pêche quand on travaille seul ?

Pourquoi peut-il être si difficile pour quelqu’un de changer de direction, et de prendre le contrôle de sa vie ?

Être indépendant, libre, et sans chef…

Une situation de vie dont beaucoup d’entre nous rêvent, ou le vivent déjà dans leur quotidien. Car, et c’est une réalité, le travail en solo séduit de plus en plus d’anciens salariés.

Si le fait d’être ou de devenir auto-entrepreneur, en travaillant à domicile ou en créant une start-up, peut avoir son lot de rêves, il peut également apporter son lot de cauchemars… 

L’un, et non des moindres, étant l’isolement, qui pèse sur le moral et provoquer de sérieux coups de blues.

Il est vrai que le changement est rude. Du jour au lendemain, vous vous retrouvez sans collègues à proximité, et les rencontres fortuites et discussions informelles se font — selon vos activités — de plus en plus rares.

Rapidement on se retrouve face à soi-même

Enfermé dans ces quatre murs, et ainsi confrontée à une certaine solitude. Ce qui signifie également que, lorsque l’on traverse des moments difficiles, il n’y a personne à qui parler, si ce n’est à soi-même.

Certes, me direz-vous, il est possible d’en parler à la famille ou aux proches — dont vous obtiendrez peut-être un certain soutien, ce qui est important — cela remplacera cependant que difficilement vos ex-collègues de travail qui étaient dans le même bateau que vous.

Tout cela pour vous dire : qu’il vaut mieux être pleinement conscient de la situation, avant de s’aventurer dans cette voie.

Notre humeur et notre énergie sont cycliques

Réalisez qu’il y a un flux et un reflux et que la motivation est quelque chose d’inconstant. À l’image d’une vague, elle vient et repart sans cesse. Mais également, que si elle peut partir au loin, elle ne le fait jamais de manière permanente, elle va finir par revenir, ce qui est une bonne nouvelle en soi.

Ce qui signifie, qu’il faut parfois s’accrocher, le temps que la motivation revient. Quoi que vous fassiez, continuez même si vous ne vous sentez que peu motivé à ce moment.

Pensez à votre objectif, comme s’il s’agissait d’un long voyage et que votre coup de pompe est juste un petit accroc sur votre route. Voyez les choses sur le long terme et, enjambez le reflux en surfant sur le flux, cela sera d’une grande aide pour y arriver.

C’est un peu comme lorsque l’on arrête de faire de l’exercice physique, il est ensuite difficile de redémarrer. Il peut même arriver que l’on se dise que c’est la fin, et qu’il n’est nullement question de reprendre.

Ce qui compte, dans ce moment-là, c’est de savoir rebondir et rapidement se retrouver.

Écrasez les pensées négatives et, remplacez-les par des positives

Restez attentif, le plus souvent possible, à vos pensées !

Il est important, cela d’autant plus lorsque l’on travaille seul, de reconnaître les monologues négatifs qui est très souvent la cause de la démotivation. En y prêtant attention durant quelques jours, il devient possible de les détecter assez facilement. Tentez ensuite d’y mettre fin, en les écrabouillant comme un vulgaire carton que vous voulez aplatir, et remplacez-les par des pensées plus positives.

Parfois les choses peuvent être plus compliquées

Surtout lorsqu’il s’agit de faire la différence entre un passage à vide et un burnout, un sujet délicat et souvent banalisé dans notre société actuelle.

La plupart du temps, il s’agit d’un épisode de tristesse passagère — qui dure quelques jours et disparaît — ou d’un coup de cafard qui exprime une difficulté, une contrariété, ou un mal de vivre. Dans ce cas de figure, nous trouverons certainement la force et l’énergie nécessaire pour repartir.

Par contre, s’il s’agit d’ennuis plus importants, il faudra demander du soutien d’une tierce personne.

Pour rappel : La dépression est un état qui dure

Il s’agit d’une maladie assez répandue. Selon certaines études, elle toucherait environ 10 % des hommes, et 20 % des femmes, qui peuvent en subir les conséquences une ou plusieurs fois au cours de leur vie.

Elle est très fréquente chez les jeunes adultes, puisque sept sur dix ont moins de 45 ans.

De nombreux articles traitent d’ailleurs du sujet, vous trouverez en faisant une recherche Google.

En résumé

Nous pouvons retenir qu’il est normal que chaque personne, qui travaille seule, passée parfois par des instants de solitude et de démotivation, où tout semble plus compliqué. En principe, il s’agit de quelques jours au maximum, avant que nous soyons à nouveau sur le haut de la vague.

Ce qui est essentiel, c’est de faire la différence entre un passage à vide, ou nous sommes en mesure de rebondir seuls, et une situation plus sérieuse qui dure (burnout) ou nous avons besoin d’un soutien externe.

Si vous avez quelques doutes sur votre situation

Il est possible de faire un test gratuit en ligne proposé par la Clinique La Metairie ICI.

Ou le test CBI (Copenhagen Burnout Inventory) ICI.

Ces tests vont justes vous donner une idée. En cas de doute, faites un pas de plus vers des personnes compétentes.

Votre test dit que vous allez plutôt bien…

Alors : bienvenu au club des travailleurs solitaires, qui ont juste besoin de quelques tuyaux pour se sentir moins seuls de temps à autre…

Note : Dans le prochain billet, je vais partager avec vous dix manières possibles pour rester motivé.

Faites le test, si ce n’est déjà fait

Cela ne vous coûte que quelques minutes, et peut vous donner de précieuses informations.

Vous pourrez ensuite mettre en œuvre les démarches nécessaires pour rester motivé le plus souvent possible…

Bougez, avancez et prenez soin de vous !

Ma conviction

Chacun de nous peut parfois se poser des questions, et remettre en cause ce qu’il fait. Ce qui compte, c’est ce que nous faisons des réponses ainsi obtenues.

Si cela nous mène uniquement au fond du gouffre, c’est évidemment peu utile, mais en même temps il est parfois difficile de l’éviter.

Pour ma part, je tente le plus souvent de prendre les choses positivement ce qui m’aide beaucoup. Malgré cela, il y a quelques cas où même le positivisme est insuffisant et où j’ai recours à d’autres démarches.

La plus grande aide, je la trouve dans la méditation Vipassana dont j’ai largement parlé dans un de mes billets précédents.

Finalement, ce qui compte, c’est que chacun de nous trouve une solution pour lui, et qu’il puisse ainsi vivre le mieux possible.

Le roi du rebond… réussi !

Si vous êtes entrepreneur, ou que pensez créer votre start-up, mieux vaut faire partie de ceux qui savent rebondir rapidement.

Vous êtes-vous déjà posé la question, comment certains font pour se sortir des pires des situations ?

Comment arrivent-ils à rebondir, après des épreuves et des échecs importants, pendant que d’autres restent terrés dans leur chagrin, et apitoiement, durant une bonne partie ou le restant de leur vie.

Je me réveille sans envies ni buts précis

Une sensation que vous avez certainement déjà vécue dans votre vie, ou que vous vivez peut-être en ce moment même.

C’est un peu comme, lorsque…

Qu’il fasse beau ou, encore pire, mauvais temps, rien ne semble ressembler à une lueur de bonheur ou d’espoir. Tout est noir, au mieux gris foncé, et les idées sont de la même couleur.

Oui, c’est un mauvais passage. Nous ne nous y sentons que peu à l’aise, mais pensons que c’est notre destin et qu’aucune solution valable est à l’horizon.

C’est à peu près ainsi que nous nous sentons lorsque nous sommes au fond du gouffre. Un état des plus désagréables et d’autant plus alarmant, lorsque nous sommes entrepreneurs ou dans la phase de lancer notre start-up.

Les déclencheurs sont multiples

Il peut s’agir de banalités — ce qui est souvent le cas — comme de choses plus sérieuses. Une déception d’avoir passé à côté de quelque chose, d’avoir subi un mauvais traitement, ou encore la disparition d’un être cher à notre cœur.

Quelle que soit la raison, nous sommes blessés, déçus, tristes, voir en rage.

Cela empêche de penser de manière constructive

Et signifie souvent que nous restons terrés au fond de notre gouffre inconfortable et sombre.

Pourtant — dans la plupart des cas — il faut très peu de choses pour voir que le gouffre est peu profond. Il suffit juste de se lever pour constater que le soleil brille toujours, ce qui nous donne la force de repartir et de voir les choses telles qu’elles sont réellement.

Vous avez plus de ressources que ce que vous pensez

En regardant les choses sous autre angle, nous découvrons une autre réalité. Nous prenons conscience qu’en changeant notre approche, et notre interprétation des choses, cela nous ouvre de toutes nouvelles perspectives pour le futur.

Nous constatons que le mal que nous subissons, c’est nous qui nous l’infligeons. Que ce soit pour des raisons d’ego, de suffisance ou simplement pour des raisonnements de confort.

Loin de moi de vouloir affirmer qu’il est toujours possible de s’en sortir seul, dans beaucoup de situations c’est néanmoins le cas. Lorsque s’est plus compliqué, il peut être indiqué d’avoir du soutien de la part d’une tierce personne pour qu’elle puisse fournir les outils nécessaires pour s’en sortir.

Il peut s’agir d’un proche, d’un ami, ou toute autre personne capable de le faire. 

Pensez-y : Le fait de demander du soutien est un signe de force de caractère.

Oui, nous avons le choix

Même si cette option est parfois occultée, au fond du gouffre, elle existe bel et bien. De savoir que cette alternative est présente, peut nous donner la force nécessaire pour sortir de notre “petit lit douillet” ou tout semble immuable et sans issue…

En prendre conscience est certainement le premier pas vers le changement, un état tellement redouté par la plupart d’entre nous. Car, le changement signifie aussi : du terrain inconnu et peu rassurant.

Osez faire le pas vers l’inconnu… c’est là que la vie se passe.

Cela est d’autant plus vrai, lorsqu’il s’agit d’une start-up ou d’une entreprise établie

En y regardant de plus près, il vous sera souvent possible de trouver une solution “viable” et une lueur d’espoir pour relever la tête et faire le pas supplémentaire nécessaire.

De penser que la solution réside chez les autres, est souvent erroné. 

Nous possédons régulièrement la bonne solution, mais l’ignorons… ou nous décidons de l’ignorer. Est-ce la bonne solution ?

En d’autres termes

Nous vivons tous des hauts et des bas, ceux qui font la différence, ce sont ceux qui prennent le taureau par les cornes, regardent la situation depuis plusieurs points de vue, et qui changent ce qui doit être changé.

Vous faites partie de quel groupe ?

Ceux qui subissent et se plaignent, ou ceux qui sont prêts à changer quelque chose, même s’il faut prendre des risques ?

Les dix points à retenir

  1. Chaque personne vit de bons et de moins bons moments dans sa vie
  2. Souvent ce sont les petits détails qui déclenchent les blessures en nous
  3. Pour y voir plus clair, il suffit souvent de voir les événements de plusieurs angles
  4. Avant de chercher chez les autres, regardons d’abord chez nous
  5. Nous avons très souvent la solution en nous, il faut juste l’accepter
  6. Ce qui peut nous en empêcher, c’est : l’ego ; le manque de confiance ; la peur du changement ; la peur de l’inconnu ; ou encore le confort
  7. Nous avons le choix de nous apitoyer sur notre sort, ou de prendre notre destin en main
  8. Osez faire le pas vers l’inconnu… c’est là que la vie se passe.
  9. C’est également l’endroit où vous trouverez les solutions dont vous avez besoin
  10. Si la situation est plus compliquée, osez demander du soutien, c’est également un signe de force de caractère

Une solution possible

Travailler sur ses capacités de résilience

À l’origine, il s’agit d’un terme utilisé en physique pour désigner la résistance aux chocs d’un métal. Par extension, on a adopté ce terme pour désigner, dans divers domaines, l’aptitude à rebondir ou à subir des chocs sans être détruit.

Définition du Dr. Boris Cyrulnik — Psychiatre et directeur d’enseignement en éthologie à la faculté des lettres et des sciences humaines de Toulon 

“Je ne parle ici que de cette capacité que nous avons de rebondir, une qualité que nous devons au fait d’avoir surmonté l’épreuve d’un passé difficile. C’est ce que j’appelle la résilience, une qualité utile au point qu’il nous arrive de nous demander comment ceux qui n’ont pas eu à la forger dans l’enfance parviennent à affronter les vicissitudes de la vie.”

En d’autres termes, la résilience définit la capacité pour un individu à faire face à une situation difficile, où génératrice de stress, et à se développer dans des environnements qui auraient dû être endommageant.

Elle serait rendue possible grâce à la structuration précoce de la personnalité, par des expériences constructives de l’enfance, parfois par la réflexion, la parole et, plus rarement, par l’encadrement médical d’une thérapie.

Le concept de résilience ou l’art de naviguer entre les torrents est dynamique. Huit processus, qui contribuent à la résilience, ont été repérés

  1. La défense — protection
  2. L’équilibre face aux tensions
  3. L’engagement — défi
  4. La relance
  5. L’évaluation
  6. La signification — évaluation
  7. La positivité de soi
  8. La création

Ce qui semble acquis

Dans certains cas, la résilience aurait pour effet de rendre les individus meilleurs qu’auparavant, plus forts, plus cohérents, davantage capables de résister aux agressions et de faire face aux avatars de l’existence, plus sereins ; justifiant ainsi le qualificatif de merveilleux malheur proposé par Cyrulnik (1999), qui utilise la métaphore de l’oxymoron pour souligner que la résilience unit “la faiblesse et la force” et “la douleur et le triomphe”.

Sur le plan pratique, on observe l’adoption de nouveaux comportements traduisant une meilleure insertion dans le monde et une reconquête de l’autonomie. 

Ce qui me fait dire que le sujet — vaste, j’en conviens — vaut largement de détour pour chacun d’entre nous.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la résilience, vous trouverez de nombreux ouvrages et contributions à travers l’Internet.

Pensez-y : la bonne intention pousse à l’action

Êtes-vous prêt à affronter l’inconnu ?

À prendre les risques nécessaires pour faire le pas de plus qui va vous donner une meilleure vie ?

Cette meilleure vie peut se décliner sous diverses formes. Que ce soit d’avoir un esprit libre, une plus grande harmonie de vie, soit encore plus de succès dans son entreprise.

Vous seul savez ce qu’une meilleure vie signifie pour vous… 

De tout mettre en œuvre, de ce qui est nécessaire pour vous en approcher, pourrait être un challenge intéressant.

Qu’en pensez-vous ?

Mes convictions

Lorsque je me trouvais au fond du gouffre — ce qui m’est arrivé à plusieurs reprises dans ma vie — j’ai toujours tenté de m’accrocher à quelque chose qui avait de la valeur pour moi. Que ce soient mes valeurs de base, ma vision de vie où ma mission, ces points m’ont souvent servis — à l’image des étoiles pour ceux qui voyageaient, jadis, sans boussole dans le désert — pour m’orienter en gardant un certain cap.

Même si les choses furent parfois bien compliquées, j’ai ainsi pu garder la tête au-dessus de l’eau, tout en progressant sans cesse dans ma vie.

Chacun de nous à la possibilité de faire ses choix. Si quelqu’un vous dit le contraire : mettez ses paroles en doute et vérifiez ses dires.

L’essentiel pour bien faire, être JUGAAD !

Il me manque ceci et cela pour réussir, ce qui rend mon succès improbable… voire impossible.

Vous connaissez certainement cette phrase, ou quelque chose de similaire, et tout le désespoir qui l’habite.

L’absence de quelque chose — dont vous pensez avoir besoin absolument — pour mener à terme votre tâche, atteindre vos objectifs, vos buts, ou encore pour vous approcher de votre vision qui semble d’un coup s’éloigner loin de vous.

L’évolution de la roue démontre qu’il est possible d’améliorer l’existant, sans tout recommencer à zéro.

Dans le monde de la start-up…

Il s’agit souvent des moyens matériels et financiers.

Le manque qui rend “service”...

Surtout lorsque nous cherchons des excuses pour éviter de commencer, de continuer, ou de terminer une activité qui nous est dédiée. Dans ces moments, nous nageons pleinement dans la procrastination, tellement répandue parmi nous.

Même s’il est vrai, dans certains cas, que nous avons besoin de soutien, d’un objet, ou toute autre chose, pour commencer ou poursuivre, c’est souvent un prétexte.

Vous le savez et je le sais également très bien.

Malgré tout, il semble que nous soyons capables de nous complaire dans cette situation, pourtant peu reluisante, et de la faire durer.

Il y a pourtant des alternatives, comme : Envisager de voir la chose d’une manière plus innovante tout en restant le plus simple possible.

L’objectif pourrait être de devenir : JUGAAD

Qui est un nom hindi signifiant : faire mieux avec moins

C’est une approche qui pousse à faire avec ce que nous avons, plutôt que de chercher ce qui nous manque.

J’ai décidé d’être JUGAAD le plus souvent possible. Cela ouvre de nouvelles perspectives, et donne également une autre vie aux choses.

Cela va nous permettre d’utiliser le savoir-faire des autres, tout en y mettant notre touche personnelle.

Les conditions pour être un innovateur JUGAAD

  1. Rester simple, en trouvant dans son environnement proche des moyens de faire les choses mieux. Souvent elles sont devant nous, mais à force de nous dire qu’il nous manque ceci et cela, nous les ignorons très souvent
  2. S’abstenir de réinventer la roue, en adaptant et en améliorant, l’existant, plutôt que de vouloir à chaque fois recommencer à zéro. Cela n’exclut nullement l’innovation, bien au contraire, car il est souvent possible de faire mieux que ce qui existe en changeant simplement quelques éléments à notre disposition. Les exemples sont d’ailleurs multiples dans divers domaines.
  3. Avoir un mode de management horizontal, en décloisonnant la lourdeur hiérarchique. À l’image de l’organisation fractale, ou d’autres organisations comme l’entreprise libérée, il est possible de faire des grands pas en avant. Les personnes se sentent plus responsables et s’impliquent davantage dans l’organisation, ce qui rend souvent l’acquisition de ressources supplémentaires inutiles.

En y regardant de plus près, nous pouvons facilement nous apercevoir que c’est atteignable et possible dans beaucoup de situations de notre vie personnelle et professionnelle.

Cet état de fait pourrait nous pousser à tenter le coup !

En résumé

De penser qu’il manque régulièrement quelque chose pour pouvoir démarrer, est souvent une simple excuse qui évite de commencer ou de continuer ce qu’il y a à faire.

C’est la raison qui pourrait nous décider à devenir un pro du JUGAAD, ce qui sera certainement utile pour beaucoup d’entre nous.

D’être plus simple dans notre approche des choses, et de chercher plutôt à améliorer l’existant plutôt que de réinventer la roue, ne va non seulement nous faciliter notre existence mais également celle de notre entourage.

Les dix choses à retenir

  1. Repousser et trouver des excuses, pour ne rien faire, est à proscrire
  2. Apprenons à être JUGAAD, qui consiste à faire mieux avec moins
  3. Tout en restant le plus simple possible
  4. Sans réinventer la roue, nous pouvons réadapter ou améliorer l’existant
  5. En mettant, par la même occasion, en place un mode de management horizontal, nous allons créer une nouvelle dynamique
  6. Qui améliore la responsabilisation de l’équipe
  7. Tout en leur donnant plus de motivation
  8. Lorsqu’il est question d’innovation, pensons que c’est quelque chose qui s’applique à l’entreprise, comme a l’individu
  9. L’objectif final, outre l’innovation, devrait être faire croître l’expertise de chacun
  10. Et de créer un esprit d’équipe, pour trouver des solutions en commun

Comment changer ses habitudes ?

  • En prenant conscience de nos habitudes, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, en cherchant à comprendre l’origine de nos habitudes (craintes, paresse, confort, etc.)
  • En simplifiant notre manière de penser, d’organiser, et d’effectuer nos tâches
  • En restant à l’écoute de son équipe, ou des autres personnes de notre entourage
  • En osant demander du soutien à autrui, et d’en donner, si nécessaire
  • Éliminer les mauvaises habitudes, pour les remplacer par des bonnes…

Comment être JUGAAD ?

Car, il s’agit de cela. Mais également, de comprendre que nous avons très souvent tout ce dont nous avons besoin pour bien faire, même pour mieux faire, d’ailleurs.

De garder à notre esprit que ce qui est valable en entreprise, pour innover… l’est également à l’échelle individuelle.

La vocation d’une entreprise ou d’individu

Est de permettre à chaque membre de l’entreprise ou de la communauté de croître en expertise. Cela peut être atteint en répondant aux questions des uns et des autres, et en collaborant pour trouver des solutions qui mènent vers une situation de gagnant — gagnant.

Vous avez les outils pour bien faire. De plus, l’avantage des idées innovantes — qui prennent forme dans notre esprit — c’est qu’elles sont gratuites.

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L’Art de vivre… heureux !

Dans un monde où l’art de survivre semble avoir pris l’ascendant sur l’art de vivre… c’est devenu pour beaucoup d’entre nous un vrai défi !

Chacun recherche la paix et l’harmonie

Pourtant, c’est précisément ce dont notre vie est souvent dénuée.

Chacun de nous passes par des moments d’agitation, d’irritation et de disharmonie. Le problème ; lorsque nous sommes affligés par ces états malheureux, nous ne pouvons les garder que pour nous-mêmes, non, souvent nous les répandons sur les personnes de notre entourage. 

En d’autres termes, cet état de souffrance gagne peu à peu une bonne partie de l’atmosphère dans nos environs. Car, quiconque s’approche de quelqu’un qui est malheureux peut en être à son tour affecté.

Nous sommes certainement d’accord que cela est la mauvaise manière de vivre.

Comment vivre paisiblement ?

Demeurer en harmonie avec soi-même, et conserver paix et harmonie autour de nous, pour que chacun puisse également vivre paisiblement et en harmonie, pourrait être un but.

Car, après tout, nous sommes des êtres sociaux qui vivent en société et avons des échanges avec notre entourage.

Vivre en paix avec soi-même et avec autrui

Sous-entend : être soulagés de ses misères.

Pour ce faire, nous devons connaître les raisons et les principales origines et causes de la souffrance.

Si nous examinons le problème, il devient rapidement clair qu’au moment où nous commençons à générer de la négativité dans notre esprit, nous sommes déjà en chemin pour devenir malheureux.

La bonne nouvelle : Aucune négativité dans l’esprit, ni souillure ou impureté mentale, ne peut coexister avec la paix et l’harmonie.

Comment générons-nous de la négativité ?

En regardant de plus près la situation, il apparaît que nous devenons malheureux lorsque nous voyons quelqu’un qui se comporte d’une manière que nous n’apprécions guère, ou lorsqu’un événement nous déplaît.

À tous les niveaux de la vie, des choses non désirées se produisent régulièrement. Lorsque elles se produisent, nous commençons à créer de la tension à l’intérieur de nous. Il en est d’ailleurs de même quand des choses désirées restent sans suite. Dans les deux cas des obstacles apparaissent, ce qui provoque une tension en nous et nous rend malheureux.

Cette tension finit par générer des nœuds en notre fort intérieur, ce qui rend la structure mentale et physique tellement tendue et remplie de négativité, que la vie devient misérable.

Que faire pour résoudre ce problème ?

Une manière serait de s’arranger pour que rien de non désiré ne nous arrive dans notre vie, que tout se passe exactement selon nos désirs.

Soit nous devons développer se pouvoir, ou quelqu’un d’autre venant à notre aide aura le pouvoir de s’assurer que les choses non désirées restent absente pour que tout ce que nous désirons arrive…

…Vous le savez certainement déjà…, cela est plus que utopique !

Bien au contraire, il y a sans cesse des choses contraires à nos désirs ou souhaits qui se produisent. Cela pourrait nous pousser à nous poser les deux questions (et d’autres) suivantes :

  • Comment pouvons-nous cesser de réagir aveuglément lorsque nous sommes confrontés à des choses que nous n’aimons guère ?
  • Comment pouvons-nous cesser de créer de la tension pour rester dans la paix et l’harmonie ?

La souffrance, une question universelle

Certains sages et saints se sont penchés sur ce problème, et ont trouvé diverses solutions.

Ils ont déterminé que si quelque chose de non désiré arrivait, et que nous commençons à réagir en générant de la colère, de la peur, ou tout autre état négatif, il était utile de diriger son attention au plus vite vers autre chose.

Comme de se lever, de prendre un verre d’eau et de le boire. De compter : un, deux, trois, quatre… Ou encore répéter un mot, une phrase, ou un mantra, peut-être le nom d’un dieu ou d’une sainte personne envers qui la personne a de la dévotion.

En se faisant, l’esprit sera diverti et, dans une certaine mesure, sera libéré de la négativité ce qui devrait diminuer la colère. Cette solution était utile, a fonctionné et fonctionne encore. En réagissant de cette manière l’esprit se sent mieux et est libéré de l’agitation.

Le revers de la médaille

Cette solution ne fonctionne qu’à un niveau conscient, car en distrayant l’attention : l’on repousse la négativité loin dans l’inconscient, et l’on continue à générer et à multiplier les mêmes souffrances.

Même si à la surface il y a une couche de paix et d’harmonie, dans les profondeurs de l’esprit il y a un volcan endormi de négativité réprimée qui tôt ou tard explosera dans une violente éruption.

Distraire l’attention n’est que fuir le problème

C’est ce que découvrirent d’autres explorateurs de la vérité intérieure qui allèrent plus loin dans leurs recherches. Ils firent l’expérience de la réalité de l’esprit et de la matière à l’intérieur d’eux-mêmes, ce qui leur montrait cette réalité.

Ils constatèrent que la fuite était la mauvaise solution, et qu’il était préférable de faire face au problème. Ils décidèrent donc — lorsque la négativité apparaissait dans l’esprit — qu’il était mieux de l’observer en lui faisant face.

Ils se rendirent également compte, qu’en observant une impureté mentale, elle commençait à perdre de sa force et à se désagréger doucement.

La suppression et l’expression

La suppression qui consiste à vouloir enterrer la négativité dans l’inconscient —sans l’éradique pour autant— et l’expression qui la laisse se manifester par des actions physiques ou vocales malsaines, ne crée que plus de problèmes.

Une bonne solution pour éviter les deux extrêmes consiste à se contenter d’observer l’impureté, ce qui fait qu’elle passe — vu que rien ne la retient — ce qui permet de s’en libérer.

Ce qui pose le plus de difficultés

C’est que nous sommes souvent inconscients du moment où la négativité débute, car cela se passe dans les profondeurs de l’inconscient. Au moment où elle atteint le niveau conscient, la négativité est devenue tellement puissante qu’elle nous submerge et nous empêche de l’observer.

De plus, il est souvent difficile de faire face à ses propres misères. Lorsque la colère apparaît, elle nous submerge si rapidement que l’on s’en aperçoit souvent trop tard. Alors, envahis par la colère, nous commettons des actes et proférons des paroles qui nous blessent et blessent les autres.

Plus tard, quand la colère est passée, nous commençons à pleurer et à nous repentir, demandant pardon à telle ou telle personne ou à Dieu : “ j’ai fait une erreur, excuse-moi s’il te plaît !”

Mais la fois suivante, confronté à la même situation, nous réagissons encore de la même manière. Ce qui fait que cette continuelle repentance est finalement d’aucune utilité.

Un secrétaire particulier pour juguler la colère

Supposons que j’en ai les moyens. Son rôle serait — lorsque la colère monte — de me dire ; regardez, la colère commence ! Comme j’ignore à quel moment cette colère peut apparaître, je vais devoir employer trois secrétaires particuliers, pour couvrir les trois huit… !

Nous y sommes, la colère commencer à monter, et c’est à mon secrétaire particulier de m’en avertir immédiatement. Il me dira comme convenu ; regardez, la colère commence ! La première chose que je ferai ce sera peut-être de le réprimander en lui disant : imbécile ! Tu crois que tu es payé pour me faire la leçon ? Ce qui signifie que je suis tellement dépassé par la colère que le bon conseil ne sera alors d’aucune aide.

Supposons que la sagesse prend le dessus et que je reste aimable avec lui en lui disant : merci beaucoup, je vais m’asseoir et observer ma colère. Dès que je ferme mes yeux, et que j’essaye d’observer ma colère, l’objet —c’est à dire : la personne ou l’incident qui a engendré ma colère — me vient à l’esprit.

Je ne fais qu’observer le stimulus extérieur de cette émotion, au lieu de la colère elle-même. Car il est très difficile d’observer une négativité ou une émotion abstraite, séparée de l’objet extérieur qui est à l’origine de son apparition. Cela ne servira donc qu’à multiplier la colère, et à augmenter le problème, au lieu de proposer une solution.

C’est compliqué, me direz-vous

Oui, cela peut l’être… 

Mais une personne trouva une vraie solution. Il découvrit que lorsqu’une souffrance survient dans l’esprit, ou physiquement, deux choses commencent à se produire simultanément.

L’une est, que la respiration perd son rythme normal — nous commençons à respirer plus fortement lorsqu’une négativité apparaît à l’esprit — et cela est facile à observer.

L’autre est — à un niveau plus subtil — qu’une réaction biochimique commence dans le corps, où chaque souffrance va générer des sensations dans le corps.

Est-ce une solution pratique ?

Une personne « ordinaire » aura bien des difficultés à observer les souffrances abstraites —comme la peur, la colère ou la passion — de l’esprit . Mais avec un entraînement approprié et de la pratique, il est possible d’observer la respiration et les sensations corporelles, qui sont toutes deux directement reliées aux souffrances mentales…

Avant de passer à la partie : solution possible…

En résumé

Vivre en paix avec soi-même et avec autrui sous-entend d’être soulagé de ses maux, de connaître les raisons, les principales origines, et les causes des souffrances qui nous rendent malheureux.

Trop souvent nous cherchons les causes à l’extérieur, alors qu’elles se trouvent à l’intérieur de nous.

Croire que la diversion de l’esprit va nous donner un coup de main à résoudre nos problèmes, est erronée. C’est au mieux un soulagement superficiel qui sert finalement qu’à fuir le vrai problème.

Il est important d’accepter le fait qu’il se produit sans cesse des choses contraires à nos désirs et souhaits — les deux provoquent des souffrances — où il faut trouver des solutions, pour nous permettre d’avancer positivement dans notre vie.

Personne — si ce n’es nous — ne peut nous mettre sur la voie de la guérison et diminuer la souffrance, c’est bien à nous de prendre notre destin en main.

Dix points à retenir

  1. Pour vivre heureux il faut être en paix avec soi-même
  2. Se connaître soi-même est le défi que chacun de nous doit relever
  3. Nous passons tous par des moments d’agitation, d’irritation et de disharmonie, cela fait partie d’une vie « normale »
  4. Les problèmes se trouvent à l’intérieur de nous, rien ne sert de chercher ailleurs !
  5. Il va se passer des choses imprévues, acceptons cette réalité
  6. Lorsque nous sommes en disharmonie, notre entourage en est souvent également affecté
  7. Nous sommes souvent inconscients au moment où la négativité démarre
  8. Régulièrement nous ne faisons qu’observer le stimulus extérieur de l’émotion, au lieu de la colère elle-même, ce qui augmente le mal-être
  9. Lorsqu’une souffrance survient dans l’esprit, ou physiquement, deux choses se produisent simultanément. La respiration perd son rythme normal et une réaction biochimique commence dans le corps
  10. Nous seuls pouvons nous rendre sur le chemin de la guérison et diminuer notre souffrance

Une solution possible

Comme je l’écrivais précédemment, une personne trouva une véritable solution, il s’agit du Bouddha Gotama, qui, il y a 2500 ans, redécouvrit la méditation Vipassana — que je pratique avec bonheur depuis quelques années maintenant — qui me donne les outils pour vivre en paix et en harmonie.

Cette technique laïque, fondée sur l’observation vraie, est de voir les choses telles qu’elles sont réellement. Cette méthode consiste à se concentrer sur sa respiration, et les sensations ressenties.

Ariya Nani enseigne la méditation Vipassana un peu partout dans le monde. Avec son joli accent suisse allemand, elle donne une explication sommaire et simple sur le sujet de la méditation.

Remarque : Toujours plus d’études sérieuses démontrent les bienfaits d’une pratique régulière de la méditation. En moins de 30 minutes de pratique par jour des changements substantiels se produisent dans le cerveau, qui devient plus performant et moins enclin à la souffrance.

La respiration et les sensations sont très utiles

Elles vont jouer le rôle de secrétaire particulier — nous en avons parlé plus haut — car dès que la négativité apparaît dans l’esprit, la respiration va perdre sa normalité. Elle va commencer à crier, regarde, quelque chose va dans le mauvais sens ! Vu qu’il serait inutile de réprimander la respiration, nous allons plus facilement accepter l’avertissement pour y donner suite.

De la même manière nos sensations nous signaleront qu’il se passe quelque chose de négatif. Ainsi, étant prévenus, nous pouvons commencer à observer la respiration, observer les sensations, et très rapidement constater que la souffrance disparaît.

Ce phénomène mental et physique…

Est comme les deux faces d’une pièce de monnaie

Sur une face, il y a les émotions et les pensées qui apparaissent dans l’esprit, sur l’autre, il y a la respiration et les sensations du corps.

Toutes les pensées ou émotions, toutes les impuretés mentales, qui apparaissent, se manifestent dans la respiration et les sensations au même moment. Ainsi, en observant la respiration et les sensations, nous observons en réalité les souffrances mentales.

Au lieu de fuir le problème, nous affrontons la réalité telle qu’elle est. En conséquence, nous constatons que ces impuretés perdent de leur force et ne nous submergent plus comme elles le faisaient par le passé.

Si nous persistons, elles iront jusqu’à disparaître et nous commencerons à vivre une vie paisible et harmonieuse, une vie de plus en plus libre de souffrances.

Cette technique d’observation de soi nous montre la réalité dans ses deux aspects, interne et externe

Précédemment, nous ne regardions qu’à l’extérieur, passant à côté de la vérité intérieure. Nous cherchions à l’extérieur, la cause de notre malheur, en accusant la réalité extérieure tout en essayant de la changer.

Ignorant la réalité, nous ne pouvions comprendre que la cause de la souffrance repose finalement dans notre intérieur et, qu’elles sont la conséquence de nos réactions aveugles aux sensations agréables ou désagréables.

Oui, vous avez bien lu : agréables ou désagréables… Car la présence ou l’absence de l’un ou l’autre , finit par créer de l’aversion ou de l’envie, ce qui génère de la souffrance.

Voir l’autre face de la pièce de monnaie

En étant conscient de notre respiration et de ce qui se passe à l’intérieur.

Que ce soit la respiration ou les sensations, avec Vipassana nous apprenons à juste l’observer sans perdre notre équilibre mental. Nous cessons de réagir et de multiplier notre malheur. Au lieu de cela, nous laissons les souffrances se manifester et disparaître.

Plus on pratique cette technique, plus rapidement, les souffrances vont se dissoudre. Progressivement l’esprit devient libre d’impuretés, devient pur. Un esprit pur est plein d’amour, un amour désintéressé pour tous, plein de compassion pour les erreurs et les souffrances d’autrui, plein de joie pour leur succès, leur bonheur et plein d’équanimité en toutes circonstances.

Quand on atteint ce niveau, le schéma tout entier de notre vie change. Il n’est plus possible de faire quoi que ce soit verbalement ou physiquement qui puisse déranger la paix et le bonheur des autres.

De plus, un esprit équilibré est paisible imprègne également l’atmosphère environnante de paix et d’harmonie, et commence à toucher les autres et à les aider également, c’est ce que j’ai, et que mon entourage à également ressenti à mon retour des dix jours au Mont-Soleil.

Rester équanime (en équilibre)

En faisant face à ce que l’on vit à l’intérieur, on développe également du détachement à l’égard de tout ce qui arrive dans des situations à l’extérieur.

Ce détachement n’est nullement une fuite ou une indifférence à l’égard des problèmes du monde. Ceux qui pratiquent régulièrement Vipassana deviennent plus sensibles aux souffrances d’autrui, et font leur maximum pour soulager les souffrances de toutes les manières qu’ils peuvent.

Ils le font sans agitation, mais avec un esprit plein d’amour, de compassion et d’équanimité. Ils apprennent la sainte indifférence, comment être pleinement impliqués, pleinement concernés pour aider autrui, tout en maintenant l’équilibre de l’esprit.

De cette manière ils demeurent paisibles et heureux, tout en œuvrant à la paix et à l’harmonie des autres.

Les trois étapes de la méditation Vipassana

  1. On s’abstient de toute action verbale ou physique qui dérange la paix et l’harmonie des autres.
  2. On développe une certaine maîtrise de notre esprit agité, en l’exerçant à rester fixé sur un seul objet, la respiration.
    Ces deux premières étapes, vivre une vie morale, et contrôler l’esprit, sont nécessaires et bénéfiques en elles-mêmes, mais n’amèneront à la suppression des souffrances que si l’on franchit la dernière étape.
  3. Qui consiste à purifier l’esprit de ses impuretés en développant la vision intérieure sur sa propre nature. 
    C’est cela Vipassana : faire l’expérience de sa propre réalité par l’observation systématique et dépassionnée, à l’intérieur de soi-même, des phénomènes toujours changeants de l’esprit et de la matière, qui se manifeste sous forme de sensations.

C’est le point culminant de l’enseignement du Bouddha : la purification de soi, par l’observation de soi.

De dire que c’est cette voie que vous devriez envisager, c’est un pas qu’il appartient à vous seul de franchir.

Si vous voulez en savoir plus sur le sujet, vous trouverez les informations utiles ici : httpss//www.dhamma.org/fr/index Il s’agit du centre Suisse (Il y en a plus de 180 à travers le monde), tous ces centres proposent la même formation de base qui est d’une durée de dix jours.

Financement

Aucune participation financière n’est demandée pour les cours, ni pour couvrir les frais de nourriture ou le logement. Tous les frais sont couverts par les dons d’anciens étudiants qui, ayant suivi un cours et expérimenté les bienfaits de Vipassana, désirent offrir à d’autres la même opportunité. L’enseignant et ses assistants enseignants ne reçoivent également aucune rémunération ; Eux, ainsi que ceux qui organisent les cours, offrent leur temps bénévolement.

Des témoignages forts

Surtout pour moi, qui ressens toutes ces vibrations positives que j’ai vécues lors de mon passage au centre Vipassana. En regardant les horizons différents des participants, cela enlève le cliché d’illuminés, que l’on pourrait se faire, en pensant à une retraite de méditation.

Note

Cet article est largement inspiré de mon séjour au centre Vipassana, et des paroles de S. N. Goenka (enseignant Vipassana). Il engage cependant que moi, et le contenu peut diverger, dans certains cas, de ce qu’ont ressenti d’autres participants et pratiquants de la méditation Vipassana.

Quelle est votre recette du bonheur ?

Finalement, c’est ce qui compte le plus. Il n’existe aucun chemin juste ou faux, il suffit de trouver son chemin, votre chemin.

Si vous êtes encore à la recherche du vôtre, peut-être que ces lignes vous donneront quelques idées supplémentaires pour le trouver.

Passez à l’action, changez ce qui doit l’être, et continuez à faire ce qui vous sied bien.

S.N. Goenka dirait : PUISSENT TOUS LES ÊTRES ÊTRE HEUREUX.

Lecture proposée

Ma conviction

Vipassana a ouvert de toutes nouvelles portes pour moi. De dire que le séjour de dix jours que j’ai passé au centre Vipassana au Mont-Soleil (Suisse) a changé l’approche de ma vie, est un doux euphémisme. Il a, en fait, chamboulé toute mon approche de la vie, et ce de manière significative et positive.

A entendre mon entourage, cette démarche m’a donné une stabilité plus importante et une équanimité supérieure, ce qui m’a permis d’éviter de nombreuses situations douloureuses pour les uns et les autres.

Comme je l’ai déjà dit auparavant, de passer dix jours au centre Vipassana ne peut se faire sur un coup de tête ou à la légère, c’est une démarche bien réfléchi dont on doit mesure l’ampleur…

Si vous aussi avez suivi un ou plusieurs séjours dans un centre, je serais très intéressé par les expériences faites et ce que vous avez le plus apprécié.

Si vous envisagez de faire cette démarche, vous trouverez de nombreuses informations ici : https://www.dhamma.org/fr/index et ailleurs sur l’Internet.

Laissez-vous guider par le cœur, il a souvent raison.

Note

Nipmédite aborde également, lors du podcast #010, le sujet de manière très intéressante. Il fait bon l'écouter et se pencher en arrière pendant 36'. Durant la méditation, à la fin du podcast, de 5' vous pourrez mesurer toute la véracité de la citation : "L’esprit est mouvant et agité, difficile à fixer, difficile à discipliner. Le sage commande à son esprit comme l’archer dirige sa flèche." Extrait du Dhammapada. Je pense qu'il s'agit d'un travail de toute une vie...

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