La responsabilité

Être responsable, dans toutes les situations de la vie, devrait faire partie de nos acquis de base.

Je n’y suis pour rien...

Cela vous dit quelque chose ?

Souvent dit, ou entendu, c’est une manière comme une autre, de ne pas prendre ses responsabilités. La résultante est souvent un déplacement du problème, au lieu de la résolution.

De penser que nous devons chercher la responsabilité chez l’autre, avant de nous mettre en question, est un mal bien ancré dans la société. Nous préférons largement la gloire d’un succès, que la responsabilité d’un projet qui tourne moins bien. 

Nous pourrions nous poser la question, pourquoi il en est ainsi.

Il est certain qu’il est plus agréable d’avoir des succès à son actif, plutôt que des échecs.

Si nous posons la question à une équipe pour savoir ce qu’ils apprécient le plus chez un autre membre de l’équipe, ce sont très régulièrement les mots : qui prend ses responsabilités, qui font surface. En d’autres termes, qui es capable d’admettre une erreur, ou avoir été à l’origine d’une mauvaise décision, qui a mené à l’échec.

Le leadership c’est également et surtout cela. Savoir admettre que chaque personne a droit à l’erreur. Et que c’est une force de les admettre et de faire face à ses responsabilités, même si c’est désagréable.

Dans un monde où l’ego est encore (trop) souvent le maître des lieux, penser et pratiquer un changement dans ce domaine est à assimiler à un challenge pour beaucoup d’entre nous. 

Le fait de prendre conscience de cet état de fait, est déjà un grand pas dans la bonne direction. Il va nous permettre de voir les choses avec une autre vision, des idées plus claires et la capacité à analyser nos actes. L’objectif étant de changer nos paradigmes, et d’être plus pragmatique dans les situations qui l’exigent.

Rien, non, rien n’est parfait... mais, finalement, est-ce nécessaire ? 

C’est une question à laquelle j’ai fini par répondre, heureusement. 

Même si j’attache beaucoup d’importance aux choses bien faites, j’ai appris qu’il valait mieux, pour moi et les autres personnes autour de moi, que je me contente de faire le mieux possible.

Et vous, comment abordez-vous ce sujet aujourd’hui ?

LinkedIn, avec qui devrais-je me connecter ?

Avec toutes celles et ceux qui vous en font la demande, serais-je tenté de dire.

Mais, je ne la/le connais même pas, et il n’a rien en commun avec moi, alors à quoi cela me servirait-il ?

Oui, ce sont régulièrement ce genre de réponses et de réflexions qui me viennent aux oreilles.

Les questions que nous pourrions nous poser sont par exemple

  • Quel est le but des médias sociaux, et pourquoi je m’y intéresse ?
  • En quoi les médias sociaux sont-ils différents de la vie sociale réelle ?
  • Mon comportement est-il différent, entre la vie réelle et la vie virtuelle ?

Et, également

  • Comment puis-je me faire de nouveaux contacts, si je me connecte uniquement avec les personnes que je connais ?
  • Pourquoi faudrait-il nécessairement un avantage immédiat ou visible en se connectant ?
  • Suis-je suffisamment ouvert, pour accueillir de nouveaux contacts ?

Comme vous pouvez vous en rendre compte, chaque situation peut être vue de plusieurs points de vue. 

Nous pouvons penser en permanence avantages et profits, ou simplement élargissement de notre horizon et rencontres enrichissantes.

C’est certain que l’on rencontre régulièrement des personnages du groupe avantages et profits (réfléchissez si vous en faites (parfois) partie…), c’est finalement très similaire à la vie de tous les jours. Par contre, il arrive également de trouver des contacts de qualité et avec qui il fait bon échanger.

Un autre aspect important, qui est souvent sous-évalué, le fait que chaque personne peut avoir dans son entourage proche ou plus éloigné d’illustres personnes, que vous aimeriez peut-être connaître de plus près.

En d’autres termes, il est conseillé de garder à l’esprit que chaque personne a un intérêt tout particulier. Si ce n’est pour vous, peut-être pour une personne de votre entourage, à qui vous pourrez dès lors offrir un réel plus. Oui, ce nom peu poétique de networking ou réseautage est encore très peu utilisé par la majorité d’entre nous.

Cela me fait dire, que nous vivons dans un monde de plus en plus rapide, tout en ayant encore l’état d’esprit de nos ancêtres…

Peut-être qu’il est temps de voir les choses d’une manière un peu plus ouverte, et d’aller à la rencontre des autres, plutôt que de se renfermer dans notre cocon.

Si cela peut rassurer un peu, vous avez tout loisir de faire marche arrière avec une personne qui se comporte de manière peu élégante (ce sont d'ailleurs souvent les mêmes que dans la vie réelle) avec vous… 

De rester seul, ou d'être accompagné, devrait être un choix de vie plutôt qu’une réaction fondée sur des préjugés obsolètes.

Donnez-vous l'opportunité de voir la situation de tous les points de vue.

Sommes-nous faits pour être des leaders ?

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C’est une question légitime

Chacun de nous peut être un leader, dans un domaine ou un autre. Il suffit souvent de très peu de choses pour que nous en prenions conscience.

 Jonathan, a décidé de le faire !

L’histoire de Jonathan Livingston le goéland

semble avoir de nombreuses similitudes avec notre vie, et peut vous donner quelques idées sur le sujet. Même s'il s'agit d'un goéland, il reproduit exactement ce qu'un vrai leader ferait.

Une histoire... en est-ce vraiment une ?


Le Leadership de Jonathan Livingston le goéland - Created with Haiku Deck, presentation software that inspires

Comment avez-vous ressenti le scénario ? 

Pour ma part, il y a un certain vécu qui se dessine dans ce qui est arrivé à Jonathan Livingston. J'ai l'impression d'être propulsé dans mon passé lointain, et également plus proche... Certes, ce fut moins tragique, sur le fond, les ressemblances sont cependant étonnamment grandes. 

Vu sous cet angle, il m'apparaît donc clairement que d’être un leader peut parfois être assimilé à un véritable challenge, vu que (presque) tout est fait pour nous empêcher de l'être. 

Peut-être qu’il s’agit de bienveillance, lorsque certains proches ou "amis" tentent de nous faire comprendre que nous devrions rester à la place qui nous est dédiée dans le groupe… !

Peut-être... !

Que faire ? Être un leader, ou un suiveur qui reste dans la "normalité" ?

A vous d'en faire le choix !

Quel qu’il soit, il sera accompagné de son lot de surprises.

Quelles expériences vivez-vous, ou avez-vous vécus ? Vos commentaires sont les bienvenus.

Plus de temps à consacrer au sujet

Un film de Hall Bartlett, adapté du roman de Richard Bach : « Jonathan Livingston Seagull, publié en 1970 aux États-Unis et en 1973 en France, et toujours très actuel.

Ouverture d’esprit

L’êtes-vous ? Si oui, bienvenu au club ! Si la réponse est non, c’est un état à envisager...

J’ai toujours fait ainsi...

Une phrase régulièrement entendue, peut-être dite !

Il est tellement agréable de rencontrer des personnes ouvertes d’esprit, et prête à revoir leur point de vu lorsque la situation l’exige. Pourtant c’est régulièrement le contraire que nous rencontrons, voir que nous sommes nous-mêmes.

OuverturEsprit

Pourquoi ? Les raisons sont multiples. Soit nous pensons détenir l’essence de la vie et de la vérité, dans toutes les situations, ou nous avons simplement  peur. Peur d’avoir tord, de perdre la face ou de se lancer sur du terrain inconnu.

Quelle que soit la raison, elle nous prive d’une autre et nouvelle vision.

D’être capable de revoir sa position, quel que soit notre état mental du moment, est un atout de taille. Il nous permet de faire un pas vers l’autre, même si par la suite nous n’adhérons pas à son point de vu. De faire ce pas peut également être assimilé à un acte d’empathie, dont le monde manque cruellement. Et, également, à un enrichissement personnel.

Être ouvert d’esprit signifie également, que nous acceptons nos faiblesses... ce qui est une grande force en soi, et le fait de ne pas tout savoir.

Apprendre, jusqu’au dernier souffle, est une démarche qui me semble être une très bonne idée. Elle nous donne à chaque instant un nouvel élan, le courage et la motivation nécessaire pour avancer.

L’ouverture d’esprit, je l’assimile également à la iberté. C’est tellement plus agréable de savoir que la cage existe que pour celles et ceux qui veulent se laisser enfermer.

Pour moi ce n’est pas une option que j’envisage.

Si vous êtes dans cette cage, vous avez le choix de vous en extraire, vous seul(e) pouvez en décider. Cela devrait être une bonne nouvelle.

En se disant, je sais également qu’un changement d’état d’esprit peut prendre du temps, ce n’est cepandant nullement nécessaire. Prenez l’exemple de la personne qui pensait devoir rester la même tout sa vie, jusqu’à un gros pépin de santé ou autre, et la, subitement, tout changes d’un seul coup.

Pourquoi attendre un tel événement, pour se rendre compte de nos capacités de changement et d’adaptation ?

Pensez-y un instant, peut-être que vous allez y voir du nouveau.

La paralysie

Devant le poids des tâches, des obligations et le stress qui peut s’ensuivre, la paralyse est une réaction naturelle de notre corps qui tente de nous protéger. 

Je sais que je devrais...

mais, je n’y arrive pas !

Un sentiment que chacun de nous a peut-être déjà ressenti, une fois ou l’autre, dans sa vie. C’est un état bizarre. Nous savons que nous devrions dire ou faire quelque chose, mais nous n’y arrivons pas sur le moment. Nous sommes comme bloqués, pire, paralysé par la situation.

Dans ces moments, nous voudrions avoir une solution, un mode d’emploi, qui nous permette d’avancer à nouveau. Parfois, nous sommes cependant démunis et sans ressources devant ce phénomène.

Que faire, lorsque cela nous arrive ?

Une bonne solution serait d’avoir une personne avec qui en parler. De préférence une personne qui est apte à entendre, sans pour autant vouloir nous donner des recettes standardisées comme :

  • Cela va passer
  • Demain est un autre jour
  • Nous passons tous par ces moments...

Ou d’autres phrases de ce type. Ce dont nous avons besoin, c’est plutôt d’une écoute active et la certitude d’être entendu. Toute personne (qui est « saine » d’esprit) qui passe par une telle paralysie, sait très bien que cela va passer, et que des jours meilleurs sont devant la porte.

La question qui se pose, c’est plutôt ; comment je gère ces moments ?

Un bon moyen est de suivre une occupation plus légère, lorsque c’est possible, durant ces moments. Que ce soit une promenade, de la lecture, méditer ou écrire quelques lignes. Ce qui compte, c’est d’accepter que nous ne sommes momentanément pas en mesure de poursuivre les objectifs que nous nous sommes fixés pour cette période.

Même si cela peut paraître être une faiblesse, nous pourrions également le voir comme une force. Prendre du recul est parfois utile, voire indispensable.

La prochaine fois que vous êtes devant ce fameux mur, qui vous paralyse pensez-y : vous avez le droit de vous arrêter et de souffler un peu.