Formation

Les six chapeaux de la réflexion

Une méthodologie originale qui donne accès à des sessions plus constructives, productives et rapides, tout en éliminant — en grande partie — les discussions chaotiques souvent dominées par l’ego des participants.

Crédit photo: coach-agile.com

Crédit photo: coach-agile.com

Tout doit être mis dans des boîtes

Notre société tente par tous les moyens de changer la personnalité des gens, de les mettre dans une case ou de les catégoriser

Une fois rangés dans des boîtes ou dans des catégories, les gens peuvent essayer de se corriger. Mais cet effort leur rappelle ce qu’ils sont, ce qui a pour effet de les enfoncer encore plus dans leur catégorie.

En se faisant ou en pointant du doigt une faiblesse chez quelqu’un il ne sera aucunement animé à s’améliorer. Bien au contraire, ce genre de tentatives génère généralement de la lenteur est inefficace et voué à l’échec.

Pourquoi fonctionnons-nous de la sorte ?

À chaque situation que nous rencontrons, nous tentons de la ranger dans sa « case ». C’est ensuite à partir de ces expériences que nous créons les situations standard. En agissant de la sorte, nous nous coupons régulièrement de l’évolution et de la créativité. Car, ces expériences — parfois obsolètes — nous coupent de la réalité et empêchent le changement, même lorsqu’il serait utile voire indispensable.

Notre communication est empreinte de malentendus

De nombreuses cultures, à travers le monde — peut-être même une majorité, d’entre elles — considère que l’argumentation est agressive, individualiste et peu constructive. Malgré tout, nous usons et abusons de cette mauvaise manière de communiquer qui nous éloigne de la réalité et de la compréhension collective.

C’est quoi qui nous pousse à l’argumentation ?

Beaucoup de personnes aiment l’argumentation parce qu’elle leur permet de mettre en valeur leur intelligence. Dans une argumentation, le but ultime étant de remporter la victoire et écraser la partie adverse. Cela n’a rien de constructif, mais ça semble être humain de vouloir montrer ses qualités…

La pensée occidentale traditionnelle nous dirige

Elle se préoccupe essentiellement de ce qui est, que l’on définit par l’analyse, le jugement et l’argumentation. C’est peut-être un système utile, mais il existe une autre manière de penser qui envisage ce qui peut être, qui met en jeu une pensée constructive et créative pour trouver un moyen d’aller de l’avant.

« Les systèmes de pensée basés sur l’argumentation sont excellents, c’est certain, autant que l’est la roue avant gauche d’un véhicule. Mais vous en conviendrez, c’est insuffisant. »

Dans certains cas, elle peut fonctionner…

Par exemple lorsqu’un médecin examine un enfant qui présente des rougeurs, il pense immédiatement en fonction de cases. Est-ce un coup de soleil ? Une allergie alimentaire ? La rougeole ? D’après les symptômes, le médecin pose un diagnostic. S’il juge que l’état de l’enfant colle à la case rougeole, le traitement s’impose et le médecin sait alors exactement ce qu’il doit faire. C’est ici que la pensée occidentale traditionnelle fait sens et qu’elle sa place.

Dans un monde en perpétuel mouvement elle démontre rapidement ses limites

Si ce système fonctionne très bien dans un monde stable, où les situations du passé se reproduisent. Dans un monde en mouvement — comme dans une startup ou une entreprise — les situations standard ne fonctionnent plus. Ici, au lieu de juger une situation, nous devons trouver le moyen d’aller de l’avant, trouver des solutions à nos problèmes. Nous devons réfléchir à ce qui peut être et non plus seulement à ce qui est. Dans ce cas de figure, la pensée occidentale traditionnelle ne propose aucun mode simple de réflexion constructive.

Mais à quoi bon changer une méthode millénaire ? me direz-vous

Comme un club de golf ne peut convenir à la fois au put et au drive

Le cerveau humain est incapable de se concentrer dans plusieurs directions à la fois, c’est ce que la méthode des six chapeaux de la réflexion tente d’éviter en permettant au cerveau d’optimiser sa concentration dans différentes directions, mais à différents moments. Elle nous sert à réapprendre à penser de manière plus globale. Aide et favorise des échanges constructifs, la créativité et accompagne dans la résolution de problèmes ou prises de décision.

Comment contrer cette situation ?

Par la pensée parallèle développée par Edward de Bono qui est une alternative intéressante et efficiente.

Si les méthodes de pensée traditionnelles sont généralement tributaires de l’argumentation et de la critique — ce qui les rend conflictuelles et négatives — la pensée parallèle élimine ces limitations. Elle permet d’organiser la réflexion, selon six points de vue — ou modes de pensée — symbolisés par des chapeaux de couleurs différentes. Six chapeaux qui permettent de clarifier les raisonnements, de surmonter les travers personnels, de sortir des cadres de réflexion habituels et de trouver des solutions inédites.

La pensée parallèle va plus loin

Dans la pensée traditionnelle, si deux personnes ont des avis différents, elles se lancent dans une discussion où chacune essaie de prouver que l’autre a tort. Alors que dans la pensée parallèle les deux visions, même si elles sont contradictoires, sont mises en parallèle et un choix s’opère uniquement si cela devient utile ou nécessaire. Si, dans la finalité, l’on échoue, la solution tiendra compte des deux visions.

« La seule chose qui compte, c’est de trouver une solution acceptable pour tous et le moyen d’aller de l’avant. »

Quelles sont les bases de la méthode ?

La méthode permet d’organiser la réflexion selon six points de vue — ou modes de pensée — symbolisés par des chapeaux de couleurs différentes.

Les six couleurs de chapeau sont : blanc, rouge, noir, jaune, vert et bleu, les six orientations de la réflexion.

  • Avec le chapeau blanc, vous vous concentrez sur les données disponibles, des faits, qu’elles soient vérifiées ou non.
  • Avec le chapeau rouge, vous abordez les problèmes par l’intuition, des réactions viscérales et des émotions fortes.
  • Avec le chapeau noir, vous voyez les aspects négatifs et contraignants de l’idée, les risques et êtes invités à la critique.
  • Avec le chapeau jaune votre réflexion positive vous aide à garder l’espoir, de voir les avantages présents.
  • Avec le chapeau vert vous trouverez des solutions nouvelles à vos problèmes en étant créatif.
  • Avec le chapeau bleu vous entrez dans le rôle du penseur qui prend du recul, organise et récapitule les réflexions.

La méthode des six chapeaux et son utilisation

Les chapeaux indiquent des directions de pensées. Dans ce contexte, il est extrêmement important de comprendre la différence entre description et direction. Une description : décrit ce qui s’est passé tandis qu’une direction : s’intéresse à ce qui va se passer ou pourrait se passer.

La pensée parallèle fait le meilleur usage de l’intelligence et de l’expérience de chacun

Les chapeaux sont des modes de comportement non des descriptions de personnes.

Il est dangereux d’utiliser les six chapeaux comme des étiquettes, car c’est absolument contraire à leur objectif. Chacun doit pouvoir regarder dans toutes les directions, c’est là tout l’intérêt de la pensée parallèle où chacun utilise son expérience et son intelligence.

La méthode des six chapeaux, quels en sont ses avantages

En plus d’aller au-delà de l’argumentation, la critique et la pensée traditionnelle

  • Elle permet de dire des choses sans prendre de risques.
  • Elle que la question peut être vue sous maints angles.
  • Elle a un mécanisme pratique, pour changer de vitesse.
  • Elle donne la capacité de mieux cibler la pensée.
  • Elle mène à une réflexion plus créative.
  • Elle intensifie la communication.
  • Elle améliore la prise de décision.

Il y a des règles de jeu claires

Par son aspect ludique — qui est très important — l’approche des six chapeaux prend une tout autre dimension

Si les participants peuvent s’exprimer librement sur tous les niveaux, c’est à certains moments seulement. En d’autres termes, si une personne se comporte de manière agressive, lorsque le rôle du chapeau rouge (émotions) l’autorise, personne n’essaiera de l’en dissuader. Par contre, si le moment de réfléchir en chapeau jaune (avantages) est arrivé, la personne sera invitée à canaliser son agressivité pour voir les bons côtés de l’idée.

C’est comme, lorsque l’on joue à un jeu, celui qui ignore les règles sera considéré comme peu coopératif et perçue comme refusant de jouer le jeu. Pour cette raison, il est essentiel d’obtenir des gens qu’ils jouent le jeu — en respectant les règles — qui est un puissant vecteur de changement de comportement qui rend la démarche plus acceptable et acceptée, plus efficace et plus rapide que des méthodes qui cherchent à changer les personnalités des participants.

Diminution de la confusion

En essayant de penser à tous les aspects d’un problème en même temps, on obtient des résultats décevants. Derrière tout cela, il y a le besoin physiologique absolu de séparer les différents types de réflexion. La chimie de notre cerveau détecte les dangers et recherche les avantages.

Permet de mieux se focaliser

Si mentalement vous cherchez à repérer les voitures jaunes dans un parc de stationnement, vous les verrez apparaître en nombre. C’est comme dans l’impression en couleur, chaque couleur est passée l’une après l’autre et l’image colorée apparaît à la fin. C’est ainsi que fonctionnent les six chapeaux de la réflexion, on fait qu’une chose à la fois et à la fin l’image complète apparaît.

Améliore la compréhension mutuelle

La pensée parallèle et la méthode des six chapeaux de la réflexion sont une bonne alternative pour mettre un terme à nos malentendus. Elles permettent de clarifier les raisonnements, de surmonter les travers personnels, de sortir des cadres de réflexion habituels et de trouver des solutions réellement inédites qui font la différence dans la vie personnelle et professionnelle.

Procure un gain de temps

Dans l’argumentation, si quelqu’un avance une idée ou remarque, les autres se doivent de répondre — ne serait-ce que par politesse. Ce qui est inutile dans la pensée parallèle. Dans la pensée parallèle, tous et à tout moment regardent dans la même direction. Les pensées sont disposées en parallèle et l’on ajoute simplement une autre idée en parallèle, ainsi le sujet est rapidement et entièrement exploré.

Diminue les travers de l’ego

Généralement, le pouvoir d’obstruction de l’ego dans le processus de la réflexion reste totalement sous-estimé. Car, il se trouve souvent deux personnalités qui s’opposent quel que soit le contexte. Cela est largement évité avec la méthode des six chapeaux où au lieu d’avoir des réunions chaotiques et dominées par l’ego des participants, on a des sessions plus constructives, plus productives et plus rapides.

Les dix points à retenir

  1. Nous et notre société avons la fâcheuse tendance à vouloir classifier et mettre dans des cases pour tout standardiser et ensuite fonctionner à travers ces standards, même lorsqu’elles deviennent obsolètes.
  2. Notre ego nous pousse à l’argumentation qui est un style de communication stérile et peu empreinte à donner des résultats positifs et constructifs.
  3. La complexité est l’ennemie de la réflexion, car elle mène à la confusion. Lorsque la réflexion est simple et claire, elle est plus agréable et plus efficace.
  4. La pensée parallèle de la méthode des six chapeaux a comme principal objectif de simplifier la tâche du penseur en limitant sa réflexion à un seul sens à la fois tout en nous obligeant à penser de manière globale.
  5. Les six chapeaux : blanc (faits), rouge (émotions), noir (risques), jaune (avantages), vert (créativité) et bleu (recul) nous permet d’organiser la réflexion selon les six points de vue, ce qui donne le sens à la méthode.
  6. Au lieu d’utiliser la logique pour déguiser une émotion, le penseur peut parler d’une émotion sans avoir besoin de se justifier.
  7. La méthode des six chapeaux de la réflexion est de permettre un changement de comportement avec un langage précis non agressif.
  8. Ce langage ne menace à aucun moment l’ego de l’individu, grâce à son allure de jeu de rôles, ce qui favorise certains processus de réflexion.
  9. Pour que le langage des six chapeaux soit efficace, il est indispensable que toutes les personnes connaissent les règles du jeu et s’y tiennent.
  10. Le concept fonctionne mieux lorsqu’il est devenu une sorte de langage commun.

Mon ressenti

Pour avoir participé à de (trop) nombreuses discussions et séances de travail par le passé, c’est avec un grand bol d’air que je vois la méthode des six chapeaux. Même si elle demande un petit temps d’adaptation, pour l’apprivoiser et l’avoir pleinement en main, elle vaut largement le détour.

Si nous devons terminer notre vie en étant dirigé par l’ego, c’est que nous aurons largement sous-estimé l’outil présenté dans ce billet. À vous de décider s’il en sera autrement.

Lecture proposée

Les six chapeaux de la réflexion, la méthode de référence mondiale d’Edward de Bono, Éditions Eyrolles

Pourquoi les clients me disent-ils non ?

« L’échec est la mère du succès. » Proverbe chinois

Paul est à moins d’une heure du rendez-vous

Il est 7 h 30, Paul boit tranquillement son café, en lisant les dernières nouvelles du monde.

Loin de penser au rendez-vous, qui va débuter dans moins d’une heure, et des préoccupations de son peut-être futur client. Lorsque Paul se met en route, pour arriver à l’heure chez son premier client de la journée, il est loin de savoir ce qu’il l’attend en arrivant chez lui.

Paul fait connaissance avec son client

Bonjour, mon nom est Paul Dufresne, j’ai rendez-vous avec monsieur Dupuis, dit-il avec nonchalance à la personne qui le reçoit.

Veuillez prendre place quelques instants, je vais avertir monsieur Dupuis de votre arrivée.

Paul est maintenant assis et tend sa main vers un magazine spécialisé dans le golf, qui se trouve sur la petite table devant lui.

Après quelques minutes d’attente, monsieur Dupuis est devant lui, ils se saluent et partent dans son bureau.

Les présentations sont rapidement faites, ce qui permet à Paul de passer à la présentation de ses produits. Il débite sans relâche, en usant de tous les arguments possibles et imaginables, les avantages multiples de son produit-phare qui est, comme il prétend ; le meilleur du marché, avec en plus un prix imbattable.

Environ trente minutes plus tard, il est au bout de son latin, et il a utilisé tout ce qu’il avait en réserve.

Il se dit, que c’est le moment de demander au client ce qu’il pense de son produit.

De la science-fiction, dites-vous ?

Non, malheureusement, c’est régulièrement la réalité.

Quelle peut bien être la réponse du client ? Vous vous en doutez certainement.

Je fais autrement, me direz-vous. Oui, ce serait souhaitable pour vous et les autres personnes présentes.

Quel est le constat ?

  • À aucun moment, Paul s’est préparé pour l’entretien
  • Il arrive chez son client sans savoir qui il est, et ce dont il a vraiment besoin
  • S’est-il intéressé à savoir ce que son client pense ? Selon ce scénario, certainement non
  • Comment Paul peut-il savoir ce dont son client a besoin, s’il ne pose aucune question ? 

Vous l’aurez compris, la chance est assez mince pour qu’il trouve la bonne réponse.

Ce cas est poussé à l’extrême, certes. Il correspond cependant à ce qui se passe dans la plupart des cas où un commercial a des échecs à répétition.

Que faire, pour changer cette situation ?

  1. Préparez-vous pour le rendez-vous
  2. Faites des recherches sur l’entreprise et la personne (si vous ne les connaissez pas encore). Avec l’Interne,t vous avez un outil puissant. Il va vous permettre d’en apprendre beaucoup sur les deux, dans la plupart des cas
  3. Avant de commencer votre présentation, demandez au client, ce dont il a besoin et quelles sont ses priorités
  4. Fort de ces informations, présente- lui uniquement la meilleure variante (celle que vous choisiriez pour vous), que votre expérience vous dicte. À aucun moment vous devriez être guidé par une aspiration mercantile
  5. Posez-lui des questions, encore des questions et toujours des questions
  6. Regardez son attitude (il n’est nullement nécessaire d’être un expert en morphopsychologie, pour décrypter cette dernière…). S’il est fermé (par exemple avec les bras croisés), continuez de poser des questions, vous n’êtes pas encore sur la bonne voie. S’il est ouvert et intéressé (par exemple s’il se penche en avant), continuez sur le même chemin, vous semblez être à la bonne place
  7. Propose- lui les diverses options possibles, assurez-vous qu’il a tout compris et qu’aucune question n’est restée ouverte
  8. En cas d’accord, donnez-lui un stylo pour signer le contrat de vente
  9. Demandez-lui éventuellement des recommandations (selon la branche et l’usage)
  10. Fixez le prochain rendez-vous, s’il a lieu d’être
  11. Passez encore un peu de temps avec lui (si son temps le permet) pour parler d’autre chose que d’affaire. Cette démarche favorise les relations humaines, à condition qu’elle soit sincère
  12. Agendez un suivi, lorsque le produit ou le service l’exige
  13. Gardez le contact (annoté avec quelques renseignements importants) dans votre outil de contacts

Si vous connaissez bien vos produits ou services, et qu’ils sont de qualité, rien ne devrait vous empêcher de réussir mieux.

Je vous encourage…

À vous préparer pour vos rendez-vous, de poser beaucoup de questions, et de vous intéresser à votre client et à ses besoins spécifiques. Vous aurez des biens meilleurs résultats commerciaux, et gagnerez l’estime et la confiance de vos clients.

Restez authentique, car les jeux de rôle sont vite démasqués.

Tentez un essai, je me réjouis de lire vos commentaires.

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L’art de pitcher

Nous devrions créer des idées, au lieu de simples diapos ! Un challenge, dites-vous ?

Présenter son entreprise, ses services ou un produit, est une activité cruciale pour les start-up d’aujourd’hui.

C’est un monde où deux styles, bien distincts, se partagent la scène.

D’une part la méthode Old school, ou traditionnelle, qui est  encore très  présente dans le monde professionnel et dans nos écoles. Un style que chacun de nous a déjà vu – à un moment ou à un autre de sa vie – et, qui sait, peut-être même aujourd’hui. 

D’autre part la méthode Zen : nettement moins répandue, dont un des grands amateurs fût : Steve Jobs (cofondateur et ex PDG d’Apple). 

Cette présentation se limite à donner les grandes lignes, avec un minimum de texte et des images fortes. Pour y réussir, il faut investir plus dans la préparation et, également, avoir une connaissance plus approfondie sur le sujet traité. C’est peut-être une des raisons qui fait qu’elle soit régulièrement mise de côté.

Pour illustrer les deux méthodes, des diapos qui transmettent le même message, mais qui créent une toute autre émotion. 

Quels sont vos favoris ?

Ces illustrations démontrent qu’une image forte - avec le message principal - est amplement suffisante. Pour le reste du message, c’est l’orateur qui devrait s'en charger.

Constatation

Très souvent la présentation est confondue avec un imprimé (hand out). Ce dernier, qui peut être distribué en fin de séance*, contient plus d’informations que le document qui devrait être utilisé lors de la présentation. 

*Mieux, que de le distribuer, serait de l’envoyer par courriel. Cette démarche est plus facile et en même temps plus écologique.

Mise en pratique

Si vous avez quelques difficultés à faire une présentation zen, il existe de nombreux outils en ligne gratuits comme :

Et bien d’autres, il suffit de chercher sur un moteur de recherche comme Google. 

L’avantage de ces outils, ils permettent de créer rapidement des présentations professionnelles. Avec l’aide pour la disposition et une gallérie d’images gratuite, il reste que très peu de place pour une présentation ratée et des excuses .

Ces présentations peuvent, si vous le souhaitez, être importé dans Power Point, ou simplement comme fichier PDF. Il est aussi possible de publier vos présentations sur les sites respectifs, les intégrer dans votre site internet, ou sur vos divers médias sociaux comme Linkedin, ce qui est très pratique.

Voilà, avec une belle présentation en poche, il vous reste encore à travailler sur votre attitude, si nécessaire, pour rencontrer un franc succès lors de votre prochaine présentation.

Voici un exemple de présentation sur Haiku Deck. En vous rendant sur le site, vous trouverez, pour une meilleure compréhension, les notes qui l'accompagnent.


33 trucs et astuces pour un pitch réussi - Created on Haiku Deck that inspires by Martin Gysler

Histoire vécue

Une conférence ou l’orateur, censé être un spécialiste du sujet, se contente de lire les diapos, avec le dos tourné contre l’assistance.

Cela vous dit quelque chose ?

Il m’est arrivé de quitter la salle, avant la fin de la présentation, tellement elle était de mauvaise qualité... heureusement pas trop souvent !

Bibliographie

Deux livres que j'ai lus, et qui sont de très bonne qualité.

  • "présentationzen" de Garr Reynolds Ed. OREILLY PEARSON - ISBN : 978-2-7440-2270-8
  • "slide:ologie" de Nancy Duarte Ed. OREILLY PEARSON - ISBN : 978-2-7440-2409-2

Le business model canvas

Un outil moderne, qui vous permet de créer ou d'adapter, dans un sens innovatif, des modèles d’affaires.

Passez de l'idée à l'action

En tant que start-up, dans un monde qui va de plus en plus vite, chaque outil capable de soutenir la démarche est intéressante. Le business model fait partie avec certitude de ses outils. C’est une façon créative et ludique pour aborder une nouvelle idée, et de la mettre sur papier.

Le business model permet d’avoir rapidement une vue d’ensemble, et de constater le/les points faibles d’un projet, d’une part. Et de corriger, d’autre part, immédiatement le tir, ce qui fait gagner un temps important lors du démarrage d’une start-up.

L’esprit business model est fait pour celles et ceux qui veulent passer de l’idée à l’action

Dans un contexte économique, qui nous pousse à revoir les schémas économiques du passé et à trouver de nouvelles voies.

Le concept est abordable pour tous, même si les premières utilisations peuvent s’avérer déconcertantes. Vous prendrez, j’en suis convaincu, rapidement vos marques ensuite, pour utiliser tout le potentiel de cet outil.

Finalement, vous l’utiliserez tout naturellement.

Faites un essai, vous serez surpris de voir votre model d’affaire d’un tout autre point de vue.

Plus de détails sur chaque segment

Pour que vous puissiez mettre en œuvre ce que vous avez vu dans la présentation ci-dessus, vous trouverez chaque segment détaillé en cliquant sur les liens ci-dessous.

Si vous avez d’autres questions, je reste à votre disposition.

En savoir plus sur mon accompagnement

Lecture proposée

Business Model You
De transposer le BMC sur l’individu — traitée comme une PME — est une approche nouvelle, que les auteurs de Business Model YOU (un groupement collaboratif) ont su faire avec brio. Ce livre, qui propose de réinventer la carrière grâce à une méthode révolutionnaire, est une vraie mine d’or qu’il vaut la peine de parcourir.

PLUS sur Amazon

Business Model nouvelle génération
Aujourd’hui, de nouveaux secteurs d’activité voient le jour tandis que ceux d’hier s’effondrent. Les jeunes loups défient les acteurs traditionnels, dont certains se battent pour se réinventer et rester dans la course. De nouveaux modèles économiques émergent, qui remettent en cause les principes acquis et ouvrent de nouvelles pistes. Comment se positionner stratégiquement dans un paysage intensément concurrentiel ? Comment transformer ses idées en modèles économiques révolutionnaires qui dépassent les principes traditionnels ou qui leur donnent une nouvelle jeunesse ? L’ambition de Business Model nouvelle génération est de vous y aider.

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Lien utile

Site officiel (en anglais) des auteurs : https://strategyzer.com/

Trouvons le dialogue

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