Succès

L’échec est une option possible, pourquoi l’occulter ?

Parce que de nombreuses raisons peuvent nous pousser à ignorer ou à refouler cette réalité.

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L’occultation de l’échec est-elle innée ?

En ce qui me concerne, je penche plutôt vers l’option acquise. Car pour la plupart d’entre nous, et cela dès notre plus jeune âge, l’enseignement de notre entourage proche est d’être ou de devenir un gagnant et, dans le pire des cas, un gagnant à tout prix.

En d’autres termes : mieux vaut être un gagnant en apparence, et avoir un succès superficiel, plutôt qu’être un perdant aux yeux de tous.

Peut-être que cela vous parle, et que vous connaissez même des cas concrets…

Il est possible de tourner un échec en réussite

C’est une bonne nouvelle, et j’en ai eu la confirmation lors de la Nipconf du 30 octobre 2015 à l’EPF Lausanne (www.nipconf.com) ou j’oeuvrais dans la zone expérience en tant que modérateur du studio Nipconf.

Nous avions prévu d’installer, par l’intermédiaire de Sedat Adiyaman de la société neuchâteloise think2make, une boîte à idées géniale. Mais voilà, malgré un travail acharné de la part de Sedat, rien n’a fonctionné comme prévu.

Le jeudi soir déjà, nous avons dû nous rendre à l’évidence que la boîte à idées restera — sauf événement extraordinaire — sans idées. La déception était palpable, surtout pour le patron de la société think2make, qui semblais être au fond du gouffre et totalement démuni face à cette situation peu glorieuse.

Ici pourrait s’arrêter cette histoire…

Ce qui est loin d’être le cas !

Le vendredi, jour de la manifestation, nous aurions pu penser que Sedat serait terré dans une caverne en train de s’apitoyer sur son sort. Eh bien, non, il était là et bien là durant toute la journée. Il fut peut-être même un des derniers à quitter la manifestation le vendredi soir.

Oui, il était présent et en plus souriant et positif. Ce qui ne signifie nullement qu’il était heureux de ce qui venait de se passer. Mais ses pensées allaient vers une issue favorable, une analyse de la situation, et comment en retirer du positif pour le futur.

Ah bon…, me direz-vous

Il n’y a pourtant aucune raison d’être fier ou de célébrer, si ce n’est l’échec cuisant que lui et sa société venait d’essuyer.

J’ignore à partir de quel moment il a échafaudé le plan, et de faire la proposition d’en parler ouvertement et en direct à la radio. Quoi qu’il en soit, vers les 15 heures, il est venu me voir pour me parler de son idée. Il m’a proposé de faire une intervention, sous forme d’interview, où il parlerait de son échec aux auditeurs de la Nipconf.

Il m’a dit : notre société a pour habitude de parler des belles choses et de succès, mais rarement des échecs. Ces derniers font pourtant partie intégrante de notre vie, et sont omni présents dans le monde de la start-up… Boom, c’était dit, bien dit !

Autant de franchise, et de bon sens, ont fait que nous avons transformée son idée en action, ce qui reste comme une expérience très intéressante dans mon esprit (lorsque l’enregistrement sera publié, vous trouverez un lien ici).

Ce que j’ai également apprécié, c’est la manière, comment Sedat a géré la situation. Il a su transposer les choses de manière qu’elles trouvent une issue favorable.

Dans ce cas de figure, nous pouvons dire : il peut y avoir une issue favorable à tout problème, il suffit d’y penser.

Les enseignements

Rien n’est acquis d’avance, même lorsque nous pensons que c’est le cas.

Le fait de partager ses échecs (comme les réussites d’ailleurs) nous leur donnons toute une autre dimension.

Même lorsque tout semble aller de travers, il est possible d’en retirer quelque chose de positif.

Dix questions à explorer

  1. Sommes-nous réellement en échec ?
  2. Quelle est/sont le/les point(s) qui nous a/ont échappé(s) ?
  3. Avons-nous fait une erreur ?
  4. S’agit-il d’éléments que nous ne pouvions prévoir ?
  5. S’agit-il d’un problème unique ou récurrent ?
  6. Avons-nous sous-estimé la situation ?
  7. Étions-nous insuffisamment préparés ?
  8. Aurions-nous dû demander du soutien ? Si oui, à quel moment ?
  9. Comment pouvons-nous éviter ce genre de problème à l’avenir ?
  10. Que pouvons-nous apprendre de la situation, et comment la tourner à notre avantage ?

Vous trouverez certainement d’autres questions pertinentes, ce qui va vous permettre d’aller plus souvent vers le succès après un échec.

Un autre point important

Seules les personnes qui tentent quelque chose, peuvent subir des échecs.

De plus, chaque entrepreneur vous le dira : l’échec fait partie de la courbe d’apprentissage, et est nécessaire à la réussite.

Ce que je peux vous donner sur le chemin : Faites comme Sedat, tirez le meilleur de vos échecs, apprenez, et cherchez une solution favorable à toute situation quelle qu’elle soit.

Ma conviction

Lorsque nous sommes face à un échec, c’est (trop) souvent notre ego qui réagit. Nous avons tellement peur d’être jugés — vu que c’est ce que nous faisons nous-mêmes la plupart du temps — et, d’être estampillé comme perdant.

La seule chose qui peut nous faire échapper à cet engrenage, c’est d’accepter que les choses peuvent parfois aller dans le mauvais sens et qu’il vaut mieux s’en accommoder.

Trouvons le dialogue

Si cet article vous a plu, et que vous l’avez trouvé utile, vous pourriez répondre à la question suivante : Comment abordez-vous vos échecs ?

Merci de simplement ajouter votre réponse dans les commentaires. Si vous préférez le faire à travers un courriel il est également la bienvenue.

Partager, c’est gagner…

Constatez les résultats et réjouissez-vous de votre réussite

Est la cinquième et dernière étape, pour vous soutenir dans la recherche vers votre épanouissement.

La célébration, une partie importante du processus

Qui fait référence à la constatation et la célébration de votre réussite.

Le fait de prendre le temps de reconnaître sa réussite et d’exprimer sa gratitude consolide les résultats atteints et établit les fondements du processus de changement.

Prenez le temps de reconnaître vos réussites

Cela facilite l’achèvement du processus.

Il arrive parfois que l’on se laisse aller à prendre mesure après mesure pour concrétiser notre rêve ou réaliser notre potentiel. Pour évaluer ce que vous avez accompli, rien n’est plus efficace que de prendre le temps de reconnaître vos efforts et vos succès.

Vous pourriez vous sentir heureux de soutenir vos employés à concrétiser leurs rêves aussi anodins soient-ils. D’avoir tenu bon et été honnête avec vous-même, ou d’avoir trouvé votre voie.

Il aura fallu que vous fassiez un long voyage dans le mécontentement, pour comprendre ce que vous pouvez réellement accomplir dans ce monde. Que vous vous prolongez au-delà de vous-mêmes, que vous faites partie d’un univers en expansion, et que vous y jouez un rôle important.

Car, finalement, ensemble nous sommes cet univers.

Parlez de vos résultats avec authenticité

Afin de favoriser des développements plus positifs.

Lorsque vous parlez de votre réussite aux autres, vous réaliserez qu’il vous reste encore des choses à apprendre et à vivre, mais que vous en avez déjà accompli un bon bout.

Ajoutez-y l’authenticité, et vous accomplirez bien davantage en ancrant vos réalisations dans votre esprit.

En partageant votre expérience avec les autres, vous leur ouvrez également une porte qui les poussera peut-être à prendre des mesures pour eux tout en vous rendant attentif à d’autres étapes que vous pourriez franchir vous-même.

Soyez reconnaissant des résultats inattendus

Ils sont le fruit des efforts que vous avez consentis en cours de route.

Un grand nombre des résultats que l’on obtient en dépassant nos limites, et en tentant de réaliser notre potentiel est imprévisibles.

Ils ne peuvent tout simplement pas être planifiés ou tenus pour acquis avant cette incursion dans l’inconnu.

Mais, même s’ils peuvent sembler inattendus, ils sont la conséquence directe de votre volonté à vous voir différemment.

Appréciez ces résultats inespérés, ils existent uniquement grâce au travail que vous avez effectué en cours de route.

Partager votre voyage

Avec vos amis et les membres de votre famille, constitue l’une des plus grandes récompenses.

Se lancer à la recherche de son potentiel est un voyage stupéfiant et inspirant. Cela exige beaucoup de profondeur, de courage et de détermination. Mais peu importe où cela vous mène, la découverte de grandes possibilités se traduit par une réflexion et un engagement dans le monde qui vous entoure.

Pendant que vous modelez votre avenir et votre vie, pensez à partager votre voyage avec vos amis et les membres de votre famille, ce qui constitue l’une des plus grandes récompenses qui soient.

La cinquième étape en bref

  • Prenez le temps de reconnaître vos efforts et vos réussites ; cela facilite l’achèvement du processus.
  • Parlez de vos résultats et de vos réussites avec authenticité afin de favoriser des développements encore plus positifs.
  • Soyez également reconnaissant des résultats inattendus, ils sont le fruit des efforts que vous avez consentis en cours de route.
  • Le fait de partager votre voyage avec vos amis et les membres de votre famille constitue l’une des plus grandes récompenses.
  • Fêtez vos réalisations et réjouissez-vous.

Exercice d’épanouissement

La constatation des résultats de votre exploration est un volet important du processus. Songez aux expériences que vous avez faites et à vos réalisations, même si vous n’avez fait qu’un petit pas en avant après avoir fait ce processus.

Félicitez-vous pour ce que vous avez accompli !

Toutes vos réalisations — grandes et petites — sont significatives, et peuvent servir de tremplin à d’autres explorations intéressantes.

Marche à suivre :

  • Prenez quelques minutes pour réfléchir à ce que vous pourriez faire aujourd’hui pour vous réjouir de vos réalisations.
  • Peut-être, aimeriez-vous commencer à partager vos réflexions et vos idées avec quelqu’un. Avec qui aimeriez-vous vous réjouir de vos réalisations ?
  • À chaque fois que vous avez terminé quelque chose, réjouissez-vous !

Conclusion

Les cinq étapes de l’épanouissement condensent les aspects les plus importants du processus de changement en une méthodologie qui peut être utilisée dans n’importe quelle situation et pour régler des problèmes de n’importe quelle ampleur.

Des résultats deviennent possibles lorsque vous vous penchez sur ce que vous êtes vraiment pour découvrir ce que vous devriez faire.

Les problèmes sont le point de départ du changement. Ils contribuent à déclencher un processus d’exploration visant à trouver une alternative au statu quo.

Les problèmes peuvent dégénérer en conflits, en crises, et même en des situations destructrices si on les ignore.

Toute émotion négative — comme le mécontentement — devrait être considérée comme un signal indiquant qu’un changement est nécessaire et, qu’elle peut devenir une force motivante et directrice qui vous permettra de découvrir des opportunités importantes.

L’individu est la source de tout changement.

En même temps la notion de héros inspiré et animé d’une vision personnelle, sans considération pour le rôle du monde dans son ensemble, est une perception étroite — et principalement axée sur l’ego — du processus de changement.

Bien qu’un effort individuel héroïque puisse être un moyen efficace pour apporter des changements, c’est rarement le meilleur moyen pour instaurer des processus de changements durables.

Le but de la première étape

Est de découvrir la source du mécontentement. Pour réussir à apporter des changements, il est souvent nécessaire de prendre le risque de faire part à l’autre de ses mécontentements respectifs.

La deuxième étape

Exige que l’individu mécontent comprenne qu’il arrivera uniquement à trouver une solution s’il arrive à remettre en question son identité telle qu’il la perçoit.

La troisième étape

Permet de puiser en soi. L’instant transformationnel le plus important de tout processus de changement a lieu lorsqu’une personne est sur le point de découvrir le pouvoir de son potentiel.

Lorsque nous découvrons que le fait de soutenir les autres est aussi fondamental que notre désir de réussir, un tout nouveau monde s’ouvre à nous.

Nous constaterons que, bien que rien de fondamental n’ait changé dans notre vie, tout a changé. Cette analyse introspective permet le changement, car elle sert de fondation à la prise de mesures efficaces.

Toute action non fondée sur les résultats de cette analyse ne fait que prolonger ou aggraver le problème, car elle découle d’une définition limitée du moi et le renforce.

Prendre des mesures efficace, ne signifie nullement de laisser derrière soi son ancienne identité et n’écouter que la nouvelle, c’est faire évoluer l’identité actuelle.

La véritable croissance intègre et transforme la vieille identité de l’individu ; sans la détruire, ni la repousser.

La quatrième étape 

Combine l’expérience émotionnelle à l’action efficace pour engendrer des résultats exceptionnels.

La cinquième étape

À trait à la constatation et la célébration de votre réussite.

Pour terminer il reste à réviser et à évaluer, ainsi qu’à comprendre et à apprécier les résultats obtenus. Si vous omettez de vous adonner consciencieusement et méthodiquement à cet exercice, certains résultats importants pourront bien vous échapper.

Pour clore le processus : Reconnaissez votre réussite et exprimez votre gratitude. Cet acte va consolider les résultats atteints et établir les fondements d’un autre processus de changement.

Épilogue

Le plus important est dit.

Maintenant c’est à vous d’adapter la démarche pour qu’elle colle à votre manière de faire et pour que vous puissiez, à votre tour, soutenir le maximum de personnes pour qu’ils découvrent, exploitent, et dépassent le potentiel qui sommeille en eux.

Pour faire de grandes choses, il faut voir grand et englober le plus de monde et de choses possibles.

Il est vrai qu’il faut être capable de penser au-delà de soi-même. Sinon, nous restons à tout jamais un grain de sable, au lieu d’être la plage de sable qui se perd à l’horizon.

Tout processus de changement a une fin

Mais il y a toujours plus à explorer et à découvrir, et l’aventure recommence tout simplement avec un autre cycle de cinq étapes.

La fin d’un cycle est une occasion importante de fêter vos réalisations et de vous récompenser. Vous trouverez ainsi le courage et l’inspiration nécessaires pour poursuivre votre vie en tant qu’explorateur.

Mettez vous en route dès maintenant, des moments passionnants vous attendent.

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Articles apparantés

Ces voleurs de temps qui gouvernent la vie

Lorsque Voltaire dit : « Il y a plusieurs manières de perdre son temps : Ne rien faire. Mal faire ce qu’il faudrait faire. Le faire au mauvais moment. » il a certainement raison.

Comment gérez-vous votre temps ?

Si vous êtes comme la plupart des gens, votre réponse ne sera que partiellement positive !

Peut-être que vous vous surchargez. Vous devez souvent travailler (trop) tard pour tenir vos délais. Ou vos jours semblent passer d’une crise à l’autre, ce qui vous angoisse et vous démoralise.

Nous le savons, nous pourrions faire mieux

Mais nous avons des difficultés à identifier nos erreurs et, de savoir comment nous pourrions améliorer la situation. 

Lorsque nous avons — par périodes — une bonne gestion de notre temps, nous sommes bien plus productifs et beaucoup moins stressés. 

Cela nous laisse du temps pour des projets intéressants, qui peuvent faire une réelle différence dans notre vie.

En bref, nous sommes heureux !

Principales causes de la mauvaise gestion du temps

L’absence de buts personnels clairs

Savez-vous où vous voulez être dans six mois, un an ou plus ? 

Si la réponse est non, il est peut-être temps de fixer vos objectifs personnels !

L’établissement de buts personnels, est essentiel pour la bonne gestion de votre temps. Ils vous donnent une destination, et la vision claire, pour savoir sur quoi vous devez vous concentrer en priorité. 

Lorsque vous savez où vous voulez aller, il vous sera plus facile de fixer vos priorités, ainsi que le temps et les ressources nécessaires pour y arriver.

Il vous sera également plus facile de détecter si le temps est investi au bon endroit ou s’il s’agit d’une distraction.

Pour savoir comment fixer un but clair et motivant, lisez également : Poursuivez-vous le bon but ?

L’omission de priorisation des tâches

Entre terminer un rapport de travail, faire le repassage, aller promener le chien, ou encore sortir au cinéma, il est parfois difficile de savoir comment donner la priorité, surtout quand vous faites face à un flot de tâches apparemment urgentes. Cela est souvent le cas, lorsque nous sommes confrontés à des urgences dans divers domaines, et que chacune semble requérir notre attention immédiatement.

Pour cette raison — et gérer votre temps au mieux — il est essentiel d’apprendre à prioriser les tâches efficacement.

Un outil qui va vous aider à prioriser efficacement est la matrice d’action prioritaire. Elle vous vous aidera à déterminer si une tâche à un impact important et quel effort elle demande. Elle vous permettra également de mieux gérer votre temps, en vous focalisant sur l’essentiel.

Un autre outil, qui peut être utilisé conjointement avec le précédent, est la matrice de Dwight D. Eisenhower. Pour en savoir plus, lisez également : Plus efficace et moins stressé.

L’absence d’une liste de tâches

Vous arrive-t-il d’avoir le sentiment que vous avez oublié de faire une chose importante ?

Oui !

Cela signifie probablement que vous n’avez aucune liste des tâches, pour vous rappeler les choses importantes qui restent en suspens.

Si vous en avez une, et que vous avec également ce ressenti, c’est que vous l’utilisez probablement avec une efficacité insuffisante. Pour améliorer cette dernière, utilisez une priorisation du style de celle Dwight D. Eisenhower, ou, au minimum, une liste numérotée.

Pour gérer de grands projets, une liste simple peut s’avérer insuffisante car les entrées sont souvent trop vagues. Par exemple, vous avez écrit : débutez projet web. Mais qu’est-ce que cela implique ?

Le manque de précision pourrait vous amener à remettre à plus tard, ou de manquer des étapes clés.

Assurez-vous qu’un grand projet soit partagé en tâches spécifiques, et en étapes réalisables, cela vous évitera d’oublier quelque chose d’important.

Vous pouvez également utiliser un logiciel pour gérer vos projets, ce qui est d’un grand soutien.

Voici quelques outils que j’utilise quotidiennement : La gestion de projets ou le casse-tête chinois.

Une mauvaise gestion des interruptions

Qu’ils viennent de courriels, conversations de messagerie instantanée, des collègues dans une crise, ou d’appels téléphoniques divers. 

Ces distractions nous empêchent d’atteindre notre vitesse de croisière, que nous sommes capables de fournir sans effort lorsque nous sommes à 100 % engagés dans une tâche.

Si vous voulez prendre le contrôle de votre journée, et faire au mieux votre travail, il est essentiel de savoir comment minimiser et gérer efficacement les nombreuses interruptions. 

Commencez par arrêter votre conversation de messagerie instantanée. Informez les personnes qui vous distraient trop souvent de leur fait. Mettez votre téléphone portable sur silence.

Vous devez également apprendre à améliorer votre concentration, même lorsque vous êtes confronté à des interruptions fréquentes.

Être “victime” de la procrastination

La fâcheuse tendance à tout remettre au lendemain

De nombreuses choses nous font repousser. Que ce soit la peur de réussir, ou de subir l’échec. Le « plaisir » d’avoir la pression, oui cela existe… Le besoin de se protéger contre tout et tout le monde. Le manque de confiance, ou encore le manque de motivation… la liste est bien plus longue encore.

Ce qui est certain, c’est que la procrastination dégrade notre existence, nous empêche d’avancer et d’être heureux.

Lisez la suite dans : Moi un procrastinateur ? Nous en reparlerons demain…

Dire oui à tout et à tout le monde

Êtes-vous une personne qui a du mal à dire non ? Si c’est le cas, vous avez probablement beaucoup trop de projets et engagements dans votre pipeline.

Ce qui conduit à une mauvaise performance, une augmentation du stress et une baisse du moral.

Peut-être êtes-vous un micro gestionnaire qui s’ignore. 

C’est quelqu’un qui insiste pour contrôler ou faire tout le travail lui-même, parce qu’il ne fait confiance à personne, et pense que seul lui est en mesure de faire le travail correctement.

C’est un immense poids à porter, et cela grève lourdement la gestion du temps. En plus— de la réputation d’être un micro gestionnaire —l’assimilation au travailleur précipité qui bâclé tout, se fait également rapidement entendre.

Pour mettre un frein à cet état d’être, lancez-vous dans l’art subtil de dire oui à la personne et non à la tâche. 

Cette compétence vous aidera à vous affirmer, tout en conservant une atmosphère agréable au sein du groupe. Si l’autre personne insiste pour obtenir le oui à sa tâche, apprenez à rester calme et déterminé dans votre action même si la pression est grande.

Pensez à déléguer plus souvent : La délégation, c’est la porte vers les malentendus ! est un bon soutien pour ce sujet.

Prospérer dans la surcharge de travail

Certaines personnes ont un besoin viral de surcharge de travail pour être… heureuse. Avec des délais tenus de justesse. Des courriels qui débordent sans fin. Des piles de dossiers qui s’entassent sur le bureau, et qui nécessitent une attention accrue. La course effrénée d’une réunion à une autre… !

Le problème est qu’une dépendance à la surcharge de travail signifie rarement que vous êtes efficace. Non, elle conduit plutôt régulièrement à des situations de stress, voire de burnout, dans certains cas.

Au lieu de cela, essayez de ralentir, et d’apprendre a mieux géré votre temps et les tâches que vous effectuez.

Être professionnel dans l’art du multitâche

Parfois utile, cette manière de travailler peut également apporter son lot de problèmes.

Lorsque nous sommes en surcharge de travail, nous avons tendance à passer au multitâche. C’est le cas, par exemple, lorsque vous écrivez un courriel important, et que vous jugez utile de tenir un entretien téléphonique avec un client en même temps. Si de prime abord, cela semble être une bonne idée pour gagner du temps, il n’en est en fait rien. Car, en vérité, il va vous falloir 20 à 40 % plus de temps, pour faire les mêmes tâches de manière individuelles. De plus, il y a bien des chances que vos courriels soient pleins d’erreurs, et vos clients frustrés par votre manque de concentration.

Il peut être utile d’utiliser le multitâche, dans certaines situations qui le permettent. Lorsque l’activité demande une concentration accrue, il est cependant préférable de se concentrer sur une tâche à la fois. Ainsi vous produirez à coup sûr un travail de meilleure qualité.

Un outil utile, et plus d’informations dans : L’art du « SLASH » ou multitâches.

Supprimer les pauses

C’est agréable de penser que vous pouvez travailler de longues heures d’affilée, en particulier lorsque vous travaillez pour respecter un délai. Mais il s’avère que l’homme ne peut se concentrer, et produire un travail de qualité, sans donner à son cerveau un peu de temps pour se reposer et recharger les accus.

De négliger les pauses, et les considérer comme une perte de temps, est une grande erreur. Car elles fournissent de précieux temps d’arrêt, qui nous permettent de penser de façon créative, et de travailler plus efficacement ensuite.

Si vous éprouvez des difficultés à vous arrêter de travailler, réglez une alarme qui vous rappelle que c’est le moment de prendre une pause. Optez pour une marche rapide — c’est également possible au bureau — prenez un verre d’eau, ou asseyez-vous pour une courte méditation. 

Une pause de cinq minutes, toutes les unes ou deux heures, semble être une bonne moyenne.

Également, accordez-vous suffisamment de temps pour le repas. Car, vous ne produirez aucun travail de qualité si vous avez faim !

Une planification inefficace des tâches

Êtes-vous une personne du matin ? Où, trouvez-vous votre énergie maximale une fois que le soleil commence à se coucher ?

Nous avons tous des rythmes différents. Et, c’est à de différents moments de la journée que nous ressentons l’énergie monter et que nous sommes plus productif.

En sachant cela, vous ferez le meilleur usage de votre temps en programmant vos travaux importants durant vos heures de pointe. Consacrez-vous aux travaux de faible importance, comme retourner les appels téléphoniques (en dehors des urgents, bien sûre), la lecture des courriels, ou le classement, dans votre période creuse.

Rapidement, vous verrez que vous faites beaucoup plus en bien moins de temps.

Et vous, quels sont les voleurs de temps qui vous ralentissent ?

Comment améliorer votre productivité ?

En prenant le temps pour définir ce qui vous ralentit, et où vous pourriez vous améliorer ! 

Si l’ampleur de la tâche vous retient, commencez par des petits pas et des plus petites tâches.

Reconnaissez et corrigez vos erreurs de gestion du temps.

En surmonter ses erreurs, vous constaterez rapidement une énorme différence dans votre productivité. 

Vous serez également plus heureux, et subirez moins de stress !

Comment éviter ces pièges

Fixez-vous des buts

En avoir un vous donne une direction, un cap à tenir. Avec, en ligne de mire, un résultat à atteindre, vous saurez ainsi jusqu’où vous devez aller pour réussir. 

Sans but personnel, vous serez guidé par ceux des autres et travaillerez à la réalisation de leurs. 

Est-ce vraiment cela que vous voulez ?

En plus de l’idée claire, qu’un but vous donne, il est également un très fort vecteur de motivation.

Comment fixer un but, plus d’informations ici : Poursuivez-vous le bon but ?

Définissez vos priorités

Vous avez quantité de choses à faire, et la vie quotidienne est remplie de tâches, d’obligations et d’interactions en tous genres. Mais elle est aussi pleine de distractions et de tâches inutiles qui vous prennent un temps considérable.

Cela nous oblige à faire des choix à chaque instant de notre vie. Ce choix consiste à définir ce qui compte vraiment pour nous, pour notre bien-être, voire notre entreprise.

En passant des activités qui nous occupent uniquement, à des activités vraiment utiles, nous mettons la première pierre à l’édifice pour atteindre les buts fixés à l’étape précédente.

Pour vous soutenir dans cette démarche, référez-vous à : Plus efficace et moins stressé.

Maintenant, vous êtes prêt à planifier

Vous pouvez l’adapter à votre manière de fonctionner. Que ce soit par jour, semaine ou mois, voire à plus long terme pour d’importants projets. Cela va vous permettre d’avoir une meilleure vue d’ensemble de vos activités.

Mettez une limite de temps

Limiter une tâche dans le temps est nécessaire et utile pour canaliser son énergie, et rester concentré sur le but. 

Laisser le temps faire les choses, comme l’adage le dit, mène très rarement au but fixé.

Donner une échéance, est à considérer comme une invitation pour la terminer à temps. C’est également un bon moyen pour éviter la procrastination, et tous les effets négatifs qui l’accompagnent.

À présent vous êtes prêt pour vous concentrer sur l’essentiel, l’action !

Car, ce qui compte, c’est de commencer.

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Le succès, il commence où ?

Il y a autant d’interprétations, que d’êtres humains

Chacun de nous le définit d’une autre manière, et en fonction des priorités qu’il se fixe dans sa vie. Si pour une grande partie l’argent tient le haut du pavé, pour d’autres c’est la réussite socioprofessionnelle ou encore familiale qui peut primer.

Je peux affirmer, sans grand risque, que chacun d’entre nous définit le succès de manières différentes en fonction des priorités qu’il s’est fixé.

Si je transfère le mot succès sur une startup, nous nous trouvons exactement devant le même dilemme… 

Seule certitude, ceux pour qui l’argent et la réussite sociale sont les principales motivations, la probabilité de passer par des moments difficiles semble programmé.

Plusieurs sages l’ont dit bien avant nous

Il est bon de connaître la destination de son voyage. Le plus important, cependant, c’est d’aimer le chemin qui y mène.

À quoi bon avoir du succès, si vous n’éprouvez aucun plaisir à ce que vous faites ? Autre question : peut-on toujours utiliser le mot succès dans ce cas ? 

Nous y voici, à l’interprétation du… succès.

Et vous, comment définissez-vous votre succès ?

Finalement, c’est la seule chose qui compte. 

Personne n’est en mesure de vous le dire, même s’il y a de très nombreuses personnes qui tentent de vous faire croire qu’ils le savent. Pires, qui tentent de vous le faire prendre pour argent comptant.

Savoir est un bout du succès

Il est essentiel, voire indispensable, de faire un dessin de son propre succès. 

Ainsi, vous serez également plus à même de laisser de côté les nombreuses sollicitations et autres fausses pistes qui vous seront proposées sur votre chemin du succès.

Y réfléchir, de temps à autre, semble être un bon plan

Savoir où nous voulons aller, et ce que nous voulons atteindre, va nous permettre de célébrer nos succès. Nous faire prendre conscience où nous allons réellement. Démontrer si nous ignorons une partie ou tout sur le sujet.

Dessinez le chemin vers VOTRE succès

Contentez-vous en aucun cas de suivre les chemin des autres et, mettez tous les atouts de votre côté pour célébrer des succès à votre image.

Essayer c’est le premier pas, d’autres suivront…

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Pourquoi les clients me disent-ils non ?

« L’échec est la mère du succès. » Proverbe chinois

Paul est à moins d’une heure du rendez-vous

Il est 7 h 30, Paul boit tranquillement son café, en lisant les dernières nouvelles du monde.

Loin de penser au rendez-vous, qui va débuter dans moins d’une heure, et des préoccupations de son peut-être futur client. Lorsque Paul se met en route, pour arriver à l’heure chez son premier client de la journée, il est loin de savoir ce qu’il l’attend en arrivant chez lui.

Paul fait connaissance avec son client

Bonjour, mon nom est Paul Dufresne, j’ai rendez-vous avec monsieur Dupuis, dit-il avec nonchalance à la personne qui le reçoit.

Veuillez prendre place quelques instants, je vais avertir monsieur Dupuis de votre arrivée.

Paul est maintenant assis et tend sa main vers un magazine spécialisé dans le golf, qui se trouve sur la petite table devant lui.

Après quelques minutes d’attente, monsieur Dupuis est devant lui, ils se saluent et partent dans son bureau.

Les présentations sont rapidement faites, ce qui permet à Paul de passer à la présentation de ses produits. Il débite sans relâche, en usant de tous les arguments possibles et imaginables, les avantages multiples de son produit-phare qui est, comme il prétend ; le meilleur du marché, avec en plus un prix imbattable.

Environ trente minutes plus tard, il est au bout de son latin, et il a utilisé tout ce qu’il avait en réserve.

Il se dit, que c’est le moment de demander au client ce qu’il pense de son produit.

De la science-fiction, dites-vous ?

Non, malheureusement, c’est régulièrement la réalité.

Quelle peut bien être la réponse du client ? Vous vous en doutez certainement.

Je fais autrement, me direz-vous. Oui, ce serait souhaitable pour vous et les autres personnes présentes.

Quel est le constat ?

  • À aucun moment, Paul s’est préparé pour l’entretien
  • Il arrive chez son client sans savoir qui il est, et ce dont il a vraiment besoin
  • S’est-il intéressé à savoir ce que son client pense ? Selon ce scénario, certainement non
  • Comment Paul peut-il savoir ce dont son client a besoin, s’il ne pose aucune question ? 

Vous l’aurez compris, la chance est assez mince pour qu’il trouve la bonne réponse.

Ce cas est poussé à l’extrême, certes. Il correspond cependant à ce qui se passe dans la plupart des cas où un commercial a des échecs à répétition.

Que faire, pour changer cette situation ?

  1. Préparez-vous pour le rendez-vous
  2. Faites des recherches sur l’entreprise et la personne (si vous ne les connaissez pas encore). Avec l’Interne,t vous avez un outil puissant. Il va vous permettre d’en apprendre beaucoup sur les deux, dans la plupart des cas
  3. Avant de commencer votre présentation, demandez au client, ce dont il a besoin et quelles sont ses priorités
  4. Fort de ces informations, présente- lui uniquement la meilleure variante (celle que vous choisiriez pour vous), que votre expérience vous dicte. À aucun moment vous devriez être guidé par une aspiration mercantile
  5. Posez-lui des questions, encore des questions et toujours des questions
  6. Regardez son attitude (il n’est nullement nécessaire d’être un expert en morphopsychologie, pour décrypter cette dernière…). S’il est fermé (par exemple avec les bras croisés), continuez de poser des questions, vous n’êtes pas encore sur la bonne voie. S’il est ouvert et intéressé (par exemple s’il se penche en avant), continuez sur le même chemin, vous semblez être à la bonne place
  7. Propose- lui les diverses options possibles, assurez-vous qu’il a tout compris et qu’aucune question n’est restée ouverte
  8. En cas d’accord, donnez-lui un stylo pour signer le contrat de vente
  9. Demandez-lui éventuellement des recommandations (selon la branche et l’usage)
  10. Fixez le prochain rendez-vous, s’il a lieu d’être
  11. Passez encore un peu de temps avec lui (si son temps le permet) pour parler d’autre chose que d’affaire. Cette démarche favorise les relations humaines, à condition qu’elle soit sincère
  12. Agendez un suivi, lorsque le produit ou le service l’exige
  13. Gardez le contact (annoté avec quelques renseignements importants) dans votre outil de contacts

Si vous connaissez bien vos produits ou services, et qu’ils sont de qualité, rien ne devrait vous empêcher de réussir mieux.

Je vous encourage…

À vous préparer pour vos rendez-vous, de poser beaucoup de questions, et de vous intéresser à votre client et à ses besoins spécifiques. Vous aurez des biens meilleurs résultats commerciaux, et gagnerez l’estime et la confiance de vos clients.

Restez authentique, car les jeux de rôle sont vite démasqués.

Tentez un essai, je me réjouis de lire vos commentaires.

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